jeudi, décembre 20, 2007

Benauge photo W.Lewino

Walter Lewino

REFLEXIONS FAITES

La politique magnifie les détails et évite l’essentiel.

Les jours trahissent les nuits.

Pas de grand homme sans petits ridicules.

La fidélité est un vice de pauvres.

L’érotisme est fils d’impuissance

Les grands nerveux ont de petits désirs

Voter, c’est être complice

Trop mégalo pour être arriviste.

L’Anglais observe la femme pendant trois mois et la saute en trois minutes.

Il m'a fallu très longtemps pour apprendre des choses que d'autres savaient de naissance.

Bach méritait-il les émotions qu'il nous apporte ?

Les rêves érotiques n’ont jamais rien d’érotique.

Très rapidement ils couchèrent ensemble, que faire d'autre avec une femme ? (avec un homme ?)

Les femmes jalousent les épouses de leurs amants, les hommes méprisent les maris de leurs maîtresses.

Les Français sont des Italiens qui se prennent au sérieux.

De tout temps l'homme en colère a brisé son écuelle.

L'amour, ce mélange de poils.

Un seul remède à l'ennui : les problèmes.

Si la nature était bien faite, pleuvrait-il sur la mer ?

Etre moderne, c'est anticiper les ricanements de demain.

La femme est une voix de passage, l'homme une voie de garage.

Tout art est homosexuel.

Tout vagin est mystère.

Sa jeunesse est une des rares choses qu'on puisse gâcher sans inconvénient.

La décadence date de l’invention de la roue.

Comprendre, c’est pardonner.

Dieu, ce bel indifférent.

Les saisons aident à passer le temps.

L'endive est une salade bête.

La pédophilie est un vilain plaisir.

La femme a toujours connu des problèmes avec l'autorité, qu'elle la subisse ou qu'elle l'exerce.

Fauve à la maison, mouton au boulot. Chien au boulot, toutou à la maison.

Maintenant les femmes sont aussi intelligentes que les hommes, bientôt cela sera le tour aux immigrés.

C’est l’imagination qui fait avancer le monde, non la connaissance.

La vieillesse, ça n'arrive qu'aux autres.

L'art est réducteur.

Tout plaisir suppose une victime.

Le village ne s'est jamais relevé de la disparition de son curé et de son idiot.

Les névrosés parlent aux autres, les psychotiques s'adressent à eux-mêmes.

On oublie tout sauf les souvenirs.

Enterrer ses morts fut le premier geste barbare.

La psychanalyse se veut la science des parce que, alors qu'elle n'est que celle des pourquoi ?

Le Dieu des riches n'aime pas les pauvres.

Proust, vous lui retirez son asthme et vous lui remettez son prépuce, qu'en reste-t-il ?

« L'Angélus » de Millet exprime davantage la foi que toutes les Piétas de la Renaissance.

Un mort n'égale pas un mort. Jésus de Nazareth, ça fait 20 siècles qu’on le pleure.

Le chien est fidèle par lassitude.

Une seule question les contient toutes : pourquoi moi ?

Il faut une femme, un homme et beaucoup de hasard pour faire un enfant.

D'accord, la Terre est ronde, mais jusqu'à quand ?

La décadence de l'art commence du jour où fut accroché le premier tableau.

Il y a une manière toute française d'être raciste.

Le politique est sensuel ; l'économique, non.

Il y a des judéo-juifs comme il y a des franco-français.

Si les juifs sont le peuple élu, ce n'est pas à la proportionnelle.

Les sous-vêtements enjolivent la femme et trahissent l'homme.

La roue fut plus difficile à inventer que l'ordinateur.

Il faudra bien qu'un jour quelqu'un décide d'abattre la tour Eiffel.

Tout roman est compilation.

Quand un philosophe n'a pas de pensée originale, il en fait un livre. Quand il en a une, il en fait une école.

Prenez un Enesco, une caisse de bois, du boyau de chat, du crin de cheval et laissez faire.

Les vagins n'ont pas de silhouette.

Plus les villes sont grandes, plus leurs cimetières sont petits.

Que des gens aussi cons que les Américains aient pu faire un aussi grand peuple reste un mystère.

On se préoccupe de faire pondre la poule, jamais de faire chanter le coq.

La droite a raison à court terme et la gauche à long terme.

Plutôt écrire juste que bien écrire.

On ne connaît pas d'utopistes de droite.

L'enfer c'est se souvenir, le paradis oublier.

Le paysan regarde plus souvent le ciel que la terre.

Les maris sont tous des violeurs.

Depuis Rousseau, on n'écrit plus, on se souvient.

La vie est une suite de circonstances.

Il faut choisir, se faire des amis ou des relations.

L'homme séduit, la femme allume.

La littérature est l'art d'accommoder les lieux communs, la philosophie celui de les compliquer.

Les Chrétiens sont marrants, ils prient pour leurs gens une fois qu'ils sont morts.

Les riches ont des traditions, les pauvres des habitudes.

Hélas ! j'ai eu une enfance heureuse.

Les chiens ne ressemblent pas à leur maître, ils les copient.

Les femmes rient du ventre et, chez elles, le ventre est entre sexe et cœur.

L'homme a peur de toutes les femmes et la femme d'une seule.

Je ne comprends pas comment j'ai pu porter si longtemps un nom qui m'est si étranger.

La peinture au pistolet n'est pas favorable à la chansonnette.

La nudité sied mieux aux grosses qu'aux maigres.

On n'admirera jamais trop les Anglais pour avoir inventer le football où l'homme s'interdit d'utiliser ses mains ; le rugby où la balle ovale rebondit au hasard ; le tennis où 30 plus 15 égale 40 et le criquet que personne ne comprend.


La sincérité porte au mauvais goût et aux lieux communs.

La femme est-elle un phénomène de société ?

Seuls les poètes écrivent en couleur.

Le fruit défendu dont parle la Genèse était probablement une figue : fermée c’est un scrotum, ouverte un vagin.

À partir d’un certain niveau d’intelligence, il n’est plus possible de rêver

La mémoire, cette sublime menteuse.

Caïn a tué son frère et couché avec sa mère, un simple drame de la vie quotidienne.

Les nuages, les beaux nuages, jamais désespérés.

Je ne crois pas en Dieu, à la parole du Christ parfois.

Toute la politique tourne autour du mot liberté.

Mon petit frère est mort avant que je naisse. Pourtant maman m’en a toujours voulu.

Il faut à tout prix éviter l’inconscient collectif.

Déjà ! J’étais si jeune.

Tout reportage est propagande.

Qui n'a pas écrit une fois un porno n'est pas écrivain.

Suis-je raciste ? le moins possible !

Les Anglais et les Français sont faits pour se haïr ; les Français et les Allemands pour se battre ; les Anglais et les Allemands pour commercer

Quarante ans d'alcool, cinquante de tabac, soixante de masturbation, mission accomplie.

Tout fils rêvent d’un père mâle dominant.

Est-ce qu'être mère c'est plus chiant qu'être père ?

J'ai eu une vie bien remplie, pourtant c'est fou ce que j'ai perdu de temps.

On se trompe tous d’époque.

Charmantes vieilles dames, leur cœur est d'autant plus disponible pour l'amour que leur corps s'y refuse.

La malchance, quelle belle excuse.

Les justiciers, ces assassins refoulés.

Les faibles craignent le doute.

La guerre moderne tue davantage de femmes et d’enfants que d’hommes.

Les peintres sont bêtes et sentencieux
Les écrivains sont bêtes et prétentieux
Les acteurs sont bêtes et impudiques
Les musiciens sont bêtes et indifférents.
Les journalistes sont bêtes et cyniques.

Demandez à une femme ce qu’elle reproche à sa mère. Difficile de l’arrêter.

On se demande à quoi ça sert de vieillir.

L'homme prend la femme et la femme se donne à lui, alors que c'est elle qui prend et lui qui donne

Les grandes familles ignorent les gènes.

Bandeurs du matin, défaillants du soir.

Le progrès ? quel progrès ?

Les mères disaient à leur fils : je plains ta femme, et à leur fille : tu ne trouveras pas de mari

Il y a des juifs honteux, jamais de goys honteux

Il y a l’humour anglais et l’esprit français

Le cul n’a pas d’odeur, c’est la merde qui pue

Enculer, ce mettre-mot

Le Délit de Jacques Sternberg

(préface de Jean-Baptiste Baronian)">
Date de parution :Février 2008
Nombre de pages :251
Prix :17 €
ISBN :978-2-9530540-3-3
Genre :Roman

La dernière goutte, petite maison d'édition, republie Le Délit de Jacques Sternberg. Le livre
sortira en février prochain. Une page y est consacrée sur notre site
Internet (www.ladernieregoutte.fr).

mardi, décembre 18, 2007

www.lalalala.org/ Didier Dahon - Jérôme Reybaud

lalalala
L'éditorial de décembre 2007

Vous n'avez jamais chanté une seule chanson de Barbara ? Vous n'avez d'ailleurs aucune affinité particulière avec, ne disons pas son oeuvre, mais seulement son univers ? Ou mieux encore, vous ne savez pas chanter du tout ? Alors vous avez toutes les qualités requises pour lui rendre un bel hommage en participant à l'une ou l'autre des grandes festivités organisées ici ou là pour les "dix ans de sa mort"(1). Bien sûr il vous faudra également être une vedette (si possible de la "nouvelle scène de la chanson française"), mais cela va sans dire. Car c'est bien là le véritable critère qui vous rendra légitime et vous permettra de venir expliquer aux (télé)spectateurs combien vous aimez Barbara - ou tout autre artiste mort selon son actualité : Sandrine Kiberlain par exemple, qui déclare son amour de Barbara en 2007 sur la scène du théâtre des Variétés, adorera peut-être Brel en 2008 lors du trentième anniversaire de sa mort, et Gainsbourg en 2011, pour le vingtième anniversaire de sa mort, à condition que l'on connaisse encore son nom à cette date-là...
Certes il y eut Mathieu Rosaz, qui sait de quoi il chante, puisqu'il interprète Barbara depuis longtemps ("Perlimpinpin" au théâtre des Variétés), ou encore Jean Guidoni. Cependant, pour ces quelques lueurs, combien de versions pour rien ? Natacha Régnier incapable d'une note juste ? Muriel Robin incapable d'une note (mais ostentoirement profonde) ? Sandrine Kiberlain incapable tout court lors d'un "Mal de vivre" massacré ? Agnès Jaoui apparemment peu gênée par ses hurlements grotesques sur "L'Aigle noir" ? Ou encore, plus justes, plus "propres" mais d'un ennui terrible, Raphaël ("Une petite cantate"), Vincent Delerm ("Mon enfance"), Olivia Ruiz ("Gueule de nuit")... lesquels, qu'ils soient sincèrement amoureux des chansons de Barbara ou pas, semblent tout simplement incapables de les interpréter, c'est-à-dire de les faire exister en elles-mêmes et pour elles-mêmes. Peut-être croient-ils qu'il suffit pour chanter Barbara ou toute autre titre du répertoire de mettre son visage, sa voix, son chant (et tous ses tics éventuels) sur la table et de chanter les notes ? Peut-être ne cherchent-ils qu'à être le plus entièrement eux-mêmes dans la chanson d'un autre ? Peut-être que l'idée même de devoir se quitter soi-même un peu pour tenter de rejoindre Barbara ou Trenet leur est-elle totalement étrangère ? Quoi qu'il en soit, Raphaël chantant Barbara sonne exactement comme on peut s'y attendre, et lorsque l'on entend Raphaël chanter Barbara, on n'obtient rien de plus que lorsque l'on lit sur une feuille de papier ces trois mots-là : "Raphaël chante Barbara". Et quoi de plus logique finalement qu'Olivia Ruiz reste Olivia Ruiz sans réussir à devenir une interprète (même occasionnelle) de Barbara, si sa pratique des mots et des notes de la dame brune dépend uniquement d'un événement médiatique parmi mille autres, si son "Gueule de nuit" n'existe que dans la précipitation et par la volonté d'un programmateur habile qui cherche à utiliser les "nouveaux talents" pour "moderniser" les anciens ? Car, sauf exception, sauf génie particulier, il faut du temps pour apprendre à connaître une chanson du répertoire ou d'un auteur, pour laisser les mots infuser, les compositions décanter et les chansons advenir dans son propre gosier, à la fois nouvelles et identiques, fidèles et différentes, personnelles et impersonnelles... Jeanne Cherhal est, aujourd'hui du moins, incapable de faire ce travail-là, mais elle appartient à la célèbre famille de la "nouvelle chanson française". Annick Cisaruk l'accomplit chaque jour et en donne la preuve chaque semaine à des spectateurs ébahis, mais elle n'appartient pas - à personne ni à aucun groupe. Laquelle croyez-vous que les éminences grises des festivités sollicitèrent pour célébrer le dixième anniversaire de la mort de Barbara ?
Malheureusement Barbara laisse faire. Elle accepte même que l'on tronçonne son "Aigle noir" (une phrase pour Anne Sylvestre, une pour Marie-Paule Belle, ainsi de suite jusqu'à épuisement de la chanson dans le néant et l'insignifiance). Il faut dire que les morts ne sont pas contrariants. Ils disent toujours oui à tout avec un petit sourire absent. Mais les vivants qui se souviennent de leur voix et entretiennent leur flamme silencieusement, se lassent d'une telle gentillesse au point qu'ils finiront peut-être, un jour, par les détester d'être si accommodants, ou, pire, par ne plus les entendre derrière la gangue épaisse et rebutante des hommages. Alors il est temps que les morts daignent interrompre leur paisible repos pour rappeler à l'ordre et surtout au silence les fats dont les prétendues marques d'attention les défigurent.

1 Sont évoqués ici les "événements" suivants :
- Une cantate pour Barbara, concert d'hommage à Barbara dans le cadre du Sidaction, théâtre des Variétés, le 26 novembre 2007
- On connait la musique : Rappelle-toi Barbara, une émission de Thierry Lecamp pour Europe1, le 25 novembre 2007
- Souviens-toi Barbara, théâtre du Châtelet, le 7 décembre 2007


La surprise de décembre 2007

Nana Mouskouri et Michel Legrand

"Et si demain"
(Michel Legrand / Eddy Marnay)

EP Philips 437 111 BE
1965

En 1965 Michel Legrand est à son plus lyrique, son plus échevelé, son plus romantique, et c'est merveille qu'un directeur artistique ait eu l'idée de lui faire enregistrer un disque avec l'une des plus classiques, des plus réservées, des plus distantes des chanteuses d'alors : Nana Mouskouri. Leur quatre duos constituent l'une des plus paradoxales associations de sensibilités et de styles que la variété nous ait donné à entendre, comme le montre "Et si demain", où Nana Mouskouri parvient à garder sa simplicité un peu blanche tout en variant les couleurs de sa voix au gré des volutes et des embardées de la musique de Michel Legrand (et du texte de Marnay). Son "Il aura ton nom" en particulier, sur une phrase de violons et de flûtes que Legrand reprendra et développera dans Peau d'âne, est d'une grande beauté. Universal n'a jamais publié en disque compact la totalité cet EP (sauf dans l'intégrale de trente-quatre disques de 2004, non disponibles séparément), dont on retrouve parfois un titre ou deux ("Quand on s'aime" et "Connais-tu") dispersé sur l'une ou l'autre des mille et une compilations de Nana Mouskouri ou de Michel Legrand.
lalalala

lundi, décembre 17, 2007

Après l'Amour ( Walter Lewino)

PAUVRES MEUFS
Il y a celles qui se jettent aussitôt sous la douche : rarement de bons coups.
Celles qui restent un long moment immobiles, fermant les yeux : elles pensent à autre chose, à ce qu'elles vont raconter à leurs copines.
Celles qui se collent à vous, n'en finissent pas de vous prodiguer de chastes caresses, de vous léchouiller bien tendrement : drames à l'horizon, difficile de s'en débarrasser.
Celles qui parlent de leur enfance, de leur papa, de leur maman : le genre chieuses, pas matures pour deux ronds.
Celles qui se retournent et entament un petit roupillon : pas mal, à suivre.
Celles qui vous racontent leurs fausses couches, leurs IVG, leurs dérèglements vulvaires, leur prolapsus, leurs démêlés hormonaux avec la pilule : courage, fuyez, fuyez.
Celles qui se mettent à jouer avec votre organe rassasié, lui parlent comme s'il s'agissait d'un poupon ou d'une petite marionnette : grotesque.
Celles qui ont honte, qui jurent qu'elles n'ont pas pour habitude de se jeter dans le premier lit venu, mais cette fois c'est différent, elles ne savent pas ce qui leur est arrivé : c'est souvent vrai, à manipuler avec délicatesse.
Celles qui remettent aussitôt leur slip après l’avoir reniflé : à oublier.
Il y a celles qui vous supplient de ne pas toucher à leur petit trou de derrière alors qu’elles en rêvent. Intéressantes.
Une fois, cas unique, elle a bondi sur la moquette, repoussé les meubles et s'est mise à faire des mouvements d'assouplissement, puis sa petite gymnastique façon aérobic, le cul à l'air, les chairs fébriles : craignos.
Celles qui s'installent à la chinoise, foncent vers votre kitchenette sous prétexte de faire un petit café et s'attaquent à la vaisselle sale, entreprennent un semblant de rangement en ronchonnant : pas forcément les plus mauvaises.
On m’en a signalé une qui faisait le signe de croix avant et après. J’aurais bien aimé l’essayer.
Il y en n’a pas beaucoup qui vous disent merci.


PAUVRES MECS
Ils y a ceux qui se dégonflent au dernier moment. On sourit ironiquement
Il y a ceux qui sont incapables de vous déloquer. Dégrafer un soutif dépasse leur compétence. Suivant l’humeur en prend l’opération en main ou on les laisse se démerder.
Il y ceux qui débandent aussitôt qu’ils vous ont pénétrée et se termine à la main. On les encourage, ils aiment bien.
Il y ceux qui vous abreuvent d’obscénités, généralement sous forme d’autosatisfaction. On se tait.
Il y a ceux qui rêvent de votre bouche gourmande, mais qui craignent que vous ne leur sectionniez leur engin sacré d’un coup de dents. On passe à la suite.
Il y a ceux qui veulent savoir s’ils n’ont pas étaient trop mauvais. Répondre : « avec toi c’était différent »
Et tous ces connards qui se pousse du col (de l’utérus) qui n’ont pas compris qu’on leur a joué la comédie de l’orgasme. On se contente de leur avouer que vous ne savez plus où vous en êtes. Ca les pousse à l’extase.
Il y ceux qui sont obsédés par la taille de leur organe et qui finissent toujours par déclarer qu’il vaut mieux une petite vaillante qu’une grosse flemmarde. On approuve en silence.
Il y ceux qui expliquent leur défaillance, exceptionnelle, ça va de soi, par de la fatigue due au boulot, des ennuis familiaux, une météo défavorable, le fait que quelque chose en vous lui rappelle sa mère, la panoplie de leurs explications est impressionnante. Compatir en hochant du chef !
Il y a ceux qui, mission accomplie, bafouillent une excuse pour se tirer au plus vite. A encourager
Il y a ceux qui vous demande presque merci. Il n’en reviennent pas qu’une femme aussi séduisante leur ait offert ses charmes. On applaudit du bout des doigts.
Il a ceux qui vous disent presque pardon.
Il y en a même qui rotent pendant, voire qui pètent après.
Enfin il y a ceux qui ne vous font pas fait jouir mais qu’on aime ; et ceux qui vous font jouir et qui sont des cons.
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lundi, décembre 10, 2007

Triomphe de la volonté, cela va s'en dire!

On dit que les hôpitaux psychiatriques sont vidés au profit des prisons car selon la société: Tout ce qu'un individu fait, c'est qu'il a voulu le faire!
La volonté n'est pas un fait naturel!
Notre état mental, physique, c'est notre responsabilité!
Le nihilisme abîme avant de tuer!
l'état animal = servitude
On tue la planète pour le confort de la femme (diamant)
L'instinct est univoque, la dignité de l'homme en fait un caméléon!
Il ne faut jamais tenir le discours du destin!
Le virtuel, c'est ce qui est en passe d'arriver!
On parle de la loi de la jungle du "oeil pour oeil, dent pour dent", mais ce n'est pas vrai! Des scientifiques dans une région très dure, ont vu que la relation d'alliance chez les animaux était plus importante que leur rivalité, sinon ils ne pourraient pas survivre!
On peut tout faire, mais rien vouloir!

Chaque dimanche, je glane, devant un café, à La Bastoche.

Equivox § Pink Singers (Mairie du 3ème)

Cela a le charme des numéros anglais, légèreté-habilité-dérision. Homos et lesbiennes font un choeur qui laisse croire à la complicité entre sexes opposés.

vendredi, décembre 07, 2007

13mn pour un court

Ce soir, chez Aurèle et Gildas, je vais causer des courts qui me courent derrière comme de vieilles casseroles lesquelles ont à peine servies. Enfilées les unes derrières les autres ce serait des heures de projection, de quoi rendre célèbre ma contribution, puisque dans les courts j'ai toujours le rôle titre, et dans les longs, le plan unique . Rien n'est dérisoire puisque le temps n'a pas effacé ce travail, une médecine homéopathique, à dilution telle, comme me l'avait dit un médecin allopathe: C'est comme si vous mettiez une goutte de produit dans la Seine, au pont suivant, il ne resterait que la mémoire du produit, aucune trace, comment voulez-vous guérir avec ça? Peut-être Aurèle et Gildas sont-ils attachés à réparer cet oubli dû aux cinémas qui ne programment plus de courts depuis belle lurette, si bien que ceux-ci tournent en circuit fermé lors de festivals quand ils sont sélectionnés.

Ma façon de ne pas cabotiner c'est d'en faire trop en jouant les idiotes...
Longtemps les connaissances de mes concubins m'ont prise pour une demeurée, je ne disais rien devant les grands bavards, laissant leur gente féminine triompher de ma modestie. Dès qu'il y a eu l'écrit, ils se sont tous offusqués, se sentant trahis alors qu'ils m'aimaient transparente.

Charles Brabant n'est plus!

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Communiqué du 30 novembre 2006

« La création n’est-elle pas comme la vie, un mouvement qui se transmet et ne s’arrête jamais ?» Charles Brabant
Un auteur, un militant, un ami est mort, jeudi 30 novembre.
Avec la disparition de Charles Brabant, né en 1920, la Scam perd son fondateur. Tous ceux qui le connaissaient, parlaient de son intégrité, de sa loyauté, de sa fidélité, de son sens politique mis au service de la collectivité des auteurs. Avec quelques amis, il s’était battu à la fin des années 70 afin d’obtenir pour les auteurs de documentaires, les mêmes droits qu’avaient les auteurs de fiction. Cette poignée d’auteurs, entraînée par Charles Brabant, a donné naissance à la Scam en 1981. Si plusieurs milliers d’auteurs perçoivent aujourd’hui des droits pour les documentaires et les reportages qu’ils réalisent, c’est à lui qu’ils le doivent.
Sa carrière débute réellement dans les années 50, lorsqu’il réalise pour le cinéma plusieurs longs métrages dont La Putain respectueuse en 1952 d’après Jean-Paul Sartre, Les Possédés en 1956 ou encore Les Carillons sans joie en 1961.
Son œuvre documentaire est marquée par les sujets de société (Les Prisons, Les Vieux, L’alcoolisme, Les Hôpitaux) et par l’art (Erik Satie en 1968, Le Râmâyana en 1972, Rimbaud ou le voleur de feu en 1977)…
Les Liaisons dangereuses en 1979, Les Nuits révolutionnaires en 1988 illustrent également son talent en matière de fiction.
Son travail à TF1 en tant que responsable de l’unité fiction dans les années 80, où il a favorisé le talent de jeunes auteurs, a rapporté quatorze prix nationaux et internationaux aux œuvres produites.
Nous présentons à Annick Brabant, son épouse, ainsi qu’à ses enfants, nos plus chaleureuses condoléances.

Me reste la douceur de rencontrer parfois Dominique Brabant, le fils, chef opérateur.

mercredi, décembre 05, 2007

l'instinct est le principe du plaisir ( Sigmond Freud)

": Ça me gène d'être attaché! -Ce n'est pas grave docteur, il suffit de ne plus m'appeler! - Ce n'est pas aussi simple, je sais que toi aussi tu es attachée!" Il a pris ses libertés en s'assouvissant sans essayer de m'émouvoir dans mon sommeil. "Cette nuit j'ai fais un petit caprice! - Tu es l'homme des caprices! - Ah! Tu as remarqué!"

Les morts servent encore!

Ce lundi à la traîne j'erre dans Saint-Germain-des-Près, histoire de m'expatrier de mon quartier, le vent du large quoi! Pouvoir démontrer que je ne reste pas à demeure, à attendre. Je me souviens que c'est le jour du déjeuner de la SF rue des Canettes, Sternberg me disait: On va déjeuner chez les zozos, il risquait de n'y être plus entendu, la nouvelle vague aimait s'amuser sans être obligée d'entendre les vieux congres. J'apparais donc, et plusieurs d'entre eux s'offrent à payer mon plat de spaghettis fruits de mer, égards aux services rendus en tant qu'ex égérie de leur copain disparu il y a un an.

samedi, décembre 01, 2007

responsable

Revoir Jérôme le fils me trouble, comme s'il prenait en charge la responsabilité du père à mon égard, et me renvoie à 25 ans en arrière, du temps où les hommes voulaient vivre avec les femmes. Je veux être dupe! Je veux que l'on me dupe! disait Ghislain.

La douceur est une caresse d'une infinie volupté

jeudi, novembre 29, 2007

Une combustion non spontanée

J'ai attendu quinze ans avant de me faire cueillir par un été torride, combien de froidures viendront à bout de cette nouvelle mémoire des sens.

lundi, novembre 26, 2007

Je n'ai que le silence pour faire l'amour au non-dit! (Marcel Moreau)

Ann Gaytan met en musique et interprète des textes inédits de Marcel Moreau au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris à l’occasion de la parution des livres Une philosophie à coups de rein (éditions Denoël), Souvenirs d’immensité avec troubles de la vision (éditions Arfuyen/ Prix Nathan Katz 2007), Insolations de nuit et Deux lettres avec vue sur chaos (éditions La Pierre d’Alun), en présence de l’auteur, Jean-Claude Drouot lit des extraits de ces textes.


Le sacre de la femme
L'éther vague, 1991

Avec ce Sacre, j'ai tenté de traduire une intuition dont je ne démords pas : que le monde sensoriel de la femme contient ou brasse d'extraordinaires énergies, rarement soupçonnées, certaines éclipsées par la connaissance générale ("hermaphrodite") que nous avons des forces obscures.
J'ai cru percevoir dans son "enseveli" - sa nuit charnelle - des signes de démesure, de brisement de limites dont l'image qu'elle nous donne, ou que sa légende nous donne d'elle-même, ne rend que parcimonieusement compte. Ce gisement-là, j'aurais pu le désigner sous le triple aspect de la femme-mère, de la femme-émoi, de la femme-désir. L'Amour, bête ou fou, pervers ou romantique, blessé ou triomphant, m'a conduit dans une direction où les chances d'être troublé, au plus profond de soi, sont assez grandes pour qu'elles nous consolent de n'avoir approché qu'une parcelle du prodigieux mystère.
De relire ce livre tisse nostalgie en moi. Depuis, les excès ont fait leur œuvre. Reste ce goût bizarre, ni amer ni lénifiant, qu'à la mémoire encore frissonnante lorsqu'elle nous renvoie à nos passions majeures.
Rien ne se perd jamais tout à fait de nos élans d'insensé vers "l'inaccessible étoile".

La lourdeur

Rien n'est plus lourd que le désir, d'un corps de jeune fille sautillant, on passe au pas pavide d'une vache dont on ne sait si elle rumine la panse pleine en regardant passer les trains.

dimanche, novembre 25, 2007

L'attente me lime l'âme!

Je n'entends rien, ne vois rien,tout est inconsistant, seule une sonnerie du portable, tel un réflexe de Pavlov, me rend à la réalité d'un timbre de voix souhaité dont les inflexions graves me font bander tristement si je dois attendre un prochain rendez-vous, me rendormir afin que la plaie de cette attente se cicatrice naturellement sans adjuvants, dans le ronronnement d'une télé soporifique.

Mourir idiot ou mourir intelligent, quelle différence? La salle a rit de cette question (Café des Phares)
Toutes les illusions sont-elles bonnes à perdre? fut le sujet choisi.
L'illusion: Erreur teintée de désir (Sigmond Freud)

vendredi, novembre 23, 2007

Les lueurs blèmes du petit matin

Des pointes de feu éveillent un corps endormi, la nuit est encore là, le sommeil engourdit le cerveau, seule la conscience incisive du désir de l'autre, ces coups de butoir sur n'importe quelle zone qui devient érogène, des luminescences dans le noir du subconscient. Io qui devint génisse blanche pour garder son amant devait gémir comme une bête frappée dans le brouillard de son anonymat, loin d'elle la tête du taureau, le poids n'est pas porté par son dos, nul n'est sensé connaître ces intempestifs accords amoureux, la tête est vide du jour, de toute reconnaissance, seul l'impact d'un pénis et les réflexes nerveux d'une vulve les rendent vivants,soudés pour le temps que dure cette demi léthargie.

brèves rencontres au coin des rues

Je me fais l'effet d'être la copine qui attend le KO d'un boxeur après chaque verre de rouge, chaque nuit passée Dieu sait sur quel chantier, cela peut être celui d'une femme ou d'un bâtiment: Tout est dangereux! dit-il en voyant l'étal d'un brocanteur emporté par le vent.

mardi, novembre 20, 2007

Le corps a ses raisons que le coeur ignore, et la tête donc !

J'ai mis trois mois à me rendre compte du comique au troisième degré d'un ami, il était temps de rire.

dimanche, novembre 18, 2007

Le dimanche des familles

C'est le jour de tous les dangers que le dimanche, chacun étant disponible de son temps, l'on se lamine tous les reproches, et à quoi se raccrocher sinon au regard d'un passant, les feuilles qui tombent, le ciel avec quelques trouées de bleu, une copine qui vend de la vaisselle au Marché de la Brocante à la Bastille, du dedans comme du dehors l'on aperçoit les bateaux rivés sur le canal.
Nous avons dansé ensemble dans notre très jeune âge Françoise et moi, elle raconte les facéties faites à La Poulette la maîtresse de ballet qui en vieille fille nous empêchait de nous intéresser aux boys du Mogador, je ne m'en souviens d'aucune, étais-je plus jeune, plus distraite, ou moins prête à rire.
Il y a les partisans qui disent que la vie d'un foetus c'est dès le premier jour puisque l'ADN individualise l'être, ma voisine Agnès: Qu'est-ce que tu fais dans la vie?- Moi, je fabriques de l'os!

Le surhomme dit n'avoir jamais froid, ni faim, mais constamment excité sexuellement, l'alcool serait-il un miroir déformant avec l'ivresse lourde du rouge, pensée négative, méfiance d'un voleur sur les intentions des autres, la parano galopante par mésestime de soi, animal terré avec l'intuition exacerbée de l'homme des cavernes, survivance par de petits travaux approximatifs chez les uns les autres, une lenteur du geste, arabesques gracieuses d'une idée diffuse.
Baudelaire détestait le naturel qu'il trouvait vulgaire, il n'avait de cesse de transformer l'être humain en oeuvre d'art. C'était le sujet de la discutions: Sans art, point d'humanité! ART: artifice ( dans les grottes les mauvais chasseurs n'étaient plus des acteurs, ils contemplaient le réel en se dédoublant. Un enfant aurait demandé à un sculpteur: Comment savais-tu que dans le marbre il y avait un cheval? Artiste, vient d'artisan, pas de distingo entre Michel-Ange et un cordonnier.

samedi, novembre 17, 2007

L'antidote

Un peu de peinture et hop! un léger empoisonnement. Cela me rappelle qu'un médecin m'avait, pour me fortifier et me rendre belle, fait une série de piqûres d'arsenic. Dans ce temps là,je dansais et buvais naturellement un litre de lait par jour, une fois j'ai oublié, et mes boyaux se sont tordus, sans le savoir, je pratiquais l'antidote au poison.
Ces nuits où l'on est si faible sont un tue l'amour
Quant à la mort aux rats, il parait que c'est comme pour notre coeur, à dose dilué, un fortifiant, d'ici à se débarrasser de ces sales bêtes!

jeudi, novembre 15, 2007

L'obsessionnel

L'obsessionnel est ennuyeux, une litanie sans fin de ses désirs, aussitôt assouvis, il faut recommencer, ça lasse l'imagination. Un seul moment amusant dans l'émission sur les tabous du plaisir féminin, notre chère Catherine Robbe-Grillet qui a refusé la fessée à un critique lequel avait fustigé son romancier de mari.

lundi, novembre 12, 2007

Je glane dans les bistrots philos

Pauline Carton à qui un flatteur déclarait qu'elle ne changeait pas:" Eh bien, qu'est-ce que je devais être moche à 20 ans!"

Discution sur la réalité:
Ne demande pas le sens, demande l'usage!

Dieu a mis dans l'une de nos poches un grain de poussière, et dans l'autre: Je n'ai crée le monde que pour toi! ( Talmud)

J'ai passé une nuit extraordinaire où on n'était plus qu'un et c'était moi! (Woody Allen)

La limite de mon monde est la limite de mon langage, ma capacité à parler (Wickenstein)

Un carrosse qui va vite est un carrosse vide (proverbe allemand)

La colombe fend allégrement l'air et se dit: S'il n'y avait pas d'air je volerais encore mieux! (Kant)

Une voluptueuse douceur, le poitrail d'un homme, se nicher sur son épaule le visage enfoui tel le bec d'un oiseau sous une aile duveteuse. Rudolph Nouriev avait gardé la tradition de ce port de tête à l'ancienne, par en dessous des bras, au lieu du menton arrogant et fier face au public des danseurs modernes.

samedi, novembre 10, 2007

Le bâton

Pour acheter un bout de bâton j'ai du faire tous les étages de deux grands magasins, chacun me dépêchant au niveau supérieur ou inférieur, et pour trouver les équerres et les anneaux de rideaux, je devais trimballer à travers les rayons mon cylindre afin de vérifier le diamètre des uns et des autres. Les vendeurs sont excédés, on les comprend c'est samedi, foule des curieux, de plus je ne suis qu'une femme inapte au bricolage, pour titiller les espoirs de ceux qui espèrent le gros client. Je suis ressortie les mains vides, à l'air libre, me disant que c'était un jour à flâner.

vendredi, novembre 09, 2007

La tristesse me sied comme un gant!

Le dormir, le manger, le Petit contact qui dure des heures, angoissant d'imaginer l'alcool qui diffère l'orgasme, toute une journée orchestrée par la tendresse et le désir, et la sensation d'un régression en chute libre dans un vocable et une sexualité enfantine.

mercredi, novembre 07, 2007

Il trouve normal que je doive attendre qu'il ait dit Bonjour! Bonjour! dans ses bistrots-bureaux mais n'a pas supporté mes priorités envers mes vieux amis, cette logique là lui échappe, il préfère la rupture.

La nuit nous appartient (cannes 2007) La nuit nous appartient, New York, fin des années 80. Bobby (Joaquin Phoenix) est le jeune patron d’une boîte de

La disponibilité

Personne ne comprend que je sois disponible sur l'heure pour voir un film, une pièce de théâtre ou un déjeuner avec mes vieux potes. Cela fait quarante ans que ça dure,ces courts instants constituent un sorte de vie familiale sans compter la sacrée sainte culture sans laquelle il n'y a pas de conversation possible au bistrot. Ce n'est pas maintenant que je vais lâcher ce fil d'Arianne.

Mais qu'est ce que tu me racontes là!

Un historienne dit avoir beau le nez dans les dossiers, les archives, Ils ne peuvent raconter ni ceci, ni cela, en somme rien du tout. Heureusement il existent encore des rescapés des camps, anciens résistants qui malgré leur grand âge font un travail de mémoire auprès d'élèves, dans des réunions, en visitant annuellement avec des amis les camps, lors de commémorations. Emile Torner est l'un d'entre eux, que Dieu lui prête longue vie, des dinosaures comme cela je les suivrais à pied et à cheval, ils ont rarement des voitures.

lundi, novembre 05, 2007

Notre identité est-elle forcément plurielle?

C'est le sujet qui a été retenu ce dimanche au Café Philo des Phares. Un chanteur aurait dit: Je suis une presqu'île, un bras vers la mer, l'autre vers la terre! Sacha Guitry L'égoïste c'est celui qui ne pense pas à moi!

jeudi, novembre 01, 2007

La tendresse n'y peut rien

S'accrocher au coup d'un pochard ne l'empêchera pas d'aller dire bonjour à ses potes; Bonjour! Bonjour! Combien de bonjour ce matin, ce soir, question embarrassante, voire humiliante pour l'un comme pour l'autre. Je change de trottoir pour ne pas le prendre en flagrant délit. Il a l'air d'un chien battu et moi d'une femme frustrante, rien à gagner à ces rencontres. Chaque vodka, chaque coup de rouge fait tort à l'orgasme, la tristesse n'est pas le meilleur excitant, il faut attendre le petit matin que le sang se soit dégorgé du poison, que le cerveau encore ensommeillé ne soit plus en prise avec ce problème existentiel, juste la brûlure d'une caresse surprise

mercredi, octobre 31, 2007

Le narcissisme, c'est grave docteur?

Il faut se reporter à l'émission Le Magazine de la Santé,de ce mercredi. Les deux joyeux compères ont illustré parfaitement le propos des animateurs qui ne veulent pas laisser le soin à leurs partenaires de dire le dernier mot aux spectateurs, et qui surenchérissent: Au revoir!- Au revoir!
Cela me rappelle une scène vécue au théâtre du Mogador. Jacques Harden et Claude Bertrand jouaient deux doges dans Les amants de Venise. Ils se sont amusés à parodier des cabots qui reculaient d'un pas pour donner la réplique en restant face au public. A force de reculer de l'avant scène, le rideau s'est ouvert sur un plateau bucolique avec des animaux de ferme, ils ont glissé et se sont retrouvés dans la merde des cochons.

lundi, octobre 29, 2007

Ce n'est jamais trop tôt!

Un homme m'a raconté qu'à l'âge de dix ans, il collait un bout de miroir sur sa chaussure pour qu'au passage de la maîtresse il puisse entrevoir son entregent.
Quand à une gitane, elle ouvrait les cuisses s'il lui rapportait un poulet, pour la toucher il lui fallait en voler deux.

Pierre Dac disait dans L'os Je suis contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre!

dimanche, octobre 28, 2007

Si tu humilie ton prochain, tu le tue, car le sang se retire de son visage ( la kabbale)

Je ne supportais pas que ma mère m'appelle par mon petit nom, je me cachais, car Dorette était le nom que l'on donnait à des vaches dans les pyrénées

samedi, octobre 27, 2007

J'adore les manifs!

Cela me tient lieu de promenade dominicale que de suivre un défilé, ils y a ceux qui marchent et ceux qui les regardent, toujours un sourire de connivence, et la surprise de rencontres annuelles. L'avenue bordée d'arbres est belle, délaissée par les voitures, et les gens macarons à la boutonnière se reconnaisent pour une identité commune. C'est un peu de la joie naturelle dans les villages les jours de grand-messe.
Le matin j'avais assité à un meeting dans le local d'un gymnase, le troublion alcoolo de service avait entrouvert la porte: Oh! Ca sent le cerveau! il est reparti courant comme un lapin.
Un militant racontant une discussion musclée dans sa cellule.
Nous n'avons pas gagné à la castagne mais à la cervelle!
Les sortants se reproduisent!A se reproduire on devient stériles! Les élus aiment bien leur place! Puisque la femme est l'égale de l'homme, l'homme est égal à la femme!( parlant d'une petite bourgeoise un peu fripée
Notre commune s'appelle IKEA-Ville, tout est bleu, tout est rouge, tout est écrit en suédois, on mange suédois, on boit suédois, on dort suédois, pardon camarade, je ne suis pas horloger, je prends votre temps!

vendredi, octobre 26, 2007

La peau trouée (documentaire)

C'était tellement atroce de voir ces requins harponnés que je serrais la main d'un ami. Il s'est fait délestér de son portable par un vrai requin. "Où était ton sixième sens? ( chose qu'il se vante d'avoir) -Il était dans ta main!"

jeudi, octobre 25, 2007

Maitre Pierre Kaldor

Maître Pierre Kaldor affiche avec humour ses 95 printemps lors de la cérémonie où on lui a remis la légion d'honneur et dit en substance, lui qui n'a été au service que des autres, tous les opprimés de la terre, Je ne suis fait que de votre gentillesse, des marques de l'amitié que vous me prodiguez,trop!! l'homme a bien sûr un héritage génétique, mais ce sont les évènements, les rencontres qui le construisent, je ne serais rien sans vous tous! C'est vraiment jubilatoire de voir son sourire si bon et d'entendre une voix si ferme, l'intelligence faite homme. Il n'a pas omis de présenter Charlotte qui lui a mis la corde au cou après l'avoir fait évader de prison à l'aide d'une corde...

L'interprétation

Mon côté passéiste m'empêche de goûter le sel d'une nouvelle interprétation, je ne peux voir un Maigret sans me souvenir de Jean Gabin, je n'irai pas visionner un nouveau Boudu sauvé des eaux sans Michel Simon, Brigitte Bardot n'a jamais été remplacée quelque soit la sophistication d'une autre actrice qui a chanté Ma Harley Davidson, Humphrey Bogart et celle qui lui a offert un sifflet en or afin qu'il l'appelle, Laureen Bacall, ils resteront le couple mythique du cinéma américain, sans parler de Marylin Monroe qu'aucune starlette aussi douée fut-elle pour le tortillage du cul n'arriva à sa grâce mêlée d'infinie tristesse lorsqu'elle sussurait d'une voix détimbrée les mots d'amour à ses partenaires. Ainsi va la culture, quand on a une pléiade de voix si particulières, de physiques inimitables, l'on ne peut s'arranger du talent de ceux qui revisitent les grands, les uniques, lesquels ont marqué de leur sceau une oeuvre, un chant, comment faire mieux que Brassens, Gainsbourg, et les autres. Les jeunes, neufs dans leurs goûts, peuvent ne pas avoir les oreilles pleines de timbres si particuliers que seule la chanson les séduisent, je me sens amputée de n'avoir pas des ouïes nouvelles et un regard vierge.

lundi, octobre 22, 2007

L'homme n'est pas ce qu'il est, il est ce qu'il n'est pas ( Jean-Paul Sarthe)

A la discution qui a suivit, je n'ai rien compris, seul, marcher sur les pavés au bord du Canal avec un amoureux m'a paru significatif. Nous avons ainsi voyagé à moindre frais sous un ciel clair, l'air ambiant parcemé de pollen, et la paresse des péniches à atteindre l'écluse nous alanguissait sur le banc des badauds

pétition L' imprimerie 168


samedi, octobre 20, 2007

Le mou de chat

C'est ce que l'on donnait à manger à Spoutnick, le bébé chat trouvé lors du lancement de cette fusée. Et mon cerveau en a gardé une rancoeur, je ne suis pas sûr qu'il aimait ça bien que s'y jetant goulûment. Il voulait les aisselles de mon amant, il me semblait que c'était ma propriété privée, le chat et moi ne faisions pas deux, j'entends encore aujourd'hui que l'on aimerait un ménage à trois, je ne réclame rien mais ne suis pas partageuse, plutôt déguerpir. Bref, de cette lancinante quête du plaisir mon cerveau en est ramolli, comme ce mou qui m'écoeurait.
Créée en 1986, la galerie Pascal Gabert est installée au cœur du Marais, où se concentre une part importante de la création artistique contemporaine. Membre du comité des galeries d’art , elle participera successivement à la FIAC, Saga, Découvertes, la Foire Art Paris, au salon d’Angers, et à St’art à Strasbourg.



Lieu vivant d’exposition, d’échange et de dialogue, la galerie Pascal Gabert a su établir, au fil des années, des relations privilégiées propices à la rencontre entre amateurs, artistes et écrivains.
Son fondateur, Pascal Gabert y défend depuis plus de 20 ans la création contemporaine. Peinture, sculpture, photographie : l’art contemporain se présente ici dans une vision globale et ouverte, sans préjugés, au rythme annuel de cinq à huit expositions thématiques ou personnelles.

« Mon rôle est de découvrir, d’établir une relation suivie avec des artistes et d’imposer leur image et leur œuvre auprès du public. Pour moi, le rôle du galeriste s’apparente à celui d’un « passeur ». Mon regard et mon expérience, mon intuition aussi, me permettent de faire découvrir des artistes singuliers à des collectionneurs et amateurs. Derrière chacune des œuvres que je présente, il y a l’histoire et l’avenir de la galerie. »

Pascal GABERT


Video de présentation » PRESENTATION DE L'EXPOSITION EN COURS
Prochainement :
Jean CLERTE
"Bois debout"
du 11 octobre au 17 novembre 2007


Après "le cycle du carbone" et "Ex-voto et lucarnes" en 2002 et 2005, la Galerie Pascal Gabert consacre une troisième exposition personnelle à Jean Clerté du 11 octobre au 17 novembre. Intitulée « bois debout », terme qui désigne à l’origine le cœur du bois partie la plus précieuse, l’exposition présente une sélection de boîtes en bois découpé et polychrome ainsi qu’une série d’aquarelles récentes.
Dans chacune de ses boîtes, Jean Clerté écrit une pièce de théâtre immobile dans laquelle il met en scène personnages, animaux et symbôles, l’ensemble ayant pour décor la nature.
Le principe technique de création reste inchangé : Jean Clerté travaille à partir d’objets et de formes qu’il découpe et superpose dans l’espace de la boîte. Au delà de ces contes mélancoliques, Jean Clerté se révèle l’inventeur d’une langue étrangère peuplée de signes où la main, guidée par l’inconscient, produit une série de scènes énigmatiques dont chacune porte en elle un autoportrait de l’artiste.
La série d’aquarelles présentée permet de mettre en évidence le travail de préparation des boites. L’aquarelle est une technique chère à Jean Clerté, son alliée dans la quête aux images, elle lui permet de fixer avec liberté les formes souhaitées et porte en elle la mémoire de l’ensemble de ses œuvres.
Le livre intitulé : « L’enfance de l’art » sera présenté à l’occasion de cette exposition.

jeudi, octobre 18, 2007

La nuit

Mes nuits sont bercées dans une antre velue de douceur voluptueuse.

mercredi, octobre 17, 2007

Le jardin secret de David

Ghislain Cloquet lors de la remise des Oscars à Hollywood

Ghislain reçoit l'Oscar de la meilleure photo pour le film Tess de Roman Polanski. A l'instant ou j'arrive enfin à enregistrer cette photo, je reçois un mail de son fils Jérome

mardi, octobre 16, 2007

L'automne

Il fait si beau! C'est un crime! Une langueur faite des caresses sans fin, je suis comme ces feuilles d'automne qui tournoient lentement au gré d'un zéphyr voluptueux, quand je toucherai le sol il faudra attendre qu'un autre vent me fasse danser la tarentelle, c'était mon ballet préféré à Mogador, ces pas vifs et sautillants, le coeur léger de nos 20 ans.
En discutant d'échecs dans un bistrot d'habitués, je me suis souvenu avoir été fascinée par La Diagonale du fou, J'ai offert le DVD à un joueur qui ne connaissait pas le film. J'espère qu'il m'invitera à le regarder avec lui.
La diagonale du fou
de Richard Dembo
avec Michel Piccoli, Leslie Caron, Alexandre Arbatt
Editions Montparnasse 2003 / 15 ffr.- 2.29 €
Durée film 103 mn.
Classification : Tous publics

lundi, octobre 15, 2007

La lundinite

C'est un jour vacant, que va devenir la semaine?
Lorsque je faisais du secrétariat chez une femme médecin: Tous les bobos se déclarent le lundi, suite aux weeks-ends frustrants. Et ça sonnait, et ça sonnait, chacun voulait un RV, une raison de se refaire une âme de gagnant. Elle appelait cette maladie La lundinite.

La philo le dimanche

le train-train me revient, café philo, question du désamour: Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais toi! (proverbe arabe)
Prendre de la hauteur sans perdre pied! (l'animateur Gunther). Je ne me tairais que quand je serais entendue! (Nathalie)
L'on s'aime tant que l'on ne se parle pas (inconnu)
Des badauds, il y en a au Canal St Martin, le temps s'y prête, un homme s'est fait une paire de ski pour l'eau avec des sacs poubelles, il habite à 100m mais ne peut s'approcher des écluses, cela fait un effet siphon. Je me rappelle les luges des turcs qui travaillaient pour le Club Medd en Suisse, ils dévalaient la montagne couchés sur du plastique.
La fanfare du quartier remonte le fleuve de part et d'autre.
Un équilibriste du haut de son tricycle se fait lancer des torches allumées par le public.
La promenade dominicale a un franc succès, beaucoup d'enfants et de poussettes, on ne voit plus les tentes des SDF. Une baguette de pain bio, de l'eau à voir, que demande le peuple, j'aimerai bien partager ce plaisir simpliste.

dimanche, octobre 14, 2007

Café philo des Phares

Tel un petit bonjour, un geste léger de la main, et nous nous sommes tourné le dos, trois mois d'étreintes se sont ainsi effacés. Elles étaient si profondes que son coeur résonnait dans tout mon squelette. Cette voix si mâle ne me rappelle pas, le tréfonds de mon ventre se rendort et le train-train me revient, café philo, question du désamour: Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais toi! (proverbe arabe) Le passeur a fait de la belle ouvrage, j'ai oublié la date exacte de la crémation, sauf que nous sommes dans les temps. Et moi, qu'ai-je fait pour lui: Un petit peu heureux! avait-il dit. Il voulait un dernier verre, j'ai refusé, rétractée par ce besoin plus fort que celui de ma présence, ma peau irradiée par le désir il me trouvait plus belle, nous manquait l'humour, trop de viscéral: J'ai donné à elle! Impossible de différencier l'instinct, d'une intelligence, à une tendresse indicible, c'est elle que j'aurai voulu me garder.
Prendre de la hauteur sans perdre pied! (l'animateur Gunther). Je ne me tairais que quand je serais entendue! (Nathalie)
Est-il possible que je retombe dans le vide tel une funambule sans plus de gestes pour garder l'équilibre, la nuit était pleine de nos rauques gémissements, le jour rempli des incertitudes des rencontres de bar. Un blanc me figeait quand je l'en voyais sortir, seul ses bras pouvaient annihiler ma méfiance, il me sentait plus fille que pute: Je ne serais jamais la femme d'un marin qui récupère son bonhomme au gré des trottoirs!
L'on s'aime tant que l'on ne se parle pas (inconnu)
Il me faut imaginer ce noir qui recouvre la représentation, sans artifice pour le masquer, sa parole est annihilée par les vins, son derme excité par des vapeurs qui en diffère la jouissance.

jeudi, octobre 11, 2007




La vérité de l'art, c'est l'omission. Si je savais omettre, je ne demanderais rien d'autre,écrivait Stevenson

lundi, octobre 08, 2007

Cherchez Duras!


Tous les intervenants ont décortiqué l'oeuvre de Marguerite jusqu'à l'os, je suis resté sur ma faim tel un chien galeux qui n'aurait pas léché ce qui suinte, ce que l'on ne sent que sur le bout de la langue. Manquait l'image, les documentaires genre films de Michèle Porte, la main du Consul sur les reins de Delphine Seirig dans India-song,etc..
"Les universitaires restent ce qu'ils sont,des universitaires! -Pas d'insulte, Dorothée! m'a répliqué ma voisine."

Le triomphe de la banalité! Personne ne se retourne sur moi dans la rue!- La solitude est toujours accompagnée de folie!- Personne n'a jamais écrit à deux voix!- Écrire, c'est ne pas parler, se taire! -Hurler sans voix!- J'ai regardé la mer jusqu'au rien!- On ne peux pas écrire sans la force du corps!- Le désespoir est tangible, ça reste, ça tue!- écrire c'est tenter de savoir ce que l'on écrirait si on écrivait
(Marguerite Duras dite MD)

Le temps est divin, la plage est pleine, dernier luxe d'arrière saison, je me sens riche comme à chaque septembre, une volupté non partagée, il me faudrait un homme à la retraite, banderait-il encore pour mes pleins et déliés...

Je est un autre (Arthur Rimbaud)

L'écrivain est un petit bonhomme qui en sait long sur l'homme (Roland Barthes)

Il y a tout juste un an le capitaine s'en est allé avec ses peurs et douleurs


A chaque fois qu'il me savait à Trouville: Allez dire bonjour à mon petit bateau!
Le Sunfish habillé d'hiver attend que quelqu'un le remette à l'eau.
Acte manqué, j'avais oublié tous mes papiers dont la carte vitale, force me fut d'y retourner cette semaine. Ce n'était pas innocent, je pensais y méditer en finissant mon veuvage, tout concordat à des retrouvailles souvenirs, gens du passé passaient dans la rue des Bains évoquant le disparu, un amoureux sauvage vint m'y faire des scènes, j'ai eu beau lui expliquer qu'il ne pouvait être jaloux que d'un fantôme, que personne ne m'avait séduite dans ces lieux depuis des décennies, chaque bonjour que je lançais à la volée, il se sentait lésé. La rupture avec le passé a été consommée au lit, son formidable instinct l'avait fait prendre le train le jour J. Quelle affaire! Cela donnera raison à la rumeur:
Dés qu'elle descend du train et traverse le pont, elle ramasse un homme!
J'adore ces coïncidences qui tournent rond, le parfait d'un accident que l'on attend pas, qui m'a sauvée maintes fois d'un vide qui me tirait au suicide.Une femme qui accepte d'aller chez un inconnu n'est pas une femme bien! Tant pis pour ce qu'il lui arrive! De lui, je n'en reviens pas, on dirait une punaise de sacristie provinciale. Si je n'avais pas suivi des inconnus hommes où femmes, dès mon enfance je ne serais pas vivante, enfermée dans une maison de fou ou suicidée! Il ne comprends pas qu'il ne s'agit pas d'éducation mais de survie, il a élevé ses enfants avec amour et ne peut admettre la permanence d'un besoin viscéral de l'autre, quel qu'il soit.

vendredi, septembre 28, 2007

Café philo des Phares-

Sans différence, il n'y a pas de vie!
Nathalie
C'est la liberté qui fait l'être moral!
Paul Ricoeur

Laurent Ruquier

Le miroir réfléchit plus souvent que l'animateur

La régression

Avec l'homme bon, je me sens regresser dans l'âge archaïque de fillette.

jeudi, septembre 27, 2007

Le puit

je m'incruste contre les parois d'un puit de douceur, si fatiguée de ne pas me laisser aspirer vers le fond, dans l'ivresse de l'autre.

mardi, septembre 25, 2007

géométrie

Le Shlemil- Sternberg- (Julliard 1989)

David Perreault

D.P

Boby Lapointe

Arts-Topor par Sternberg

Carelman

l'employé

Sophie

inadvertance

J'ai retrouvé la photo de ma caravane par inadvertance et le jour même j'avais au courrier une invitation pour aller au cirque


picto_spectacle.jpg - Ministère de la Culture
Le Cirque d'une vie

Exposition temporaire

La vie et l'oeuvre de Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin

Site internet : espacejeanlegendre.com
Téléphone renseignement : 03 44 92 76 83
Téléphone réservation : 03 44 92 76 83

Date / lieu / horaire :

Le Cirque d'une vie - Visite libre
Du 6/10/2007 au 13/12/2007
Tarifs : gratuit
ESPACE JEAN LEGENDRE, THÉÂTRE DE COMPIÈGNE
Place Briet Daubigny Rue du Général Koenig
COMPIEGNE 60200

vendredi, septembre 21, 2007

Le 12e hommage de Trouville à Marguerite Duras

Un colloque aura lieu toute la journée samedi 6 octobre. Dimanche 7, une lecture par Macha Meril est programmée dans le hall des Roches noires.

Depuis 1996, Trouville consacre le premier week-end du mois d'octobre à la mémoire de Marguerite Duras. Pour se souvenir que jusqu'à la fin de sa vie, la femme de lettres a aimé sa ville d'adoption. En 1963, elle achetait son appartement à la résidence des Roches noires et y passait de longs mois, quand les touristes avaient déserté la plage. C'est ici qu'elle aimait écrire.
Depuis quelques années, le maire, Christian Cardon, a désiré « donner un tour plus universitaire à l'hommage ». Comme l'an dernier, le biographe et universitaire, Alain Vircondelet, sera présent à Trouville et dirigera le colloque qui aura lieu toute la journée du samedi. « J'ai rencontré Marguerite Duras en 1969, avait-il rappelé l'an passé. Elle savait écouter. J'ai fait une maîtrise sur elle, à la Sorbonne. Aucun professeur ne voulait me diriger. Je l'ai contactée. Elle m'a reçu. » Alain Vircondelet a suivi Marguerite Duras jusqu'au bout. « Les derniers mois de sa vie, j'allais la voir tous les jeudis soirs, à 19 h, au grand dam de son compagnon qui partait dîner au Flore. »

Chaque année se retrouvent à Trouville des amis de Duras et des spécialistes de son oeuvre. Parmi eux, Monique Pinthon, Guillaume Kichenin et Jean Cléder ont écrit un ouvrage sur le cycle indien de l'auteur : « Le ravissement de Lol V. Stein », « Le vice consul » et « India Song ». Maître de conférence à l'université Rennes 2, Jean Cléder a travaillé spécialement sur le thème de la littérature et du cinéma. Il parlera de la mer écrite et filmée dans l'oeuvre de Duras. Auteur de « La Sarabande », Olympia Alberti poursuivra sur le thème de « La mer et la mémoire ».

Traditionnellement, les propriétaires des Roches noires ouvrent le hall de la résidence le dimanche après-midi pour une lecture. « On ne peut pas lire Marguerite Duras dans ce lieu sans éprouver une émotion profonde, fait remarquer son amie Claire Deluca. Sa silhouette est présente partout.» Cette année, la comédienne, fidèle parmi les fidèles à ce week-end, laisse la place à une autre voix particulière, celle de Macha Meril.

Pratique. 12e Hommage à Marguerite Duras, à Trouville, samedi 6 de 10 h à 18 h 30 au cinéma du casino, ainsi que dimanche 7 à 11 h au cinéma et à 15 h aux Roches noires. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles. Renseignements au 02 31 14 41 41.
Ouest-France
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Les tortues, victimes bichonnées à l'aquarium
( Ouest-France )
Les règles à respecter...
Retour

Retour en Normandie de Nicolas Philibert

Retour en Normandie Etre et avoir Qui sait ? La Moindre des choses Le Pays des sourds Fucking Fernand Vive la sociale ! Les Camisards

• Biographie de Nicolas Philibert
Né en 1951 à Nancy, Nicolas Philibert a d'abord étudié la philosophie, avant de débuter comme stagiaire sur le tournage de Les Camisards, de René Allio, accessoiriste pour Rude journée pour la reine , assistant à la mise en scène pour Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère... et producteur délégué de L'Heure exquise du même René Allio.... Suite...

mardi, septembre 18, 2007

«La mélancolie est la punition de l’homme supérieur». (Aristote)

Rien ne me va moins que le désir, j'y perds ma légèreté, mon sourire devient pauvre comme ravalé par la honte.

lundi, septembre 17, 2007

le désir

Chaque effleurement de sa main, de ses lèvres, de son sexe, me fait jouir, chacun de mes pores est comme un cerveau en éveil dans l'attente de l'imperceptible accident du sommeil de l'autre.
Chaque jour je crois que c'est fini, mais à son appel mon vagin se spasme sans que je ne bouge d'un doigt, il me faut sortir et marcher pour dissiper ce lanscinant désir.
J'ai redit mon âge: Nous ne nous verrons jamais au dehors afin que tu ne sois pas gêné parce que je suis vieille, et que je n'ai pas honte parce que tu bois! Après 24h de réflexion sa réponse à ce beau discours a été de m'inviter à déjeuner au dehors, dans le quartier.
Eternellement à recommencer l'acte d'amour, où se situe le ciment des amants?

dimanche, septembre 16, 2007

Fête de l'Huma

Dimanche azuréen, au dessus de l'estrade ou Radio France et son orchestre philharmonique s'apprête à donner le premier coup d'archet, un avion du Bourget passe au dessus des musiciens, lentement, majestueusement dans un ciel si clair à peine moucheté de quelques nuages. La foule est déjà recueillie si jeune et sage, de jolis visages déposés sur des genoux de jeunes gens.
Hier soir j'entourais le cou d'un ami d'une écharpe en soie contre son torticolis. David m'appelât au moment même de Turquie, l'écharpe venait de là...
Dans l'autobus qui nous débarquait de la fête à une station de métro, une femme assez bavarde dit venir de Montpellier, elle devait diner au Connétable chez l'ex-femme de Michel Fanon que j'ai connu comme copain de Boby Lapointe.
La sensualité vague du poisson qui se défile à la moindre onde de choc et la sexualité marquée d'une bête des bois qui protège son territoire, drôle de liaison. Quelques heures se passent sans que ni l'un ni l'autre ne se départissent de ses gardes fous.

jeudi, septembre 13, 2007

L'amant

Que dire d'un amant qui arrive ivre mort après un long voyage, que vous laissez ronfler quelques heures, qui s'évertue sans succès à vous prouver sa flamme, pour s'assouvir au matin, et disparaitre.

lundi, septembre 10, 2007

Deauville Festival

"The dead girl" remporte le Grand Prix du 33e festival de Deauville
AFP - Il y a 14 heures
DEAUVILLE (AFP) — Le thriller "The dead girl" de Karen Moncrieff a remporté dimanche soir le Grand Prix du 33e festival du cinéma américain de Deauville. ...
"The Dead Girl" de K. Moncrieff reçoit le grand prix du festival ... La Presse Canadienne
Festival de Deauville : The Dead Girl obtient le Grand Prix du Jury EparSa Magazine
Deauville récompense "The Dead Girl" TF1

Afin de faire une petite promenade de santé, je pousse jusqu'au lieu où s'agglomère des badeauds qui attendent depuis trois heures une invitation de dernière minute. J'arrive à point pour en recevoir, il ne sera pas dit que je n'aurais pas assisté à ce festival. Le quidam regarde les invités, lesquels vont regarder les vedettes qui passent sur le tapis rouge. Les stars sont si bien gardées, et pas un regard de droite et de gauche pour le public qui sèche sous le soleil.

Trouville avait retrouvé ses tons d'automne, la joyeuse bande bariolée jusqu'à une orgie de couleurs en ce qui concerne les québécoises, on était un peu triste de les avoir accompagnés jusqu'à l'heure de l'autobus pour Orly. Entre eux, il y eut même des pleurs, souvent séparés jusqu'à l'occasion d'un autre festival.

Deux mondes différents, une foule de fans pour des actrices maquillées papier glacé par des pros, et un caravansérail en désordre pour les gens du voyage en charter.
L'un d'eux me dit: "C'était bien que vous soyez présente!- ça ne vous dérange pas les petites vieilles? - Non, au contraire! Nous, on aime bien ça, c'est la sagesse!"

samedi, septembre 08, 2007

un court documentaire au festival de trouville

 



j'ai rencontré les réalisateurs de sorbonne interdite à trouville. c'est un couple israélo-allemand qui vit et travaille à paris. vous trouverez plus d'informations sur anke zeugner et adrian ruchwald sur leur site personnel taad.info

les deux québécois qui rient

Depuis une semaine, je n'arrête pas de rire: avant, pendant, et après le tournage, avec Simon et Carol. Les Québécois s'amusent de tout et de rien, avec des gens plus pragmatiques et sérieux, au bout de cinq minutes j'étouffe, je dois sortir, je manque d'air.
Et le public qui vous demande compte de tout: comment, pourquoi, avec qui, quand? Je ne sais quoi répondre, comme s'il prenait possession de moi, dès que l'on s'expose c'est comme ça, il ne me viendrait pa à l'idée de leur demander combien ils gagnent, d'autant qu'il se protègent de l'indiscrétion, Comment font le hommes politiques harangués par la foule, il leur faut des nerfs d'acier.

drole de coincidence!


Je viens de tourner un "docuMenteur" où je parle de mes fantômes, et sur Myspace la photo que voilà apparaît, c'est Sternberg qui m'avait initiée au Jazz qu'il adorait, elle a été mise par qui?

vendredi, septembre 07, 2007

à boire

Lorsqu'on m'offre à boire je prend du lait, je ne dis pas la tête du garçon du bar quand il voit un québécois demander ce breuvage, mes lascars se refilent la commission pour ne pas avoir honte...

jeudi, septembre 06, 2007

Le hongrois


Le jeune homme qui a fait un film sur son errance en tant que SDF, Toth Csaba realisateur de "Blue Hotel" est comme un chat de gouttière sur ce festival du court, il court partout, a des yeux dans le dos, et ne manque pas de vous demander la signification d'un mot s'il n'a pas compris, avec son énergie de loup affamé il réunit les bonnes volontés auttour de lui, toujours entouré de ravissantes jeunes femmes, et il me prend la main pour me guider dans le noir des salles obscures: "Voilà, on est arrivés à la maison!" ( lorsqu'il trouve sa rangée). Cela me touche car ma love storie est toujours à Budapest, j'ai l'impression que par cette entremise d'un ange du pays, l'autre ne m'a pas tout à fait quittée.

http://fr.youtube.com/watch?v=2FE-UIChNMk

mercredi, septembre 05, 2007

Le pré

J'étais morte de fatigue de ne pouvoir dormir à cause d'un abcès dentaire allié à un tournage "DocuMenteur" l"idée est séduisante de parler de soi dans un contexte distordu telle une maison hantée. Nous avons fait équipe dans une ravissante chaumière isolée avec Sophie Dupuis, Simon Laganière, Marc Andreoni, Carol Courchesne et moi. Le bonheur dans les prés, la vache allaitant son veau était attentive à nos déplacements pour la création de "La mort vous aime aussi".

mardi, septembre 04, 2007

Se prendre en main, deux doigts en moins.

C'est l'histoire de François. Un jeune de la rue.
Après avoir été mordu par son chien, son meilleur ami, il se voit obligé de prendre une grande décision. Doit-il se défaire de son animal ?

Un film de Montrèal réalisé par Simon Laganière.
D'une durée 5 minute, ce film a été réalisé en octobre 2005.

www.lesfreresGoyette.com/simon

Blue Hotel un court-métrage, style cinéma vérité

http://fr.youtube.com/watch?v=2FE-UIChNMk

Venant de Hongrie, Csaba Toth a choisi l'errance. Il s'accompagne dans ses trajets d'une caméra super 8 et nous fait partager son point de vue. Routes, squattes, manches, places et recoins de ville se succèdent et les contacts, souvent rudes, s'adressent à nous. Un parcours avec pour seul point d'attache la caméra.

lundi, septembre 03, 2007

La mimique

Je m'étais tellement habituée à Walter, qu'à la moindre de ses mimiques, je riais déjà!

dimanche, septembre 02, 2007

Toujours à Trouville

Lundi 3 septembre

Journée Abitibi Témiscamingue

18h00 : Projection Festival du Documenteur au Village

20h00 : Long métrage Rien sans pennes

de Marc Girard au cinéma

22h00 : Concert de Geneviève et Matthieu

Fenêtre sur l’Abitibi-Témiscamingue
Un ciel extraordinairement bleu le jour et de féeriques aurores boréales certaines nuits. Voilà l’Abitibi-Témiscamingue. Un paysage tout entier façonné par le passage des glaciers. Réputée pour ses grands espaces, ses forêts giboyeuses et ses lacs poissonneux, l’Abitibi-Témiscamingue (environ 650 km de Montréal) est un immense territoire de 65 000 km2 pour 150 000 habitants. Parcourue d’un réseau de plus de 3 500 kilomètres de sentiers de motoneige parmi les plus beaux du Québec et parsemée d’une multitude de pourvoiries la région se dévoile aux voyageurs en quête d’authenticité et de quiétude. L’Abitibi-Témiscamingue, c’est un patrimoine unique. Une culture abitibienne et témiscamienne.

Parmi ses beautés sauvages, nous avons récolté trois spécimens à l’image de la folie, de l’éclectisme et de la sensibilité des habitants de cette magnifique région…

Festival du documenteur

Ce sont de fieffés menteurs. De sympathiques imposteurs qui vous feront avaler avec délice et plaisir la plus éhontée des « menterie ». Parce qu’elle sera apprêtée avec soin…

Le festival du DocuMenteur de l’Abitibi-Témiscamingue, c’est trois soirées de projections en plein air de faux documentaires de calibre national et international. C’est aussi un concours de création où des équipes de vidéastes doivent relever le défi de réaliser un documenteur local en 72 heures (on adore !). Cette semaine, ils sont parmi nous. Et en plus de vous offrir leurs plus somptueux bobards en brochette, ils vous préparent un petit « fourré » à la sauce Normande…

Surtout, souvenez-vous que…Toute vérité n’est pas bonne à dire !

Marc Girard… à vol d’oiseau
Jutra du meilleur documentaire en 2003, Rien sans pennes n’est autre qu’une ode à la nature. Tourné en Estrie (une autre belle région du Québec qu’on vous fera certainement visiter un jour!) mais réalisé par un Abitibien de souche, Marc Girard, ce film somptueux feuillette le journal d’une relation toute particulière et rarement vu sur grand écran. L’intime lien qui unit un faucon à son fauconnier. Ou l’inverse ! Un film fin et sensible qui pose un regard frais mais vrai sur notre relation à la vie. La nôtre et celle qui nous entoure.

Quelque part entre Baraka et La marche de l’empereur…

Geneviève et Matthieu
« À tout prendre, avoir le choix entre les absurdités involontaires répandues sur les ondes FM et celles, tout à fait volontaires, des chansons rose bonbon floues du duo abitibien Geneviève et Matthieu, je prends volontiers ces dernières. Et n’ayez crainte…G et M demeurent tout aussi ludiques dans leur approche de la création. Et ces chansonnettes enfantines pour adultes, même les plus étranges arrivent à s’immiscer, pour notre plus grand plaisir, dans nos cerveaux trépignant de bonheur d’avoir la vie si facile. Avec Geneviève et Matthieu, c’est congé de devoirs pour tout le monde! Et si ce n’est pas assez pour vous faire crier de joie, je me demande

bien ce que ça vous prend… »

Éric Parazelli – Journal VOIR - Montréal

Le pilon

J'apprends par mon frère Jean-Pierre Théolier que son ex-éditeur
Calmann-Levy va détruire (au "pilon") le stock restant de la
"RESIDENCE"!!!
si le SDH a été crée ça sera (au moins) pour sauver
la RESIDENCE !!! le pilon ? "l'un des sujets les plus tabous du monde de l'édition"
http://livres.lexpress.fr/dossiers.asp?idc=9601&idR=4
RESIDENCE est sorti en 2004 chez Calmann-Levy.
Quelques réactions_

"Résidence" n'est PAS extrêmement ambitieux, il est extrêmement réussi.
hypnotique, décalé-modifié, en ce qui me concerne je n'ai pas
l'impression d'avoir lu ça depuis… en tous cas, aucun contemporain n'a
jamais réussi un truc pareil. magique et monstrueux et INSPIRÉ. Y a
rien
de plus chiant que ce genre de roman, sauf quand, une fois tous les
cinquante ans, quelqu'un en réussit un."

VIRGINIE DESPENTES sur la page des réactions de l'article de Romaric
Sangars dans Chronicart quand ILS faisaient leur boulot (avant la
"couv2merde" avec Beigbedouille...)

"RESIDENCE" Calmann-Lévy" (...) L’histoire est celle de la descente aux enfers d’un personnage
-double de l’auteur- portant le nom d’une défaite : Sedan. Passant
l’essentiel de son existence dans les rades d’une ville de l’ouest à
divaguer sur Baudelaire, Daumal, Guénon et la chute de la civilisation
occidentale avec ses amis (aussi marginaux-junkies-alcooliques que
lui),
Sedan s’enfonce dans la folie et l’addiction après le bref interlude
amoureux d’une liaison avec Florence Bergamme, future femme de son
meilleur ami. Une seconde dimension se développe parallèlement à la
première dans laquelle interviennent la "Brigade des Sentiments", les
"Présences" et toute une technocratie au service du Prince (Satan) qui
contrôle la "Résidence", nom de code de la société contemporaine.
Sylvain Rabeau, l’architecte de la maison des Bergamme construite au
dix-huitième, est rappelé des morts au service du Prince afin
d’éliminer
Sedan et ses amis, alors que l’entité de la maison baroque est peu à
peu
élucidée comme création diabolique poussant ses habitants à la folie et
au suicide.
La narration, complètement dynamitée, mêle sans ambages les deux
dimensions et leurs narrateurs, narrateurs intradiégétiques ou
extradiégétiques, alors même que Sedan écrit un roman suivant des
techniques appliquées par Théolier qui apparaît lui-même comme
personnage dans la fiction. Intégrant aussi dans le texte journal de
voyage, lettres, messages de répondeur téléphonique, et faisant suivre
les trois segments du roman par des annexes où un personnage de la
fiction écrit une préface au roman de Sedan et où Théolier s’explique
lui-même sur son ,,uvre, on assiste à la mise en place d’une écriture
totalement schizophrène mêlant réalité, fiction et ultra-réalisme
fictionnel, à la manière d’un Danielewski. S’il y a tout au long de
cette descente aux enfers écrite sous amphétamines, on l’aura compris,
la volonté manifeste d’élaborer une esthétique du chaos...(...)".Romaric Sangar - source = chronicart.com
et le chapeau de l'article de Pierre-Marie Bodeven (un dandy de Nantes)
"A défaut d'être un succès de librairie, ce gros roman de 520 pages peut prétendre sans l'ombre d'un doute au qualificatif (galvaudé) d'OVNI. Plus même c'est un vaisseau amiral extra-terrestre en provenance
directe d'une dimension parallèle."
http://www.webzinemaker.com/admi/m6/page.php3?num_web=1553&rubr=4&id=226088
voilà pour vous procurer le livre-monde de JP au prix dérisoire de 5 €
"A défaut d'être un succès de librairie, " ceci expliquant cela...

samedi, septembre 01, 2007

émotion au village off-courts Trouville

Depuis deux jours je vois des films de femmes, elles ne sont pas inhibées, ça fait du bien, elles sont à la fois dans l'énergie et la fraîcheur du dire juste.

Point de vue du Hamac (Benauge)

Le mur


Trouville, la vieille comédienne

Je ne voulais pas aller au festival du court, afin de ne pas m'exposer comme une vieille comédienne en recherche de reconnaissance auprès de jeunes cinéastes ce qui me donnait l'horrible sentiment de régresser, mais je n'avais rien à faire à Paris, la période estivale n'est pas terminée pour mes rares connaissances, alors pourquoi se priver du plein air, de voir des films, et de rester sur l'énergie, aussi petite soit-elle, d'interprète, si on me le demande gentiment. Cela ne sera pas plus artificiel que de faire semblant d'être occupée ailleurs. De plus, le bouche à oreille fonctionne depuis que je me suis commise dans 3 kinos les années précédentes, j'ai moins sensation de faire tapisserie au bar du village.

vendredi, août 31, 2007

Petite annonce dans l'Obs (1982)

"Rêve d'un compagnonage masculin sous le signe du chiffre 7, 7 h. 7 jours ou 7 ans. écrire journal réf. 902 90" Parmi une centaine de réponses, deux hommes ont répondu de concert en pondant un canular, j'ai appris plus tard que c'était deux proches: Devinez lesquels?.....om/post-edit.g?blogID=7549696&postID=5793752724434122050

d'après Jacques Sternberg


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off-courts Trouville

On nous chasse les mouettes! Heureusement, chaque septembre, les Québécois arrivent, kinoïstes de surcroit! Deauville sera huppée de stars hollyvoodiennnes, à Trouville sévira le jean délavé des migrateurs de l'atlantique. Un loup affamé est un bien meilleur amant. Et sur fond de mer ces cinéastes nomades se feront les griffes, le bec et le ramage.

Parlez moi d'amour!

L'idée qu'il puisse se pencher sur moi me mord le sexe. Il parle comme les enfants: "J'ai mal dans mon ventre!" Cela me rappelle un petit garçon que sa mère conduisait chez le psy:" Que lui as tu dis?- J'ai dis que j'avais mal de toi, maman!"

mercredi, août 29, 2007

Serais-je à l'aube d'un nouvel amour, ou simplement révolutionnée par des sens endormis depuis si longtemps!

Milshtein Swy




Milshtein
[] Lieu : Orangerie du Sénat et Jardin du Luxembourg - Paris Dates : du 08 Août 2007 au 30 Invité par le Sénat pour une exposition d'été dans l'Orangerie du Jardin du Luxembourg, Zwy Milshtein (1934) a pensé à une exposition joyeuse et drôle qui convoque des fées et des lutins, des dragons et des balais magiques, un hommage à Harry Potter, à toutes les Morgane, Mélusine, Viviane... Il a ramené de son atelier où elles viennent souvent le visiter une centaine d'oeuvres qui témoignent de leur permanente présence dans l'esprit de ceux qui savent demeurer enfant, comme se doit de l'être le grand artiste qu'il est.

"Quand est-ce que tu as eu le temps de faire tout ça? Tu as travailler comme un fou?
- Oui! Mais quand je ne travailles pas, c'est aussi comme un fou!
(La fée siamoise ou les remèdes hivernaux)

Benauge, dernier round

La délicieuse M.A a eut 94 ans, elle devient la doyenne du coin, on a mangé les succulentes tomates offertes par sa voisine, et rissolées durant deux heures au four.
Moment de méditation lorsque mon hôte petit-déjeunant, ouvre sa pelouse aux agnelles qui viennent d'accoucher et se protègent du soleil avec leurs petits sous son noisetier. J'y prélève la poignée d'oméga 3, et secoue le prunier pour notre ration de fruits du jour à même l'arbre. Puis, la tyrannie sadornique, caustique, sadique et drolatique, bref tout en "ique", du patron qui s'évertue à nous fustiger au long du jour afin que nul des habitants du hameau et des environs n'ignorât son pouvoir de séduction. Hors son bricolage maison incessant, nous étions les uns chez les autres pour la rumeur en live, un flux permanent d'histoires et de rires...J'entends gueuler: Tu n'es pas une esclave, tu es mon invitée! Entre ordres et contre ordres je me mets en pilotage automatique, obéissant telle un enfant qui apprend, ce qui me repose et m'évite de penser.
Il m'a rallongé de huit jours mon séjour afin que l'une de ses amies puisse m'enlever pour aller voir des films au festival de Gindou: Alphaville de Jean-Luc Godard, Eddie Constantine y joue son rôle du légendaire Lemy Caution, il y a laissé sa peau de star, son public commercial ne lui a pas pardonné cette traîtrise avec la nouvelle vague. Les femmes de Godard sont toutes robotisées dans leurs blouses d'infirmières ultra sexy pour aimer le client dans ces structures déshumanisées. Anna Karina, belle et douce est l'espionne dont tombe amoureux le héros: "Pourquoi les gens ici sont-ils si tristes- Parce qu'ils manquent d'électricité!" C'est troublant de modernité ce film futuriste, nos centrales nucléaires prenant la tangente, nous gratifiant au passages du petit cancer des familles.
Il y a eu un simulacre de mariage. Je jalousais le camping-car d'un allemand inconnu, on lui intimât l'ordre de me raccompagner à la mer, il nous invitât à dîner dans son vieux moulin et se plia au jeu des photos souvenirs dans une ravissante petite église mes amis facétieux trouvèrent un encensoir.
Un voisin m'a invitée à la fête des boulistes. Une jeune femme y dansait telle une fée au milieu d'enfants accrochés à sa mini-jupe virevoltant avec frénésie. Une petite de trois ans était en transe. Seule cette femme m'a fait tourner, ses jambes nues et mes épaules qui se dénudaient selon les passes, on devait faire un drôle d'attelage!
En guise d'adieu mon hôte m'emmena dire au revoir aux voisins en me faisant goûter une figue de chacun des figuiers du voisinage.
Dès sur le quai de la gare, la morosité citadine m'a reprise, j'ai même quelques larmes qui ont perlé arrivée à la Gare d'Austertitz.
Tel le brame d'un cerf d'une forêt lointaine chaque appel de l'homme me cause une déflagration viscérale, un tel naturel dans l'expression de ses sentiments.