samedi, février 28, 2009

Quand il n'y a rien à dire, c'est qu'il y a trop à faire: Comment se dépatouiller de soi et des autres?

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LE Festival de Clermont-Ferrand c’est la rentrée et toujours le début d’une nouvelle année… Et bien si 2009 est à l’image de Clermont, nous pouvons partir le cœur léger pour de nouvelles aventures. De bien belles rencontres et pas mal de nouveaux projets sont au menu.

La 10e édition de Off-Courts Trouville commence maintenant!


Les 27e Rendez-vous du cinéma québécois – Montréal 18-28/02
Accompagnés d’une délégation de cinéastes et de musiciens nous vous y proposons de lancer les festivités avec deux événements :

1) Jeudi 26 février 2009 à 17h à la Grande bibliothèque
Un programme de courts de 90 minutes mettant en lumière notre aventure de création cinématographique.
Des films produits pendant, par ou avec la collaboration d'Off au fil des ans.
2) Et à 23h à l'Espace Cocktail de la Cinémathèque québécoise un concert de Dinner at the Thompson's
Une somptueuse orgie musicale. Ça groove et ça réchauffe!

Venez nombreux. On a bien envie de vous voir...
www.rvcq.com
dinner at the thompson's

IMPORT / EXPORT #5
C’est aussi à Montréal que nous allons tourner le prochain opus de la 5e saison d’Import/Export, notre projet de production transatlantique
Stéphanie Dallant, réalisatrice normande, y va pour son 2e court métrage entourée d’une équipe 100% Québec. Bien sûr, la talentueuse Pauline C. n’est pas loin!
Des photos du tournage dans notre prochaine lettre.

OFFCAST
En septembre dernier, une équipe de SHORTS TV est venu réaliser un reportage sur notre KinoLab... Merci et beau travail !
Avec leur aimable autorisation, nous vous proposons aujourd’hui ces 11’ de reportage en PodCast. Abonnez vous ici.
www.shortstv.fr
www.kino00.com

APPEL pour APPLE !
Le Musée de l’informatique et SVM Mac organisent à partir du 8 avril une grande exposition à l’occasion des 25 ans de Apple et des 20 ans de SVM Mac.
Nous vous proposons donc un exercice de style :
# Nous regarderons tous les films (maxi 8’) que vous nous enverrez et qui mettent en scène un MAC. Date limite : 1er mars 2009
# Les films sélectionnés seront diffusés durant l’expo qui se tiendra à la Grande Arche de la Défense. Une grande fête de lancement est prévue.
# À gagner : des abonnements à SVM Mac et une invitation VIP dans le Lab, KinoWorld, de notre 10e édition!

Fiche d'inscription
www.museeinformatique.fr
www.svmmac.fr
concours@off-courts.com

vendredi, février 27, 2009

Les vampires sont revenus

D'ici à ce que les banques viennent nous chercher des puces sous nos matelas! Il va falloir se remettre au bas de laine!

mercredi, février 25, 2009

Le NVF demandant pardon pour arrêter son blog htt://walterlewino.unblog.fr/a-propos/



NVF STORY 25 février, 2009
Posté par walterlewino dans : Non classé , 2 commentaires

Merci pour tous vos regrets
Est-ce que vous pensez que je ne vais pas regretter :
L’agressivité revigorante de Marc
La poétique dépression de Crétine
Le solide bon sens de Xavier
L’amour-haine de Helga pour son mari
La grande culture de Sani
Plume ce poète de la contre-culture
Et tant d’autres, tous ces intermittents du spectacle lewinesque, que je ne peux citer tant ils sont nombreux
Que penser de plus de toutes ces belles gravures qui ont rêvé de connaître une seconde vie que je n’ai plus le courage de leur offrir.

Comme promis voici l’amusante dérive qui a conduit le petit Walter Edmond Léonce Lewino à de devenir un Noble Vieillard Facétieux, avec en prime un de ses récents portraits.

Fils du peintre et astrologue anglais, Walter Affroville Lewino, et petit-fils de Léonce Tobo, créateur des syndicats ouvriers de Boulogne-sur-Mer.

Porte, en second rang, les prénoms de ses deux oncles maternels morts au champ d’honneur en 1915, Edmond et Léonce.

A évité la racaille anti-sémite en 1941 en s’évadant de France par l’Espagne et en gagnant l’Angleterre.

En a profité pour se rappeler au bon souvenir des nazis à 70 reprises, grâce à des bombardiers gentiment mis à la disposition des Français Libres par la Royal Air Force.

En fut récompensé par la Légion d’honneur, la Médaille militaire, quatre citations à sa Croix de guerre et 5 000 francs pour reprendre ses études et passer son bac.

Fut longtemps, et fièrement, correcteur d’imprimerie (Journal officiel, Combat, l’Equipe, Les Lettres françaises…)

Puis, sous le pseudonyme de Didier Mazeau, devint le mathématicien du tiercé et, sous celui de Pierre Talbero, le premier astrologue hippique. Auteur, au passage, du mémorable Guide du tiercé, les 44 recettes gagnantes, chez Albin Michel, son best-seller.

Bascula enfin dans un journalisme plus sérieux (Arts, France Observateur, l’Express, le Point, le Nouvel Observateur où il approcha des sommets avec le titre de rédacteur en chef adjoint).

Y fut moins apprécié pour son talent dérangeant que pour son aptitude à verser quelque fantaisie au cœur de lecteurs saisis par la langueur estivale : « les Jeux du Point », « les Tests du Nouvel Observateur ».

Parallèlement, a bricolé à la télé sans en tirer une grande satisfaction.

Fut une grande victime de l’urbanisme parisien, trois des maisons qu’il y habita, sur cinq, ont été détruites.

A fréquenté d’assez près, Pierre Mendès France, Romain Gary, Nicolas de Staël, Alexandre Vialatte, Jean Dubuffet, Guy Debord et quelques personnalités de moindre calibre.

Son œuvre de romancier se résume à une douzaine d’ouvrages dont certains connurent un beau succès d’estime et une modeste réussite commerciale. Il y expérimenta tour à tour les dialogues indirectes, les collages, les contre-chutes, les incipits et l’hyperhypotaxe. Ils lui ont valu trois petits prix littéraires. Comment leur échapper ?

A écrit plusieurs scénarios de cinéma qui ont laissé la profession indifférente. S’en est consolé en inventant un jeu de stratégie, le Shootball, qui aux dires de spécialistes offre autant de possibilités que les échecs.

A consacré sa retraite en Noble Vieillard Facétieux avec un blog quotidien et ininterrompu qui compte un certain nombre de groupies.

Ce long périple lui a, toutefois, laissé le loisir de concevoir deux enfants et de les élever avec leur mère à peu près correctement.

dimanche, février 22, 2009

Dimanche de plein air



Réveillée à cinq heures du matin, je n'ai pas eu le masochisme de faire le pied de grue devant le grand Palais
Arrivée à 13h, on nous a annoncé qu'il y aurait quatre heures et demi de queue, pour tenir face à une légère bise nous sommes redescendues à la station de métro acheter un chocolat chaud pour nos voisins. Une femme ressemblait étrangement à Bernadette Laffont: C'est émotionnel, cet engouement pour voir l'expo, un si grand artiste! Ce qui me touchait c'était d'imaginer un couple qui a duré quarante-ans, homo de surcroit, comme si deux hommes ne pouvait pas être fidèles l'un à l'autre. Derrière moi, une jeune stagiaire entrevue lors de la vente de L'Art Nègre par Guy Loudmer. De l'autre côté du Palais, une autre queue, celle des VIP, il n'ont gagné qu'une heure sur nous. Quelques piétinements afin de réchauffer les pieds.
Malgré leur richesse, le raffinement et l'élégance du duo, (Pierre Bergé et Yves Saint Laurent) ne sont pas pas démentis par la profusion d'objets dans leur vie et à l'exposition.

Rien n'est plus beau qu'un corps nu! La seule vraie parure d'une femme est celle des bras de l'homme qu'elle aime! Si elle n'a pas cette chance, je suis là!
J'aimerais redevenir jeune, j'ai eu de lourdes responsabilités très tôt, j'aimerai pouvoir faire des bêtises.
La Callas n'est pas forcément la meilleure chanteuse, mais c'est la mieux! Quand elle chante, son émotion, elle la sous-entend!

"Qu'est ce qui vous fait le plus peur?- La solitude! Qu'est-ce que vous aimez le plus?-Dormir avec les gens que j'aime!" (Yves Saint Laurent dans une vidéo diffusée durant l'expo, c'est la voix de la Callas qui nous accompagne durant la visite)

samedi, février 21, 2009

Ah! Les comédiennes!

J'avais hâte de voir Le bal des actrices, de Maiwenn. On sait que les actrices doivent savoir pleurer, des castings humiliants leur en donnent l'occasion. Et aussi qu'elles doivent savoir chanter et danser avec glamour, elles s'éxécutent avec adresse et charme. Mais le visage le plus photogénique reste celui de la voyeuse, la réalisatrice Maiwenn, dans une scène d'autodérision toutes le lui reprochent, de s'être servi d'elles pour régler des comptes avec son égo de comédienne qui feint ne plus vouloir l'être. Tout est un peu répétitif et systématique.L'affiche est superbe!

Ce n'est pas nous qui avons raison de la folie, c'est elle qui a raison de nous!

Très beau reportage sur le JT de la 2 à midi. Vivre à la folie Il n'y a pas assez de place dans les hôpitaux, et le manque de personnel, alors on incarcère les malades mentaux en prison, même s'ils ne sont pas plus potentionnellement dangereux qu'un chauffard.

Frédéric Cousseau

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sélection du film ROUGE NOWA HUTA
au festival Cinéma du Réel (du 5 au 17 mars), au Centre Pompidou à Paris.

Les projections auront lieu :
* Vendredi 6 mars, à 16h45, Petite Salle
* Dimanche 8 mars, à 13h30, Cinéma 1
* Lundi 9 mars, à 11h, Centre Wallonie Bruxelles

Infos sur le film :
http://nofilm.free.fr * Vendredi 6 mars, à 16h45, Petite Salle
* Dimanche 8 mars, à 13h30, Cinéma 1
* Lundi 9 mars, à 11h, Centre Wallonie Bruxelles

Nous serons heureux de vous y retrouver,

Blandine Huk et Frédéric Cousseau

Cinéma du Réel
5 au 17 mars
Centre Pompidou
http://www.cinemadureel.org

Infos sur le film :
http://nofilm.free.fr

jeudi, février 19, 2009



Je ne connais ni l'auteur, ni son livre, mais j'aime beaucoup le titre.

L'Alliance française Pierre Oster

Paysage du tout Le charme de la musicalité de langues différentes à joué. Sept élèves de L'Alliance ont traduit et lu chacun dans leur langue respective les poèmes que l'auteur était géné de nous lire en français. Je n'ai jamis rien compris en poésie, seule la sonorité des voix m'émeut

Gabin, il faut le mériter, attendre jusqu'au cinéclub de minuit pour voir "La Marie du port"

mercredi, février 18, 2009

Cinéma du Réel

Shadi, de Maryam Khakipour
57' - France - Prod: Play Film 2008

Une troupe comique de Téhéran, chassée de son théâtre, se retrouve à la rue. Émue par le destin des « ouvriers de joie » Ariane Mnouchkine les invite. Shadi se bat pour que son mari lui signe une « autorisation de sortie ». À Paris, la rencontre avec Ariane Mouchkine inquiète le metteur en scène de la troupe...

Panorama Français
Un état des lieux du meilleur de la production française de l’année projeté en présence des auteurs

Séances
Mercredi 11 mars 2009 à 13h30 – Cinéma 1
Jeudi 12 mars 2009 à 21h15 – Petite Salle en présence de la réalisatrice
Samedi 14 mars 2009 à 11h45 – Cinéma 1
Cinéma 1
accès par la mezzanine, au niveau de l’entrée de la Bibliothèque publique d’information
(attention, l’entrée de la Bibliothèque, rue du Renard, ne permet pas d’accèder à cette salle)
Petite Salle
niveau -1
http://www.cinereel.org

Magic Cinéma Cinéma de Bobigny partenaire du Cinéma du Réel
Le film Shadi sera présenté à la suite du premier film de Maryam Khakipour, Siah Bâzi, les ouvriers de joie, racontant la fermeture du plus ancien théâtre de Téhéran où se produisait une des dernières troupes de commedia dell’arte iranienne.
Mercredi 25 mars 2009 à 19h en présence de la réalisatrice
Centre commercial Bobigny 2, Rue du Chemin vert, 93000 Bobigny
Tél. 01 41 60 12 34
http://www.magic-cinema.fr

Solo

C'est impossible de voyager seule, on est pénalisée, il faut payer une chambre single. Au Club Med, bien que cela prêtait parfois à des discutions, on vous imposait une compagne de chambre, et vogue la semaine!
Depuis le temps que je rêve d'une croisière, sans partenaire, pas d'horizon!

La télé dans tous ses états

Je commence à comprendre celles de mes copines qui gardent la télé ouverte jour et nuit, c'est mieux que de prendre des tranquillisants. Il faut bien mettre le nez dehors de temps à autre, quitte à être assaillie par ses pensées. Vaut-il mieux faire le deuil d'un amour fou, que d'être rattrapée par l'âge, fut-il celui de ses artères.

lalalala http://lalalala.org/ours.html

L'éditorial de janvier et février 2009
La surprise de
janvier et février 2009

Elle a chanté les mots de Gainsbourg. Elle a déclamé les phrases de Marivaux. Elle a dit les dialogues de Rivette. Et bien que les textes des chansons de son dernier album, qu'elle a pour la première fois écrits elle-même, soient plutôt mauvais, son métier, sa vie témoignent d'un certain amour et d'une certaine connaissance de la chose écrite. Or de quoi parle-t-elle, Jane Birkin, lorsqu'elle est amenée à commenter, au bord des larmes, les chansons d'Abd Al Malik qu'elle a elle-même choisi d'inviter lors d'une émission de télévision récente qui se rêve une sorte de Grand Echiquier moderne (1) ? De la beauté des phrases. De la finesse du choix des mots. En un mot, de la grandeur du style d'un "poète". Qu'on en juge : "Je m'souviens, maman qui nous a élevés toute seule, nous réveillait pour l’école quand on était gamins, elle écoutait la radio en pleurant notre pain, et puis après elle allait au travail dans le froid, la nuit, ça c’est du lourd / Ou le père de Majid qui a travaillé toutes ces années de ses mains, dehors, qu’il neige, qu’il vente, qu’il fasse soleil, sans jamais se plaindre, ça c’est du lourd / Et puis t'as tous ces gens qui sont venus en France parce qu’ils avaient un rêve et même si leur quotidien après il a plus ressemblé à un cauchemar, ils ont toujours su rester dignes, ils n'ont jamais basculé dans le ressentiment, ça c’est du lourd, c’est violent / Et puis t'as tous les autres qui se lèvent comme ça, tard dans la journée, qui se grattent les bourses, je parle des deux, celles qui font référence aux thunes, du genre “la fin justifie les moyens” et celles qui font référence aux filles, celles avec lesquelles ils essaient de voir si y’a moyen, ça c’est pas du lourd." L'indigence de ce texte est telle que l'on s'interroge : est-ce par un effet de discrimination positive que Jane Birkin trouve cette langue si belle ? Autrement dit, est-ce le contexte (chanson écrite par un "jeune des quartiers", c'est-à-dire un jeune homme issu de l'immigration et appartenant à une classe sociale défavorisée) qui donne sa "beauté" au texte ? Autrement dit, la réaction de Jane Birkin n'est-elle pas tout simplement une sorte de préjugé de classe nouvelle manière (c'est-à-dire inversé et racialisé) : non plus "C'est un voyou parce qu'il est pauvre", mais "C'est un génie parce qu'il est issu de la diversité", comme on dit en novlangue ? Peut-être. Mais la découverte inopinée d'une chanson de Michel Bühler (dans l'interprétation de Natacha Ezdra) à peu près au même moment que "C'est du lourd" d'Abd Al Malik, vient rappeler que, quelle que soit l'obsession sociale ou politique du jour, la bien--pensance est toujours une massacreuse de style, elle qui fait croire au pauvre auteur qu'il lui suffit d'ouvrir son robinet à bons sentiments pour qu'un texte existe. Qu'on en juge : "Vulgaire, tu vois, pour moi / C'est pas bouffer ses nouilles avec ses doigts / Péter au bal de la duchesse / Ou t'foutre la main aux fesses / Mais c'est d'répandre l'idée abjecte / Que la méd'cine ça s'achète / Qu'y'en a, donc, une pour les rupins / Puis une autre, pour les chiens. / C'est polluer les terres d'nos rejetons mignons / Avec une culture faite pour piquer leur pognon / C'est leur faire croire, aux p'tits sans défense et tout beaux / Qu'le bonheur, c'est Barbie, Coca, Mickey, Mc Do / Vulgaire c'est m'imposer, sous couvert de commerce / D'la barbaque bourrée d'hormones les plus diverses / C'est breveter la vie, prendre l'eau, bientôt l'air / Pour en tirer profit... Ca c'est vulgaire."
Alors oui, Abd Al Malik a parfaitement réussi sa grande entrée dans la monde de la Chanson. Seulement, malgré les augustes parrains qui l'ont adoubé (Jouannest, Gréco, Goraguer etc.) et ceux qu'il s'est donné lui-même (Reggiani, Nougaro etc.), c'est par la porte Yves Duteil ("Prendre un enfant par la main"), Cali ("Résistance"), Soeur Sourire ("Dominique"), ou encore Gérard Lenorman ("Si j'étais président") qu'il s'est imposé. Très loin de Brel. Mille fois plus loin encore de Dante (titre de l'album d'Abd Al Malik), dont on a quelques scrupules à évoquer le nom en telle compagnie - mais tout proche de la tragi-comédie (humaine). Car si l'on s'amuse un peu, au début, de voir certains prendre le plomb pour de l'or, le style larmoyant CM1 pour un style véritable, très vite la terreur et les larmes pointent face à un monde où bien-pensance et bons sentiments sont les seuls critères de jugement d'une oeuvre. Tenez à Juliette Gréco, à Jane Birkin et à la quasi totalité de la presse française le discours (politique, social) qu'elles ont envie d'entendre, et elles oublieront sur le champ la nullité de votre écriture. Pire : elles la trouveront belle, complexe, digne des plus grands poètes. L'idéologie comme seule manière d'écouter une chanson / ça c'est pas du lourd / ça c'est vulgaire.

dimanche, février 15, 2009

J'ai des doutes! Raymond Devos

J'ai des doutes

(L'artiste entre, tenant d'une main, une chaise, de l'autre sa guitare.)

J'ai des doutes !...J'ai des doutes !..Hier soir, en rentrant dans mes foyers plus tôt que d'habitude...il y avait quelqu'un dans mes pantoufles...Mon meilleur copain...Si bien que je me demande si quand je ne suis pas là...il ne se sert pas de mes affaires ! J'ai des doutes !...

Je vais vous jouer une étude de Sor. Sor était espagnol de 1778 à...j'ai des doutes !...Ce n'est pas sa pointure ! vous comprenez ?...alors, il la force !...après moi je...Il n'a qu'à s'en payer une paire !

Sor était espagnol de 1778...jusqu'à...sa mort...Après de très belles études...il en a écrit plusieurs très belles aussi...dont la cinquième que je vais vous interpréter.

J'ai horreur qu'on se serve de mes affaires !...Pour cinq francs !...il a une paire de pantoufles...n'importe où !

La Cinquième Etude de Sor première phrase (Instant musical)

...Mon pyjama !... C'est pareil !...depuis qu'il a acheté le même...je ne retrouve plus le mien !...Il s'en sert...quoi !...il n'y a pas de doute !...

La Cinquième Etude de Sor deuxième phrase

...Ma femme ne voulait pas le croire !...Je lui ai dit : "Tu vas voir !...un de ces jours...il va aussi se servir de tes affaires !" Mon vieux, le lendemain, je retrouve son soutien gorge dans la poche de son pardessus !...Il s'en sert, quoi !...il n'y a pas de doute !

La Cinquième Etude de Sor troisième phrase

...Un soir, j'arrive sur le palier, j'entends : "Profitons en pendant qu'il n'est pas là..." Tout ça...Tout ça..."Débarrasse-toi de ton bonhomme de mari, c'est un empêcheur de tourner en rond..." Ah mon vieux...j'entre...je dis à mon copain qui était là : "Oh !...Eh !...Eh !...Baisse un peu la radio, on l'entend d'en bas ! Il s'en sert, quoi !...Il n'y a pas de doute !

La Cinquième Etude de Sor quatrième phrase

...Trois jours après !...J'entre...Je le retrouve dans mon lit en train de fumer une de mes cigarettes ! Je dis à ma femme qui était à côté : "Tu ne peux pas l'empêcher de fumer, non !...Il va brûler mes draps !... Il s'en sert, quoi !... Il n'y a pas de doute !

...Alors !...mes pantoufles !...mon pyjama !...ma radio !...mes cigarettes !...et pourquoi pas ma femme pendant qu'il y est !...

(Il réalise soudain que ce n'est pas seulement de ses affaires que son copain abuse...)

Sixième et dernière phrase de l'Etude de Sor.

Raymond Devos

Doute et vérité (Descartes) sujet du jour d'un café philo
Quand on est aimé, on ne doute de rien!
Quand on aime, on doute de tout!
Douter, c'est tout perdre!
Un ami qui avait le goût des petits bonheurs me disait: Je veux être dupe! Je veux qu'on me dupe!

samedi, février 14, 2009

Il en est de la restauration...

Un petit charme nostalgique pour une célibataire: s'offrir un petit menu à 13 euros 40 pour une cuisine familiale parfaite avec un service plein d'allant et de gentillesse. C'est une récompense que je m'offre les soirs de déroute.

Les Bains Brasserie Ristorante 6-8 rue des Bains Trouville sur Mer
Ouvert toute l'année NON-STOP en saison tél 02 31 88 76 15

L'éloignement soude la mémoire, aucune incidence fâcheuse ne trouble une tendresse partagée

vendredi, février 13, 2009

Daniel Tammet

Le savant autiste Daniel Tammet nous décoiffe avec son ébouriffante mémoire des chiffres, il dit: Je danse avec les chiffres! le 4 c'est comme moi, un timide! Vous êtes le 10, sensible madame Elise Lucet!
On m'avait toujours dit que les mathématiciens étaient des poètes

mercredi, février 11, 2009

Ecrire c'est vivre deux fois (Paul Léautaud)

Faites entrer l'accusé!, l'affaire Gregory: le père, Jean-Marie Villemin: J'avais du chagrin dans les veines!

Pour pleurer il faut boire, sinon le coeur se dessèche! (proverbe africain)

Ma petite partition est trop triste, alors je m'accroche aux mots des autres.

lundi, février 09, 2009

jeudi, février 05, 2009

L'oubli est la condition indispensable de la mémoire. ( Alfred Jarry)

Le problème c'est que ma soeur Suzy disait: Tu es une hémophile du sentiment, tu ne cicatrise pas!

mercredi, février 04, 2009

Le cocktail

Un vernissage se prépare, quelques plats de canapés sur le tréteau recouvert d'une nappe blanche; j'en pique quelques-uns et les avale goulûment. A l'étage en dessous on répète pour une animation, je descends l'escalier pour voir, on me tend une partition mais je ne connais ni l'air qui à l'air très populaire, ni les paroles qui sont dans une langue étrangère du Sud. J'attaque des vocalises sur leur musique de fond, au fur et à mesure j'invente des phrases avec les mots: amour, tendresse, rupture, et tout le trémolo dans la texiture la plus aiguë, ça colle au tempo en contre fond que je n'entends plus, et pour sortir mes graves je finis par :Je m'enlise dans l'étang noir de notre passion! Ayant sorti toutes les possibilités de la gamme, je me réveille.