samedi, mars 31, 2012

Silence elles tournent Maison des Arts à Créteil

Aujourd'hui j'ai vu:
Silent River -Anca Miruna Lazarescu All/Rou. (30mn)
Stitches -Adiya Imri Orr- Israël (16mn)
Qui a tué Natacha? Mylène Sauloy
Invisible-Michal Aviad Israël /àllemagne.
Under Snow-Ulrike Ottinger /Allemagne
Tous en compétition .
Et fait nouveau, je ne sais depuis quand, nous pouvons assister aux discutions sans risquer de rater le coche, une navette nous dépose à la Bastille-Châtelet. En attendant, le gâteau chocolat pour 3 euros est une pure merveille.

Under Snow de Ulrike Ottinger

Année de compétition : 2012
Réalisation : Ulrike Ottinger


Allemagne
2011 | fiction | 1h43
Format | couleur | vostf
Sous-titrage électronique

Scénario : Ulrike Ottinger
Image : Ulrike Ottinger
Montage : Bettina Blickwede
Musique : Yumiko Tanaka
Production : Ulrike Ottinger Filmproduction, ma.ja.de filmproduction
Interprétation : Takamasa Fujima, Kiyotsugu Fujima, Yumiko Tanaka, Yoko Tawada, Hiroomi Fukuzawa, Akemi Takanami, Toru Yoshihara

Au Japon, dans la province enneigée d’Echigo, les habitants vivent ensevelis sous la neige près de la moitié de l’année. En raison de cela, ils ont développé leurs propres us et coutumes dans leur vie quotidienne, les fêtes et les rituels religieux De manière poétique, Ulrike Ottinger nous conduit dans la réalité de ce paysage de neige avec sa beauté et ses conditions de vie austères, suit les traces mythiques des « dieux des routes et des sentiers" , des esprits de la montagne, et nous invite dans le monde féerique d’une belle renarde et son amant.

Depuis toujours nous aimons la naturelle simplicité de Jackie Buet pour annoncer son programme, présenter ses collaborateurs, invités.. C'est avec gentillesse qu 'elle demande aux réalisatrices de formuler la phrase magique: Le 34 eme Festival des Femmes de Créteil est ouvert:
Donc, hier au soir, il a débuté par un court métrage "Tempête dans une chambre à coucher" (Laurence Archadias et Juliette Marchand- France) puis un long métrage "Hot Hot Hot" (Béryl koltz -Lux/Bel/Aus
Ces deux films étant. En compétition, je m'abstiendrai de tout commentaire.

vendredi, mars 30, 2012

(132)*Un trapéziste-comédien est suspendu par les pieds, son visage et son corps sont parfaits, mais sa couleur de peau, ni noire ni blanche, n’est pas sexy. Avec des gestes très gracieux, il se cambre en arrière au point que sa tête rejoint le creux de ses reins, et cela plusieurs fois. Il est entièrement nu, on voit son sexe qui, lui, ne participe pas de l’effort. Qu’en sera-t-il lorsqu’il sera debout devant moi ?
Je rencontre Gilles Durieux dans la rue, il est resté jeune, beau, et me trouve sûrement inchangée puisqu’il me prend par la main. Comme dans un film musical, je joue les danseuses à chaque geste qu’il fait pour m’approcher de lui, laissant traîner mes pieds en pointes, prenant de gracieux ports de bras. Je lui plais, jusqu’où cela va-t-il nous mener, ex-amants depuis si longtemps ?
Nous sommes attablés et une femme très pétulante arrive. Gilles n’est pas bavard, je le sens séduit par l’intruse dont le bavardage finit par s’adresser à moi. Elle se plaint de lui.
Nous sommes Gilles et moi dans un autobus afin d’aller finir la soirée chez lui. Il descend et je me trouve en haut d’une échelle sans appui, laquelle va tomber. Je me force à sauter en pliant les genoux, j’atterris heureusement sur mes pieds. Est-ce jeune ? La chambre a l’air d’un camping provisoire, déserte et sale.

Ne buvez pas! Il y a un lac pour se rafraîchir!

Je n'ai jamais bu d'alcool sauf sur le tard, avec des copains ou copines, jamais avec un amant, afin de ne pas être embrouillée dans mes sentiments. Quand dans une une soirée je refusais le joint l'on me demandait : "Avec quoi tu plane?- Je bois du lait!" Maintenant, on nous dit qu'il ne faut plus respirer, plus faire d'effort, que de fines particules tapissent les poumons, ceux qui sont sous oxygène sont veinards!
Les yeux gonflés par l'allergie, je vais aller voir les Films des Femmes à Créteil, bien m'en fasse, j'ai toujours aimé l'énergie que déploie Jackie Buet à courir le monde pour pêcher les perles de ces dames pleines de santé concernant leurs oeuvres. Il y a longtemps que je n'y suis allée, à Créteil, quitte à rester enfermée, autant que ce soit dans une salle obscure, ce qui me fatigue c'est la longue ligne de métro tard le soir.
Puisqu'en Normandie l'air ne vaut pas mieux qu'à Paris, allons voir des films de tout azimut.

mercredi, mars 28, 2012

CONFIDENCES DE MACHO Walter Lewino


Il y a celles qui se jettent aussitôt sous la douche : rarement de bons coups.

Celles qui restent un long moment immobiles en fermant les yeux : elles pensent à autre chose, à ce qu'elles vont raconter à leurs copines.

Celles qui se collent à vous, n'en finissent pas de vous prodiguer de chastes caresses, de vous léchouiller bien tendrement : drames à l'horizon.

Celles qui parlent de leur enfance, de leur papa, de leur maman : le genre chieuses, pas matures pour deux ronds.

Celles qui se retournent et entament un petit roupillon : pas mal, à suivre.

Celles qui vous racontent leurs fausses couches, leurs IVG, leurs dérèglements vulvaires, leurs démêlés hormonaux avec la pilule : courage, fuyez, fuyez.

Celles qui se mettent à jouer avec votre organe rassasié, lui parlent comme s'il s'agissait d'un poupon ou d'une petite marionnette : grotesque.

Celles qui ont honte, qui jurent qu'elles n'ont pas pour habitude de se jeter dans le premier lit venu : c'est souvent vrai, à manipuler avec délicatesse.

Celles qui remettent aussitôt leur slip après l’avoir reniflé : à oublier.

Celles qui s'installent à la chinoise, foncent vers votre kitchenette sous prétexte de faire un petit café, et s'attaquent à la vaisselle sale, entreprennent un semblant de rangement en ronchonnant : pas forcément les plus mauvaises.

Ils y en a même qui font le signe de croix avant et après.

En tout cas il y en a pas beaucoup qui vous disent merci.

Confidences de féministe

Ils y ceux qui se dégonflent au dernier moment. On sourit ironiquement.

Il y a ceux qui sont incapables de vous déloquer. Dégrafer un soutif dépasse leur compétence. Suivant l’humeur en prend l’opération en main ou on les laisse se démerder.

Il y ceux qui vous abreuvent d’obscénités pour s’encourager. On se tait.

Il y a ceux qui veulent savoir s’ils n’ont pas étaient trop mauvais. Répondre : « avec toi c’était différent ».

Il y a ceux qui n’ont pas compris qu’on leur a joué la comédie de l’orgasme.

Il y ceux qui sont obsédés par la taille de leur organe et qui finissent toujours par déclarer qu’il vaut mieux une petite vaillante qu’une grosse flemmarde. On approuve en silence.

Il y ceux qui expliquent leur défaillance par de la fatigue due au boulot, des ennuis familiaux, une météo défavorable, le fait que quelque chose en vous leur rappelle leur mère, la panoplie de leurs explications est impressionnante. Compatir en hochant du chef !

Il y a ceux qui, une fois soulagés, bafouillent une excuse pour se tirer au plus vite. A encourager.

Il y a ceux qui vous remercient. Il n’en reviennent pas qu’une femme aussi séduisante leur ait offert ses charmes.

Il a ceux qui vous demandent presque pardon.

Il y en a même qui rotent après, voire qui pètent pendant.

Enfin il y a ceux qui ne vous ont pas fait jouir mais que vous avez aimés ; et ceux qui vous ont fait jouir et qu’étaient des cons.

lundi, mars 26, 2012

Festival international de films de femmes de Créteil

www.filmsdefemmes.com/
Le Festival International de Films de Femmes organise depuis 34 ans, à la Maison des Arts de Créteil où il réside, un grand festival annuel, unique au monde, ...

Toute une histoire-Sophie Davant- France2 -Longtemps j'ai été un enfant caché!

Détenteur d'un secret on en devient le prisonnier, confusion d'identité, l'enfant caché est un enfant de second choix, bâtard, mal-être, somatiser, on est toujours dans le doute, jamais assouvi, c'est Dallas sans pétrole, adultérin, vous avez manqué de père il ne faut pas que votre enfant manque de grand-père, fruit d'une union cachée, 1/25 des enfants ne sont pas du père officiel, nouvelle loi depuis janvier on peut reconnaître un enfant adultérin sans la permission de la femme légitime, Claude Francois avait un enfant caché qui ressemblait tellement à son frère qu'il suffisait d'en subtiliser un lors d'incursion étrangère, François Mitterand a donné du courage à d'autres pères en révélant sa paternité cachée de Mazarine, Quand on m'a enfin présenté à mon père, il était azeilmer sans échange possible.














samedi, mars 24, 2012

Longtemps je me suis couché de travers-Walter Lewino-( Maurice Nadeau 1994)

Au hasard des pages, quelques phrases:
En principe, rien de lui n'aurait du m'attirer, ni son physique, ni le reste.
Méfiez-vous des bonnes constipées.
Tous les matins, au petit déjeuner, c'était la même rengaine, elle racontait ses rêves.
Nous avions loué sur les hauteurs d'Etretat un petit F2 qui sentait la Groseille.
Un soir, sur le trottoir, en sortant de la Coupole, Sternberg m'a expliqué pourquoi nos livres se vendent mal.
Marrant, dit-elle après avoir lu mon premier roman, dans la vie tu n'es pas du tout comme cela.
A force de boire du whisky il était devenu alcoolique.
Belge, il aurait préféré être flamand.
Je suis de moins en moins porté sur les femmes âgées.
Quand on a porté oncle Eusèbe en terre, plus de trou: des fossoyeurs avaient utilisé sa tombe pour une pauvresse décédée la veille.

Le barreau moralise

Une avocate:" La télévision, c'est la désinformation! Il va vous falloir changer de vie, trouver d'autres centres d'intêret! - Je voulais simplement savoir si en tant que citoyen j'avais droit à l'information, donc à une télé gratuite sans obligation d'abonnement, puisqu'il n'y apas d'antenne sur mon toit!"
Tous les autres locataires sont en Live-box, c'est donc pour ma pomme une installation quelconque, le passage à la TNT a bien fait son affaire.

France Culture-Jacques Sternberg-Andé Dussollier (Comédie Française)

La géométrie dans l'impossible - Losfeld (1953), deux des contes ont été lus hier au soir à la radio par André Dussollier, j'avoue avoir un plaisir extrème à la diction parfaite des acteurs de la Comédie Française.

vendredi, mars 23, 2012

VOUS DE JOUER (15 04) Walter Lewino

Vous apercevez un flic urinant contre A votre bagnole. Que faites- vous ?

Un gorille échappé du zoo frappe à votre fenêtre. Que faites-vous ?

Vous tombez sur les lettres d’amour de votre patron à sa maîtresse. Que faites-vous ?

Il a violé votre grand-mère. Que faites-vous ?

Votre femme accouche d’un bébé singe. Que faites-vous ?

Vous surprenez votre mari entrain de s’exhiber sur le balcon. Que faites-vous ?

Vous apprenez que votre partenaire sexuel est votre demi-frère ou votre demi-sœur. Que faites-vous ?

Vous découvrez une personne ivre morte dans votre baignoire. Que faites-vous ?

A la confesse vous vous rendez compte que votre confesseur est en train de se masturber. Que faites-vous ?

Un inconnu qui vous prend pour quelqu’un d’autre vous gifle en public. Que faites-vous ?

Posez ces questions à vos invités au cours d’une petite soirée, il n’est pas impossible que cela l’anime.


QUATRE PAR QUATRE

Et c’est reparti avec la dernière sélection des Goncourt. Etes-vous capable de citer au moins trois prix Goncourt obtenus au cours de ces dix dernières années. Si oui, bravo, vous êtes le roi ou la reine des gogos. Passons sur les combines qui entourent son attribution et dont se régalent les médias. De toute façon dégotter un grand écrivain français par an... vous y croyez, vous ?

Ne ferait-on pas mieux de le décerner seulement tous les quatre ans, le temps nécessaire pour juger une œuvre et un écrivain ?Ainsi de 1920 à 2008, auraient pu être couronnés :

Proust (1920) Maurois (1924) Malraux (1928)

Colette (1932) Céline (1936) Mauriac (1940)

Saint-Exupéry (1944) Camus (1948) Aragon (1952)

Giono (1956) Sartre (1960) Queneau (1964)

Gary (1968) Vialatte ( 1972) Sagan (1976)

Blondin (1980) Modiano (1984) Duras (1988)

Le Clézio (1992) Ormesson (1996) Djian (2000)

Houellebecq (2004) Nothomb (2008)


LE MONDE A L’ENVERS (30 04) Walter Lewino

C’est les rosbifs qu’ont essayé de nourrir les vaches avec de la bidoche.

C’est les fabricants qui nous proposent des bagnoles de plus en plus rapides, alors que la vitesse autorisée est de plus en plus lente.

C’est Sarkozy qui fait la nouba chez les riches et s’augmente, alors qu’il nous répète que nos caisses sont vides.

C’est les flics qui testent notre degré d’alcoolémie, alors qu’il ne sont jamais testés, eux.

C‘est les miroirs qui vous renvoient la gauche à droite et vis et versa, mais jamais la tête à la place des pieds.

C’est les sous-marins et les porte-avions qu’on fabrique pour lutter contre notre pire ennemi, Ben Laden, qui se planque dans une grotte.

C’est notre bon pinard qu’on vante à tout va, tout en conseillant d’en consommer le moins possible.

C’est le pétrole qu’on remplace par du blé, alors qu’il y a des millions de gens qui meurent de faim.

C’est les journaux qui publient les programmes de la télé, alors que c’est elle qui leur pique des lecteurs.

C’est les gosses qu’on pousse jusqu’au bac, alors qu’on manque de travailleurs manuels.

C’est les heures supplémentaires qu’on favorise, alors qu’on déborde de chômeurs.

C’est la France qui se prétend à la pointe de la gastronomie et qu’est envahie par les mac do, les couscous, les pizzas, les chinetoques, les japs et les sandwiches turcs.

C’est le gouvernement qui nous incite à devenir proprio de notre logement tout en prônant la flexibilité.

Et tout le monde trouve ça normal. S’écrase. On marche sur la tête.

mardi, mars 20, 2012

Bravo Lamy!

Lire : Alexandra Lamy : avec Jean, ''on a besoin de s'admirer l'un l'autre''
TV - Ciné - Musique - 20/03/12 12:14

Bientôt à l'affiche du film L'Oncle Charles d'Étienne Chatillez, Alexandra Lamy revient sur le devant de la scène, elle qui a été dans l'ombre de son époux Jean Dujardin durant toute la campagne des Oscars pour la promotion du film The Artist. L'actrice revient sur cette période tumultueuse dans une interview vidéo donnée à Télé Loisirs. L'occasion pour l'ex-Chouchou d'expliquer qu'il n'est pas toujours facile d'être l'épouse d'une star...

"Quand je dis que j'avais l'impression d'être la femme d'Obama, c'est qu'il ne fallait pas faire de bourde, pas mal parler, mais il ne fallait pas non plus que je casse mon naturel. J'ai eu un petit moment de pression. Il fallait que je fasse attention parce que je ne voulais pas mettre en péril quoique ce soit pour Jean", confie Alexandra Lamy qui a plutôt bien réussi sa mission.

Sa présence constante lui a valu une belle déclaration lors de la cérémonie des Oscars de la part de son époux récompensé. "J'étais extrêmement émue et touchée parce que quelque part, Jean sait que ce n'était pas non plus facile ma position, on vous parle, on ne vous connait pas, vous ne savez pas comment vous comporter, mais il avait besoin aussi que je sois là... J'étais très heureuse quand il m'a fait cette déclaration-là", se souvient Alexandra Lamy.

Désormais la comédienne souhaite à son tour provoquer l'admiration de la part de son mari. Un renversement nécessaire, selon elle, dans un couple. "On est heureuse de la réussite de celui qu'on aime. Mais en même temps, on a envie de se dire 'moi aussi' parce que j'ai envie qu'il m'admire. On a besoin de s'admirer l'un l'autre. S'il me voit juste comme une robe et que je ne travaille pas, pour le couple, ça ne va pas". Avec son rôle de Louise dans L'Oncle Charles, une fille "cool", "libre" et "nature", ainsi que son projet de réalisation, Alexandra Lamy réussira-t-elle son pari ?
(Photo © BestImage)

dimanche, mars 18, 2012

Est-on responsable de sa vie? Café philo des Phares

Homme ou femme, quand on croise un regard, on reçoit un sourire, cadeau gratuit dans les manif's sous une même bannière, c'est gai! , comme dirait les belges. Et quand ça chante "L'internationale", l'émotion est garantie.
J'ai fait le pied de grue durant deux heures et demi, espérant entrevoir quelques connaissances, et c'est en entrant dans un café philo que j'ai aperçu un cinéaste avec qui j'avais travaillé.
Au récit de cette anecdote, il m'a été répondu: "Le hasard, c'est de la synchronicité", pour moi, c'est de l'énergie qui circule, entre des personnes qui ont envie se rencontrer.

Il n'y a que trois choses qui nous sont donnés: la pluie, la neige, le soleil. Le reste on le prend! (proverbe africain)

jeudi, mars 15, 2012


D'abord il a voulu me l'acheter pour sa copine, puis comme je l'ai sorti du purgatoire où il était depuis des années, écrasé contre le mur, inaccessible pour le regonfler, un voisin qui pensait avoir une concession à perpétuité sur l'épi extérieur, plus pratique d'accès, a m'a menacée de scier mon épave: Je porterai plainte à la police!
Voyez comme il est fier maintenant ce vélo qui m'avait été offert par Sternberg il y a vingt ans!

mercredi, mars 14, 2012

(130)*Chloé est dans un lit très étroit, elle m’offre de m’y allonger pour bavarder avec elle. J’essaie de ramener les couvertures à moi qui suis découverte. Finalement, je m’allonge sur Chloé et brutalement je lui donne des coups de butoir, pubis contre pubis. Cela m’échauffe un peu, mais Chloé fait une légère grimace de douleur et se lève.
« Ce n’est pas ce que je voulais ! »
Je ne sais si elle espérait un pénis ou des caresses plus spécifiquement lesbiennes, dont je ne suis pas capable.
(131)*Nous vivons, Babette et moi, en ménage, à la lettre, car nous ne faisons que du ménage à chaque fois qu’elle est en intersaison, c’est son plaisir. Elle me le demande avec son sourire désarmant de petite fille affectueuse. Dès le lever, après une nuit chaste comme toutes celles que nous passons ensemble, elle me tend de la cire pour faire les escaliers. Nous sommes au cinquième, je ne vais pas cirer tous les étages, Babette me fait signe que si. Je commence par notre palier. En soulevant le dessous du tapis, je trouve un animal mort. Je cire les côtés, puis, plus de cire. Je me mets à faire une scène de rupture:
« Ça rime à quoi, notre vie ? Au lit il ne se passe rien, on vit comme des bêtes, à travailler et à manger. L’affection que nous nous portons n’est pas en cause. Tes amants qui baisent si peu partent. Autant travailler pour le Club, au moins, on est beaux pour les autres, on fait du spectacle permanent, ce qui peut expliquer notre frigidité ! »
Nous voilà grimpant des escaliers arides dans la montagne pour retourner au Club où très probablement Babette se remettra en ménage avec son amant. Il n’y a aucune chance que cela s’améliore entre nous deux, car nous ne sommes pas des lesbiennes, ce qui ne veut pas dire que nous ne nous aimions pas.
(130)*Chloé est dans un lit très étroit, elle m’offre de m’y allonger pour bavarder avec elle. J’essaie de ramener les couvertures à moi qui suis découverte. Finalement, je m’allonge sur Chloé et brutalement je lui donne des coups de butoir, pubis contre pubis. Cela m’échauffe un peu, mais Chloé fait une légère grimace de douleur et se lève.
« Ce n’est pas ce que je voulais ! »
Je ne sais si elle espérait un pénis ou des caresses plus spécifiquement lesbiennes, dont je ne suis pas capable.

mardi, mars 13, 2012

SCRIPT-TEASE- Walter Lewino

Tous les soirs avant les infos imaginons une série gagesque qui mette en scène les mêmes personnages ( une famille, une rue, un lieu de travail ?…). Dans le style loufoque, entre Charlot et les Monty Python. Rien de bien nouveau…sauf qu’il y a trois (cinq ?) erreurs de script au cours de la même séquence : différents vêtements, différents noms de personnage, différents sens de l’ouverture de la porte, différents tableaux aux murs, différentes voiture, différentes couleur de cheveux, moustache ou pas, collier ou pas, pieds nus ou pas etc, etc

Le jeu consiste, car il s’agit d’un jeu, ou plutôt d’un concours, à découvrir ces erreurs, avec récompense à la clef.

La scène se passe donc avant les grandes infos, celles de 20 heures. Les téléspectateurs se jettent sur Internet, leur portable, au choix pour signaler qu’ils ont découvert les erreurs. Après les infos on donne les réponses et on désigne le vainqueur soit parce qu’il a été le plus rapide ou par tirage au sort des bonnes réponses.

Succès garantis auprès des gosses et des débiles téléphages.

lundi, mars 12, 2012

Voilà !

J'écoute une émission de nuit, une auditrice cherche
un compagnon, elle énumère ses désiratas, ses activités, ses lectures même scientifiques, et ponctue chacune de ses phrases par un "Voilà!" révélateur de sa pensée . "On ne s'ennuie jamais avec moi, voilà !" Lorsque la psy qui la reçoit demande:"En un
mot, comment vous définiriez vous?- Un ami m'a dit que j'étais une pipelette!" C'est avec une ingénuité désarmante qu'elle fait cette révélation à l'antenne.

dimanche, mars 11, 2012

La violence verbale

Quand les profs de philo se mêlent de faire de la psycho de bazar, quel bazar! Les études universitaires qui donnent un pouvoir certain sur des classes enfantines ou d'ados, font de ces enseignants, la retraite venue et même avant, de grands frustrés question du vécu. Tous le même tic, au nom d'une science infuse, culpabiliser l'autre pour avoir raison. Autrefois, on se faisait taper sur les doigts, châtiment corporel moins délétère que d'être traite de "parano" par ces apprentis sorciers. Faut il obtempérer à la menace d'une violence quelconque?

vendredi, mars 09, 2012

Je n'en démords pas!

La journée des dames, vue par Charles Tatum

http://susauvieuxmonde.canalblog.com/
(128)*Patricia m’entreprend en lesbienne, j’ai un de ses doigts dans le vagin.
(129)*D’oeufs éclos dans des nids d’oiseaux jaillissent de gros serpents que l’on dirige vers nous qui courons pour leur échapper. Un mètre avant qu’ils nous atteignent, on leur jette de la nourriture comme à des chiens, afin d’arrêter leur course. Un serpent avale l’excrément de son prédécesseur. Je regarde un nid vide, il est très beau, de forme ronde et aérée, je désire l’emporter.

jeudi, mars 08, 2012

FUIR, LÀ-BAS, FUIR (05 04) Walter Lewino

Si tu crois que la montagne est haute parce que tu te terres dans la vallée, si tu crois que la sécheresse est là pour te punir, si tu crois que ton maître est impitoyable parce que tu ne l'as jamais entendu souffler après l'amour, si tu crois que la lionne est perfide parce que tu ne l'as jamais vue allaiter ses enfants, quitte les tiens pendant une lunée pleine et va visiter le monde.

mercredi, mars 07, 2012

Les 25 et 26 février dernier a eu lieu le tournage du premier film du projet Red Tales.
Deux jours pour mettre en boîte des images qui vous donneront envie de replonger dans l'univers des contes, de porter du rouge, ou non, de faire des balades en forêt, mais pas en solitaire, d'éviter les maisons de campagne et surtout, d'adopter des peluches.

Hugues Fléchard, auteur du premier opus et Natasha Thomas initiatrice du projet tiennent à remercier chaleureusement toute l'équipe qui a permis de concrétiser "Mad Red", le premier film d'une série de sept courts-métrages sur le thème du petit chaperon rouge.
Les comédiens :
Dorothée Blanck, Jean-Pierre Parfait, Nicolas Combrun et Marion Ecolivet ;
les ingénieux et multifonctions techniciens :
Thomas Lesourd, Romain Lecomte et Matthieu Hiebel.
Et bien sûr, toutes celles et ceux qui, par de grands services, nous ont facilité la tâche :
Monica Salvan, la famille de Cagny, la famille Loisy, Matthieu Surmulet et Studio Off.

Bientôt, sur la page du films, quelques visuels et informations pour suivre son évolution.

mardi, mars 06, 2012

France Inter Blogs ÷a part

France Inter

Blogs ÷a part

par Alexandre Boussageon

du lundi au vendredi de 6h20 à 6h25

http://master.radio-france.fr/franceinter/chro/blogapart/index.php

vendredi 28 mars 2008

Pour en finir avec le questionnaire de Proust

“Vos parents avaient-ils mauvaise odeur ?

Aimez vous votre organe sexuel ?

Pensez-vous parfois à ce dont vous allez hériter ?”

Questions déroutantes, gênantes, même. Ce sont celles que propose, pour en finir avec le questionnaire de Proust, Walter Lewino, 84 printemps et un mauvais esprit comme on n’en fait plus. Mais s’il s’amuse et s’il nous amuse, Walter Lewino, mine de rien, nous fait réfléchir et lance des idées qui méritent considération. Par exemple quand il veut obliger tout nouveau super marché qui s’installe à la périphérie d’une agglomération à ouvrir, en centre vile, un commerce de proximité proposant une sélection des produits les plus courants vendus dans sa grande surface. Et au même prix. Les consommateurs apprécieront.

Un jour Lewino s’en prend au golfe « qui consiste, écrit-il, à réquisitionner 40 hectares de bonne terre pour que quelques privilégiés puissent envoyer des baballes dans des trous trous ». Au passage il note qu’un de ces terrains réclame une quantité d’eau égale à celle d’un camp de réfugiés au Darfour. Un autre jour, il propose un shabbat télé. En clair la suppression de toutes les émissions télé un jour par semaine. Et puis, il se scandalise de voir les Français se réjouir quand EADS vend 180 Airbus à l’armée de l’air américaine, «laquelle est de loin la plus meurtrière du monde », rappelle-t-il.

Bref, c’est un blog des plus rafraîchissant, passablement incorrect, et d’autant plus plaisants que ses billets tiennent plus du haiku que la dissertation.

L’adresse de ce bijou du net :

http://walterlewino.unblog.fr

par Alexandre Boussageon

du lundi au vendredi de 6h20 à 6h25http://master.radio-france.fr/franceinter/chro/blogapart/index.php vendredi 28 mars 2008

Pour en finir avec le questionnaire de Proust

“Vos parents avaient-ils mauvaise odeur ?

Aimez vous votre organe sexuel ?

Pensez-vous parfois à ce dont vous allez hériter ?”

Questions déroutantes, gênantes, même. Ce sont celles que propose, pour en finir avec le questionnaire de Proust, Walter Lewino, 84 printemps et un mauvais esprit comme on n’en fait plus. Mais s’il s’amuse et s’il nous amuse, Walter Lewino, mine de rien, nous fait réfléchir et lance des idées qui méritent considération. Par exemple quand il veut obliger tout nouveau super marché qui s’installe à la périphérie d’une agglomération à ouvrir, en centre vile, un commerce de proximité proposant une sélection des produits les plus courants vendus dans sa grande surface. Et au même prix. Les consommateurs apprécieront.

Un jour Lewino s’en prend au golfe « qui consiste, écrit-il, à réquisitionner 40 hectares de bonne terre pour que quelques privilégiés puissent envoyer des baballes dans des trous trous ». Au passage il note qu’un de ces terrains réclame une quantité d’eau égale à celle d’un camp de réfugiés au Darfour. Un autre jour, il propose un shabbat télé. En clair la suppression de toutes les émissions télé un jour par semaine. Et puis, il se scandalise de voir les Français se réjouir quand EADS vend 180 Airbus à l’armée de l’air américaine, «laquelle est de loin la plus meurtrière du monde », rappelle-t-il.

Bref, c’est un blog des plus rafraîchissant, passablement incorrect, et d’autant plus plaisants que ses billets tiennent plus du haiku que la dissertation.

L’adresse de ce bijou du net :

http://walterlewino.unblog.fr