mardi, janvier 27, 2015

"Nuit et brouillard" Alain Resnais

Guislain Cloquet, l'opérateur du film d'Alain Resnais " Nuir (J'ai fait un lapsus) "Nuit et brouillard" a raconté"Nous avons compulsé avec Resnais durant des moiś beaucoup de documents, mais le pire, sur le terrain, c'était l'herbe verte nourrie des humains et cette nappe de gaz sortant de terre, venant des os des morts, là j'ai déprimé pendant six mois!"

Nuit et brouillard -tournage.

« Nuit et brouillard » Récit d'un tournage Auschwitz - par Sylvie Lindeperg dans mensuel n°294 daté janvier 2005 à la page 54 | Gratuit

Jean Cayrol ex-déporté - poète, écrivain.

Dans son roman autobiographique, la dernière phrase est: Qui sera le prochain bourreau, vous, moi?

À propos des camps- TV2

Le philosophe Raymond Aron avait dit " je ne l'ai pas su! Je ne l'ai pas cru! Et parceque je ne l'ai pas cru, je ne l'ai pas su!"

samedi, janvier 24, 2015

Le plus grand cabaret du monde

Au choix, le samedi soir, je regarde toujours le cirque, plus sexy, plus érotique, plus dangereux, tu meurs!  au point que parfois on aimerait les numéros plus courts pour arrêter l'angoisse de la chute. Et les artistes se mettent de plus en plus en abime, les comédiens ont l'air faiblards à côté de ces athlètes, et Patrick Sébastien ne peut s'empêcher de couper la parole à ses invités, si bien qu'ils font de la figuration, peut être est ce pour garder le rythme du spectacle car lui connaît évidemment  son sujet par cœur. Beaucoup d'animateurs ont ce tic, mais je ne boude pas mon plaisir de cette émission qui fait la part belle aux gens du cirque, saluant leur courage et leur charme. J'aurai aimé faire partie des gens du voyage.

dimanche, janvier 18, 2015

L'exorcisme

Afin d'exorciser ma peur je me suis promenée dans la rue, achetant un strudel au pavot, buvant un chocolat là où il est le meilleur et le moins cher de Paris, je n'étais pas seule, les badauds du dimanche étaient revenus, se réconciliant avec eux mêmes, j'avais toujours imaginé que la sueur de crainte sentait mauvais.

vendredi, janvier 16, 2015

Stars sous hypnose TF1

L'hypnotiseur Messmer ne pourrait-il aider la médecine pour dissuader les personnes déviantes de perpétrer leurs forfaits.

Bernard Pivot sur TV5 C à vous.

A la question"Pourquoi vos successeurs à votre émission "Apostrophes" :Giroud, Suffert, Ferniot, n'ont pas réussi.? -Parce que le principe en était simple, un animateur et quatre écrivains invités. Mais il n'aurait pas fallu un autre écrivain, il fallait que ce soit un journaliste curieux d'apprendre comme moi, qui les interroge!"
Sternberg avait été l'une des danseuses de Pivot qui l'avait invité cinq fois. Le journaliste aimait la polémique, les bêtes noires de Sternberg étant entre autres :Duras, Sagan, d'Ormeson, Jean-Edern Hallier...Pivot s'amusait de leurs jouxtes oratoires.
Mais le pompon a été lors de la dernière d'Hara Kiri, ils étaient tous soûls au point du scandale, Gainsbourg en tête, là j'ai eu honte.

mercredi, janvier 14, 2015

Il est 18h, dans un kiosque..

"-Vous avez Charlie?- Non, j'en ai pas! - Vous n'en avez plus?- Non, je n'en ai pas!"

mardi, janvier 13, 2015

Assemblée Nationnale

L'hémicycle était plein, ce qui n'est pas le cas à chaque réunion, pas de chahut, un silence respectueux , grave et concentré pour le discours de chacun des intervenants, du jamais vu!

dimanche, janvier 11, 2015

Manif´exemplaire, miraculeuse de spontanéité.

Ancune tonitruance sauf le bruit des palmes de l'hélicoptère, arrivés à la Bastille, blocage de la foule quelqu'un à suggéré que l'hélicoptère  pouvait se déposer pour les officiels, je n'ai pas stagné pour voir, j'ai rejoint des  amis dans un bistrot  afin de me ravigorer  avec un café , des spasmes de l'estomac m'ayant prise, de peur rétrospective . Mais je devais aux familles françaises, dont la famille du Pasteur Jules Jézéquel qui nous avaient recueillies dès 1936, ma mère et moi. Je regardais les toits mais n'ai rien vu des tireurs d'élites. La douceur du temps, ciel bleu et manifestants calmes et polis faisait du bien, on était heureux de participer , aucune banderole  politique ou syndicale, seules quelques façon "Holà"lancées par on ne sait par qui, on ne sait pourquoi,  des applaudissements  à la place des cris. Quelques poussettes avec des bouts de chou.  On ne sentait même pas la présence de flics, probablement en civils, donc aucune provocation pour des têtes brûlées.
De la Bastille à la Nation, j'avoue être venue, en métro pas sûre de mes forces. Là, autour de la statue, sur le terre plein, des grappes de jeunes, pas de canettes au sol, pas d'avinement, tout nickel! Après un certain temps de piétinement nous avons du marcher jusqu' au métro Bel air , un écriteau simple m'avait séduite, CHARLIE ...BRE.

Patrick Pelloux chez Laurent Ruquier

Bien sur que je  vais continuer à travailler pour Charlie, sans moi ils sont trop cons!(il a réussi à nous faire rire)

samedi, janvier 10, 2015

Fratricide- Pierre Santini- Jean Pierre Kalfon - théâtre de Poche

DE DOMINIQUE WARLUZEL

MISE EN SCÈNE DELPHINE DE MALHERBE

Les deux comédiens nous offrent un duel haletant, émouvant, magistral. LE FIGARO
Un somptueux duel entre deux hommes: sans armes mais pas sans haine. Sombre comme les rancunes familiales et lumineux comme les liens fraternels. 
NICE MATIN

Ficelé finement par Dominique Warluzel, le texte est servi avec finesse et loyauté. L’EXPRESS
Deux destins issus du même berceau et du même univers. Deux personnalités fortes que pourtant tout divise. Deux êtres voués à un inéluctable affrontement. Violence, ressentiments, passions et nostalgies en seront les composantes. Liens du sang et de l’âme en formeront le tissu : celui d’un combat fratricide dans l’arène d’un huis clos.

Victor Hugo envoi de F...


Voici un extrait du "Pain et de la Lumière" de Victor Hugo 
 
... Qui, n’ayant jamais eu de point d’appui, s’écrouleEt tombe folle au fond des noirs événements ;Etant les ignorants, ils sont les incléments ;Hélas ! combien de temps faudra-t-il vous redireA vous tous, que c’était à vous de les conduire,Qu’il fallait leur donner leur part de la cité ;Que votre aveuglement produit leur cécité ;D’une tutelle avare on recueille les suites,Et le mal qu’ils vous font, c’est vous qui le leur fîtes.Vous ne les avez pas guidés, pris par la main,Et renseignés sur l’ombre et sur le vrai chemin ;Vous les avez laissés en proie au labyrinthe.Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ;C’est qu’ils n’ont pas senti votre fraternité.Ils errent ; l’instinct bon se nourrit de clarté ;Ils n’ont rien dont leur âme obscure se repaisse ;Ils cherchent des lueurs dans la nuit, plus épaisse
 

vendredi, janvier 09, 2015

Trouver le sens

J'avais lu  "la porte étroite" de Gide , son message était que l'on ne pouvait être deux à passer par la même porte, cela s'avère juste dans les couples, entre les frâteries, les amis, les collectifs, tout le monde à des problèmes d'identité, les riches, les pauvres,  le narcissisme exacerbé, je le constate â tous les degrés  " Si tu trouves ton gourou tue le"- Tuer son père", malgré la culture, le confort de la modernité, le premier réflexe reste primaire, qu'aucun cheveu de l'autre ne dépasse. Autrefois, seul, l'idiot du village qui rendait des services à tout le monde se sentait heureux  parce que "Reconnu".

Ça me rappelle un sketch dans un film de Dino Rissi. Un journaliste vient faire un reportage sur un ex boxeur  qui balaie la plage, à chaque question, le boxeur sonné ne sait que répondre"Sono contento! Sono contento!

Patrick Pelloux

Je ne savais pas que l'urgentiste Patrick Pelloux réputé comme grande gueule était également  chroniqueur â Charlie Hebdo. Son témoignage était très émouvant, il est arrivé en retard pour la réunion de rédaction et n'a pu que constater le massacre: " Ce n'est même pas des fous, ce serait faire injure aux fous!"
 Rue Campagne Première dans la galerie de Danièle Delorme  il y avait régulièrement des expos des uns des autres, , j'y allais pour rencontrer Jean Gourmelin devenu aveugle mais qui de mémoire pouvait visualiser ses dessins.. Wolinski achetant mon livre "Entre artistes il faut bien s'aider! " . Du temps de Sternberg il se moquait " Qu'est ce que cette chose érotique que tu traine toujours derrière toi!"  Nous allions parfois au buffet hebdomadaire ouvert à leurs amis et collaborateurs de passage tel Topor et  Sternberg. Cavanna voyant Jacques avec moi " Ah, tu viens avec ton pare-feu!" Car ce dernier venait évidemment avec ses textes.
Toutes ces rencontres étaient très gaies, pour parler belge beaucoup de dérisions dans les conversations, le coude levé.

jeudi, janvier 08, 2015

La valse

Je suis Charlie

Tu es Charlie

Il , Elle, est Charlie 

Nous sommes Charlie

Vous êtes Charlie

Ils, Elles, sont Charlie

lundi, janvier 05, 2015

olivier
Acteur et metteur en scène, Olivier Broda est aussi le directeur artistique de la Compagnie du Théâtre du Temps pluriel, une compagnie installée en Bourgogne.


Olivier Broda n’est pas venu au théâtre directement. Au collège, il était déjà intéressé par le domaine de la vidéo et des arts plastiques, c’est d’ailleurs un de ses professeurs qui lui a donné le goût pour les mots et la littérature. Mais ce n’est qu’après le BAC qu’il commence la pratique du théâtre. A l’Université, il aménage ses études d’ingénieur pour pouvoir suivre des cours à hauteur de 20 heures par semaine. Puis, rapidement, il est embauché par le directeur de la maison de la Culture de Nevers en tant que comédien permanent de 2000 à 2009.


La compagnie du Temps pluriel
Il décide ensuite de monter sa propre compagnie, le Théâtre du Temps pluriel, en Bourgogne. Ce qui prime, c’est avant tout la parole, le travail sur le texte, la scénographie n’étant pour lui que quelque chose d’annexe. De ce fait, la contrainte financière, empêchant un recours trop lourd aux accessoires, peut avoir un côté bénéfique : « une décoration trop riche peu étouffer l’espace de la scène et gêner le travail du jeu » explique-t-il. Il préfère ainsi exploiter la scène comme un espace vierge et travailler sur la transposition poétique, car, selon lui « plus on fuit le réalisme, plus on touche à la réalité. »


Une quête sans fin du sens
Par le théâtre, ce qu’il cherche à accomplir, c’est avant tout une quête du sens. Mais une quête sans issue, sans réponses : « plus on a de réponse, indique-t-il, plus il faut fuir ». Il estime en effet que dans le travail de la scène, il faut toujours se remettre en cause, toujours se demander pourquoi l’on fait ce que l’on fait, comment on doit le faire, et pour qui.


Comédien pilleurQuant au travail d’acteur, il l’envisage comme celui d’un pilleur. Il s’agit d’observer, encore et toujours, et de tout absorber, comme une éponge. Puis, la mise en place du jeu consiste à s’émanciper de ce que l’on puise chez l’autre pour créer, à partir de soi et à partir de ces éléments pillés au hasard, dans la rue, un univers particulier et ainsi raconter le monde.

Jusqu’à la fin de juillet 2009 à Avignon et à la rentrée 2009, Olivier Broda interprète le rôle de Dorante, dans lePréjugé vaincu de Marivaux, mis en scène par Jean-Luc Revol.

Olivier Broda est un artiste associé de la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre, www.mcnn.fr


Quelles sont vos racines, réelles ou imaginaires ?
La conviction, la foi, l’honnêteté, la vie, le rêve…


En quoi aimeriez-vous vous réincarner ?

En servante de théâtre


Existe-t-il un espace qui vous inspire ?
L’océan.


Quelles sont vos obsessions et comment nourissent-elles votre travail ?

La remise en question, le doute. Mais il faut savoir mettre le doute de côté dans le travail, il ne faut pas douter sur scène.


Croyez-vous en l’existence d’un mot, d’un geste, d’un son, d’une image absolu ?
Je crois en la poésie.


Chloé Goudenhooft
 

Comme en amour "Une dernière fois"

Je suis toujours émue lorsque des réalisateurs avec qui j'ai déjà travaillé font encore appel à moi, en l’occurrence Laetitia Lambert et Philippe Emmanuel Sorlin, pourvu que leurs bobine ne reste pas dans les tiroirs! René Quinson me traitait "d'attachiante".

dimanche, janvier 04, 2015

Gabin en colère dans French-Cancan- Jean Renoir

Difficile de mettre une photo sur mon blog, allez chercher  au 26  octobre 2010
 

samedi, janvier 03, 2015

L'important "C'est la fève "

Promenade à Montparnasse à la recherche de mes fantômes: le pasteur Jules Jézéquel- Jean Renoir- Peter Ustinov- Jacques Loew- Éric Losfeld- Joseph von Sternberg- Terence Young- Boby Lapointe- Ghislain Cloquet- Jacques Demy- Roland Topor- Jean Gourmelin- Jacques Sternberg- Walter Lewino- Jacques Baratier- Chris Marker- Alain Resnais- mon père Karl Loesch- ma mère Fanny Blanck- ma sœur Suzie Liberman- Voici mon petit Panthéon!

Nouvel an 2015

J'ai cru que le rendez vous était à midi, j'avais une heure d'avance j'en ai profité pour m'offrir un café dans la célèbre brasserie du quartier ou l'on avait, il y a des décénies, fêté l'anniversaire de René Quinson. Un café tiède et sans crotte de chocolat pour la modique somme de 10 euros, la classe!

La voiture de notre hôtesse n'a jamais voulu prendre la pente descendante de l'Avenue Georges V, nous avons attendu une dépanneuse,  boîte automatique oblige! Pendant ce temps là les Champs Elysées étaient bouclées pour la parade.