vendredi, septembre 28, 2007

Café philo des Phares-

Sans différence, il n'y a pas de vie!
Nathalie
C'est la liberté qui fait l'être moral!
Paul Ricoeur

Laurent Ruquier

Le miroir réfléchit plus souvent que l'animateur

La régression

Avec l'homme bon, je me sens regresser dans l'âge archaïque de fillette.

jeudi, septembre 27, 2007

Le puit

je m'incruste contre les parois d'un puit de douceur, si fatiguée de ne pas me laisser aspirer vers le fond, dans l'ivresse de l'autre.

mardi, septembre 25, 2007

géométrie

Le Shlemil- Sternberg- (Julliard 1989)

David Perreault

D.P

Boby Lapointe

Arts-Topor par Sternberg

Carelman

l'employé

Sophie

inadvertance

J'ai retrouvé la photo de ma caravane par inadvertance et le jour même j'avais au courrier une invitation pour aller au cirque


picto_spectacle.jpg - Ministère de la Culture
Le Cirque d'une vie

Exposition temporaire

La vie et l'oeuvre de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin

Site internet : espacejeanlegendre.com
Téléphone renseignement : 03 44 92 76 83
Téléphone réservation : 03 44 92 76 83

Date / lieu / horaire :

Le Cirque d'une vie - Visite libre
Du 6/10/2007 au 13/12/2007
Tarifs : gratuit
ESPACE JEAN LEGENDRE, THÉÂTRE DE COMPIÈGNE
Place Briet Daubigny Rue du Général Koenig
COMPIEGNE 60200

vendredi, septembre 21, 2007

Le 12e hommage de Trouville à Marguerite Duras

Un colloque aura lieu toute la journée samedi 6 octobre. Dimanche 7, une lecture par Macha Meril est programmée dans le hall des Roches noires.

Depuis 1996, Trouville consacre le premier week-end du mois d'octobre à la mémoire de Marguerite Duras. Pour se souvenir que jusqu'à la fin de sa vie, la femme de lettres a aimé sa ville d'adoption. En 1963, elle achetait son appartement à la résidence des Roches noires et y passait de longs mois, quand les touristes avaient déserté la plage. C'est ici qu'elle aimait écrire.
Depuis quelques années, le maire, Christian Cardon, a désiré « donner un tour plus universitaire à l'hommage ». Comme l'an dernier, le biographe et universitaire, Alain Vircondelet, sera présent à Trouville et dirigera le colloque qui aura lieu toute la journée du samedi. « J'ai rencontré Marguerite Duras en 1969, avait-il rappelé l'an passé. Elle savait écouter. J'ai fait une maîtrise sur elle, à la Sorbonne. Aucun professeur ne voulait me diriger. Je l'ai contactée. Elle m'a reçu. » Alain Vircondelet a suivi Marguerite Duras jusqu'au bout. « Les derniers mois de sa vie, j'allais la voir tous les jeudis soirs, à 19 h, au grand dam de son compagnon qui partait dîner au Flore. »

Chaque année se retrouvent à Trouville des amis de Duras et des spécialistes de son oeuvre. Parmi eux, Monique Pinthon, Guillaume Kichenin et Jean Cléder ont écrit un ouvrage sur le cycle indien de l'auteur : « Le ravissement de Lol V. Stein », « Le vice consul » et « India Song ». Maître de conférence à l'université Rennes 2, Jean Cléder a travaillé spécialement sur le thème de la littérature et du cinéma. Il parlera de la mer écrite et filmée dans l'oeuvre de Duras. Auteur de « La Sarabande », Olympia Alberti poursuivra sur le thème de « La mer et la mémoire ».

Traditionnellement, les propriétaires des Roches noires ouvrent le hall de la résidence le dimanche après-midi pour une lecture. « On ne peut pas lire Marguerite Duras dans ce lieu sans éprouver une émotion profonde, fait remarquer son amie Claire Deluca. Sa silhouette est présente partout.» Cette année, la comédienne, fidèle parmi les fidèles à ce week-end, laisse la place à une autre voix particulière, celle de Macha Meril.

Pratique. 12e Hommage à Marguerite Duras, à Trouville, samedi 6 de 10 h à 18 h 30 au cinéma du casino, ainsi que dimanche 7 à 11 h au cinéma et à 15 h aux Roches noires. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Renseignements au 02 31 14 41 41.
Ouest-France
Les autres titres
( Ouest-France )
Les tortues, victimes bichonnées à l'aquarium
( Ouest-France )
Les règles à respecter...
Retour

Retour en Normandie de Nicolas Philibert

Retour en Normandie Etre et avoir Qui sait ? La Moindre des choses Le Pays des sourds Fucking Fernand Vive la sociale ! Les Camisards

• Biographie de Nicolas Philibert
Né en 1951 à Nancy, Nicolas Philibert a d'abord étudié la philosophie, avant de débuter comme stagiaire sur le tournage de Les Camisards, de René Allio, accessoiriste pour Rude journée pour la reine , assistant à la mise en scène pour Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère... et producteur délégué de L'Heure exquise du même René Allio.... Suite...

mardi, septembre 18, 2007

«La mélancolie est la punition de l’homme supérieur». (Aristote)

Rien ne me va moins que le désir, j'y perds ma légèreté, mon sourire devient pauvre comme ravalé par la honte.

lundi, septembre 17, 2007

le désir

Chaque effleurement de sa main, de ses lèvres, de son sexe, me fait jouir, chacun de mes pores est comme un cerveau en éveil dans l'attente de l'imperceptible accident du sommeil de l'autre.
Chaque jour je crois que c'est fini, mais à son appel mon vagin se spasme sans que je ne bouge d'un doigt, il me faut sortir et marcher pour dissiper ce lanscinant désir.
J'ai redit mon âge: Nous ne nous verrons jamais au dehors afin que tu ne sois pas gêné parce que je suis vieille, et que je n'ai pas honte parce que tu bois! Après 24h de réflexion sa réponse à ce beau discours a été de m'inviter à déjeuner au dehors, dans le quartier.
Eternellement à recommencer l'acte d'amour, où se situe le ciment des amants?

dimanche, septembre 16, 2007

Fête de l'Huma

Dimanche azuréen, au dessus de l'estrade ou Radio France et son orchestre philharmonique s'apprête à donner le premier coup d'archet, un avion du Bourget passe au dessus des musiciens, lentement, majestueusement dans un ciel si clair à peine moucheté de quelques nuages. La foule est déjà recueillie si jeune et sage, de jolis visages déposés sur des genoux de jeunes gens.
Hier soir j'entourais le cou d'un ami d'une écharpe en soie contre son torticolis. David m'appelât au moment même de Turquie, l'écharpe venait de là...
Dans l'autobus qui nous débarquait de la fête à une station de métro, une femme assez bavarde dit venir de Montpellier, elle devait diner au Connétable chez l'ex-femme de Michel Fanon que j'ai connu comme copain de Boby Lapointe.
La sensualité vague du poisson qui se défile à la moindre onde de choc et la sexualité marquée d'une bête des bois qui protège son territoire, drôle de liaison. Quelques heures se passent sans que ni l'un ni l'autre ne se départissent de ses gardes fous.

jeudi, septembre 13, 2007

L'amant

Que dire d'un amant qui arrive ivre mort après un long voyage, que vous laissez ronfler quelques heures, qui s'évertue sans succès à vous prouver sa flamme, pour s'assouvir au matin, et disparaitre.

lundi, septembre 10, 2007

Deauville Festival

"The dead girl" remporte le Grand Prix du 33e festival de Deauville
AFP - Il y a 14 heures
DEAUVILLE (AFP) — Le thriller "The dead girl" de Karen Moncrieff a remporté dimanche soir le Grand Prix du 33e festival du cinéma américain de Deauville. ...
"The Dead Girl" de K. Moncrieff reçoit le grand prix du festival ... La Presse Canadienne
Festival de Deauville : The Dead Girl obtient le Grand Prix du Jury EparSa Magazine
Deauville récompense "The Dead Girl" TF1

Afin de faire une petite promenade de santé, je pousse jusqu'au lieu où s'agglomère des badeauds qui attendent depuis trois heures une invitation de dernière minute. J'arrive à point pour en recevoir, il ne sera pas dit que je n'aurais pas assisté à ce festival. Le quidam regarde les invités, lesquels vont regarder les vedettes qui passent sur le tapis rouge. Les stars sont si bien gardées, et pas un regard de droite et de gauche pour le public qui sèche sous le soleil.

Trouville avait retrouvé ses tons d'automne, la joyeuse bande bariolée jusqu'à une orgie de couleurs en ce qui concerne les québécoises, on était un peu triste de les avoir accompagnés jusqu'à l'heure de l'autobus pour Orly. Entre eux, il y eut même des pleurs, souvent séparés jusqu'à l'occasion d'un autre festival.

Deux mondes différents, une foule de fans pour des actrices maquillées papier glacé par des pros, et un caravansérail en désordre pour les gens du voyage en charter.
L'un d'eux me dit: "C'était bien que vous soyez présente!- ça ne vous dérange pas les petites vieilles? - Non, au contraire! Nous, on aime bien ça, c'est la sagesse!"

samedi, septembre 08, 2007

un court documentaire au festival de trouville

 



j'ai rencontré les réalisateurs de sorbonne interdite à trouville. c'est un couple israélo-allemand qui vit et travaille à paris. vous trouverez plus d'informations sur anke zeugner et adrian ruchwald sur leur site personnel taad.info

les deux québécois qui rient

Depuis une semaine, je n'arrête pas de rire: avant, pendant, et après le tournage, avec Simon et Carol. Les Québécois s'amusent de tout et de rien, avec des gens plus pragmatiques et sérieux, au bout de cinq minutes j'étouffe, je dois sortir, je manque d'air.
Et le public qui vous demande compte de tout: comment, pourquoi, avec qui, quand? Je ne sais quoi répondre, comme s'il prenait possession de moi, dès que l'on s'expose c'est comme ça, il ne me viendrait pa à l'idée de leur demander combien ils gagnent, d'autant qu'il se protègent de l'indiscrétion, Comment font le hommes politiques harangués par la foule, il leur faut des nerfs d'acier.

drole de coincidence!


Je viens de tourner un "docuMenteur" où je parle de mes fantômes, et sur Myspace la photo que voilà apparaît, c'est Sternberg qui m'avait initiée au Jazz qu'il adorait, elle a été mise par qui?

vendredi, septembre 07, 2007

à boire

Lorsqu'on m'offre à boire je prend du lait, je ne dis pas la tête du garçon du bar quand il voit un québécois demander ce breuvage, mes lascars se refilent la commission pour ne pas avoir honte...

jeudi, septembre 06, 2007

Le hongrois


Le jeune homme qui a fait un film sur son errance en tant que SDF, Toth Csaba realisateur de "Blue Hotel" est comme un chat de gouttière sur ce festival du court, il court partout, a des yeux dans le dos, et ne manque pas de vous demander la signification d'un mot s'il n'a pas compris, avec son énergie de loup affamé il réunit les bonnes volontés auttour de lui, toujours entouré de ravissantes jeunes femmes, et il me prend la main pour me guider dans le noir des salles obscures: "Voilà, on est arrivés à la maison!" ( lorsqu'il trouve sa rangée). Cela me touche car ma love storie est toujours à Budapest, j'ai l'impression que par cette entremise d'un ange du pays, l'autre ne m'a pas tout à fait quittée.

http://fr.youtube.com/watch?v=2FE-UIChNMk

mercredi, septembre 05, 2007

Le pré

J'étais morte de fatigue de ne pouvoir dormir à cause d'un abcès dentaire allié à un tournage "DocuMenteur" l"idée est séduisante de parler de soi dans un contexte distordu telle une maison hantée. Nous avons fait équipe dans une ravissante chaumière isolée avec Sophie Dupuis, Simon Laganière, Marc Andreoni, Carol Courchesne et moi. Le bonheur dans les prés, la vache allaitant son veau était attentive à nos déplacements pour la création de "La mort vous aime aussi".

mardi, septembre 04, 2007

Se prendre en main, deux doigts en moins.

C'est l'histoire de François. Un jeune de la rue.
Après avoir été mordu par son chien, son meilleur ami, il se voit obligé de prendre une grande décision. Doit-il se défaire de son animal ?

Un film de Montrèal réalisé par Simon Laganière.
D'une durée 5 minute, ce film a été réalisé en octobre 2005.

www.lesfreresGoyette.com/simon

Blue Hotel un court-métrage, style cinéma vérité

http://fr.youtube.com/watch?v=2FE-UIChNMk

Venant de Hongrie, Csaba Toth a choisi l'errance. Il s'accompagne dans ses trajets d'une caméra super 8 et nous fait partager son point de vue. Routes, squattes, manches, places et recoins de ville se succèdent et les contacts, souvent rudes, s'adressent à nous. Un parcours avec pour seul point d'attache la caméra.

lundi, septembre 03, 2007

La mimique

Je m'étais tellement habituée à Walter, qu'à la moindre de ses mimiques, je riais déjà!

dimanche, septembre 02, 2007

Toujours à Trouville

Lundi 3 septembre

Journée Abitibi Témiscamingue

18h00 : Projection Festival du Documenteur au Village

20h00 : Long métrage Rien sans pennes

de Marc Girard au cinéma

22h00 : Concert de Geneviève et Matthieu

Fenêtre sur l’Abitibi-Témiscamingue
Un ciel extraordinairement bleu le jour et de féeriques aurores boréales certaines nuits. Voilà l’Abitibi-Témiscamingue. Un paysage tout entier façonné par le passage des glaciers. Réputée pour ses grands espaces, ses forêts giboyeuses et ses lacs poissonneux, l’Abitibi-Témiscamingue (environ 650 km de Montréal) est un immense territoire de 65 000 km2 pour 150 000 habitants. Parcourue d’un réseau de plus de 3 500 kilomètres de sentiers de motoneige parmi les plus beaux du Québec et parsemée d’une multitude de pourvoiries la région se dévoile aux voyageurs en quête d’authenticité et de quiétude. L’Abitibi-Témiscamingue, c’est un patrimoine unique. Une culture abitibienne et témiscamienne.

Parmi ses beautés sauvages, nous avons récolté trois spécimens à l’image de la folie, de l’éclectisme et de la sensibilité des habitants de cette magnifique région…

Festival du documenteur

Ce sont de fieffés menteurs. De sympathiques imposteurs qui vous feront avaler avec délice et plaisir la plus éhontée des « menterie ». Parce qu’elle sera apprêtée avec soin…

Le festival du DocuMenteur de l’Abitibi-Témiscamingue, c’est trois soirées de projections en plein air de faux documentaires de calibre national et international. C’est aussi un concours de création où des équipes de vidéastes doivent relever le défi de réaliser un documenteur local en 72 heures (on adore !). Cette semaine, ils sont parmi nous. Et en plus de vous offrir leurs plus somptueux bobards en brochette, ils vous préparent un petit « fourré » à la sauce Normande…

Surtout, souvenez-vous que…Toute vérité n’est pas bonne à dire !

Marc Girard… à vol d’oiseau
Jutra du meilleur documentaire en 2003, Rien sans pennes n’est autre qu’une ode à la nature. Tourné en Estrie (une autre belle région du Québec qu’on vous fera certainement visiter un jour!) mais réalisé par un Abitibien de souche, Marc Girard, ce film somptueux feuillette le journal d’une relation toute particulière et rarement vu sur grand écran. L’intime lien qui unit un faucon à son fauconnier. Ou l’inverse ! Un film fin et sensible qui pose un regard frais mais vrai sur notre relation à la vie. La nôtre et celle qui nous entoure.

Quelque part entre Baraka et La marche de l’empereur…

Geneviève et Matthieu
« À tout prendre, avoir le choix entre les absurdités involontaires répandues sur les ondes FM et celles, tout à fait volontaires, des chansons rose bonbon floues du duo abitibien Geneviève et Matthieu, je prends volontiers ces dernières. Et n’ayez crainte…G et M demeurent tout aussi ludiques dans leur approche de la création. Et ces chansonnettes enfantines pour adultes, même les plus étranges arrivent à s’immiscer, pour notre plus grand plaisir, dans nos cerveaux trépignant de bonheur d’avoir la vie si facile. Avec Geneviève et Matthieu, c’est congé de devoirs pour tout le monde! Et si ce n’est pas assez pour vous faire crier de joie, je me demande

bien ce que ça vous prend… »

Éric Parazelli – Journal VOIR - Montréal

Le pilon

J'apprends par mon frère Jean-Pierre Théolier que son ex-éditeur
Calmann-Levy va détruire (au "pilon") le stock restant de la
"RESIDENCE"!!!
si le SDH a été crée ça sera (au moins) pour sauver
la RESIDENCE !!! le pilon ? "l'un des sujets les plus tabous du monde de l'édition"
http://livres.lexpress.fr/dossiers.asp?idc=9601&idR=4
RESIDENCE est sorti en 2004 chez Calmann-Levy.
Quelques réactions_

"Résidence" n'est PAS extrêmement ambitieux, il est extrêmement réussi.
hypnotique, décalé-modifié, en ce qui me concerne je n'ai pas
l'impression d'avoir lu ça depuis… en tous cas, aucun contemporain n'a
jamais réussi un truc pareil. magique et monstrueux et INSPIRÉ. Y a
rien
de plus chiant que ce genre de roman, sauf quand, une fois tous les
cinquante ans, quelqu'un en réussit un."

VIRGINIE DESPENTES sur la page des réactions de l'article de Romaric
Sangars dans Chronicart quand ILS faisaient leur boulot (avant la
"couv2merde" avec Beigbedouille...)

"RESIDENCE" Calmann-Lévy" (...) L’histoire est celle de la descente aux enfers d’un personnage
-double de l’auteur- portant le nom d’une défaite : Sedan. Passant
l’essentiel de son existence dans les rades d’une ville de l’ouest à
divaguer sur Baudelaire, Daumal, Guénon et la chute de la civilisation
occidentale avec ses amis (aussi marginaux-junkies-alcooliques que
lui),
Sedan s’enfonce dans la folie et l’addiction après le bref interlude
amoureux d’une liaison avec Florence Bergamme, future femme de son
meilleur ami. Une seconde dimension se développe parallèlement à la
première dans laquelle interviennent la "Brigade des Sentiments", les
"Présences" et toute une technocratie au service du Prince (Satan) qui
contrôle la "Résidence", nom de code de la société contemporaine.
Sylvain Rabeau, l’architecte de la maison des Bergamme construite au
dix-huitième, est rappelé des morts au service du Prince afin
d’éliminer
Sedan et ses amis, alors que l’entité de la maison baroque est peu à
peu
élucidée comme création diabolique poussant ses habitants à la folie et
au suicide.
La narration, complètement dynamitée, mêle sans ambages les deux
dimensions et leurs narrateurs, narrateurs intradiégétiques ou
extradiégétiques, alors même que Sedan écrit un roman suivant des
techniques appliquées par Théolier qui apparaît lui-même comme
personnage dans la fiction. Intégrant aussi dans le texte journal de
voyage, lettres, messages de répondeur téléphonique, et faisant suivre
les trois segments du roman par des annexes où un personnage de la
fiction écrit une préface au roman de Sedan et où Théolier s’explique
lui-même sur son ,,uvre, on assiste à la mise en place d’une écriture
totalement schizophrène mêlant réalité, fiction et ultra-réalisme
fictionnel, à la manière d’un Danielewski. S’il y a tout au long de
cette descente aux enfers écrite sous amphétamines, on l’aura compris,
la volonté manifeste d’élaborer une esthétique du chaos...(...)".Romaric Sangar - source = chronicart.com
et le chapeau de l'article de Pierre-Marie Bodeven (un dandy de Nantes)
"A défaut d'être un succès de librairie, ce gros roman de 520 pages peut prétendre sans l'ombre d'un doute au qualificatif (galvaudé) d'OVNI. Plus même c'est un vaisseau amiral extra-terrestre en provenance
directe d'une dimension parallèle."
http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=1553&rubr=4&id=226088
voilà pour vous procurer le livre-monde de JP au prix dérisoire de 5 €
"A défaut d'être un succès de librairie, " ceci expliquant cela...

samedi, septembre 01, 2007

émotion au village off-courts Trouville

Depuis deux jours je vois des films de femmes, elles ne sont pas inhibées, ça fait du bien, elles sont à la fois dans l'énergie et la fraîcheur du dire juste.

Point de vue du Hamac (Benauge)

Le mur


Trouville, la vieille comédienne

Je ne voulais pas aller au festival du court, afin de ne pas m'exposer comme une vieille comédienne en recherche de reconnaissance auprès de jeunes cinéastes ce qui me donnait l'horrible sentiment de régresser, mais je n'avais rien à faire à Paris, la période estivale n'est pas terminée pour mes rares connaissances, alors pourquoi se priver du plein air, de voir des films, et de rester sur l'énergie, aussi petite soit-elle, d'interprète, si on me le demande gentiment. Cela ne sera pas plus artificiel que de faire semblant d'être occupée ailleurs. De plus, le bouche à oreille fonctionne depuis que je me suis commise dans 3 kinos les années précédentes, j'ai moins sensation de faire tapisserie au bar du village.