mercredi, octobre 31, 2007

Le narcissisme, c'est grave docteur?

Il faut se reporter à l'émission Le Magazine de la Santé,de ce mercredi. Les deux joyeux compères ont illustré parfaitement le propos des animateurs qui ne veulent pas laisser le soin à leurs partenaires de dire le dernier mot aux spectateurs, et qui surenchérissent: Au revoir!- Au revoir!
Cela me rappelle une scène vécue au théâtre du Mogador. Jacques Harden et Claude Bertrand jouaient deux doges dans Les amants de Venise. Ils se sont amusés à parodier des cabots qui reculaient d'un pas pour donner la réplique en restant face au public. A force de reculer de l'avant scène, le rideau s'est ouvert sur un plateau bucolique avec des animaux de ferme, ils ont glissé et se sont retrouvés dans la merde des cochons.

lundi, octobre 29, 2007

Ce n'est jamais trop tôt!

Un homme m'a raconté qu'à l'âge de dix ans, il collait un bout de miroir sur sa chaussure pour qu'au passage de la maîtresse il puisse entrevoir son entregent.
Quand à une gitane, elle ouvrait les cuisses s'il lui rapportait un poulet, pour la toucher il lui fallait en voler deux.

Pierre Dac disait dans L'os Je suis contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre!

dimanche, octobre 28, 2007

Si tu humilie ton prochain, tu le tue, car le sang se retire de son visage ( la kabbale)

Je ne supportais pas que ma mère m'appelle par mon petit nom, je me cachais, car Dorette était le nom que l'on donnait à des vaches dans les pyrénées

samedi, octobre 27, 2007

J'adore les manifs!

Cela me tient lieu de promenade dominicale que de suivre un défilé, ils y a ceux qui marchent et ceux qui les regardent, toujours un sourire de connivence, et la surprise de rencontres annuelles. L'avenue bordée d'arbres est belle, délaissée par les voitures, et les gens macarons à la boutonnière se reconnaisent pour une identité commune. C'est un peu de la joie naturelle dans les villages les jours de grand-messe.
Le matin j'avais assité à un meeting dans le local d'un gymnase, le troublion alcoolo de service avait entrouvert la porte: Oh! Ca sent le cerveau! il est reparti courant comme un lapin.
Un militant racontant une discussion musclée dans sa cellule.
Nous n'avons pas gagné à la castagne mais à la cervelle!
Les sortants se reproduisent!A se reproduire on devient stériles! Les élus aiment bien leur place! Puisque la femme est l'égale de l'homme, l'homme est égal à la femme!( parlant d'une petite bourgeoise un peu fripée
Notre commune s'appelle IKEA-Ville, tout est bleu, tout est rouge, tout est écrit en suédois, on mange suédois, on boit suédois, on dort suédois, pardon camarade, je ne suis pas horloger, je prends votre temps!

vendredi, octobre 26, 2007

La peau trouée (documentaire)

C'était tellement atroce de voir ces requins harponnés que je serrais la main d'un ami. Il s'est fait délestér de son portable par un vrai requin. "Où était ton sixième sens? ( chose qu'il se vante d'avoir) -Il était dans ta main!"

jeudi, octobre 25, 2007

Maitre Pierre Kaldor

Maître Pierre Kaldor affiche avec humour ses 95 printemps lors de la cérémonie où on lui a remis la légion d'honneur et dit en substance, lui qui n'a été au service que des autres, tous les opprimés de la terre, Je ne suis fait que de votre gentillesse, des marques de l'amitié que vous me prodiguez,trop!! l'homme a bien sûr un héritage génétique, mais ce sont les évènements, les rencontres qui le construisent, je ne serais rien sans vous tous! C'est vraiment jubilatoire de voir son sourire si bon et d'entendre une voix si ferme, l'intelligence faite homme. Il n'a pas omis de présenter Charlotte qui lui a mis la corde au cou après l'avoir fait évader de prison à l'aide d'une corde...

L'interprétation

Mon côté passéiste m'empêche de goûter le sel d'une nouvelle interprétation, je ne peux voir un Maigret sans me souvenir de Jean Gabin, je n'irai pas visionner un nouveau Boudu sauvé des eaux sans Michel Simon, Brigitte Bardot n'a jamais été remplacée quelque soit la sophistication d'une autre actrice qui a chanté Ma Harley Davidson, Humphrey Bogart et celle qui lui a offert un sifflet en or afin qu'il l'appelle, Laureen Bacall, ils resteront le couple mythique du cinéma américain, sans parler de Marylin Monroe qu'aucune starlette aussi douée fut-elle pour le tortillage du cul n'arriva à sa grâce mêlée d'infinie tristesse lorsqu'elle sussurait d'une voix détimbrée les mots d'amour à ses partenaires. Ainsi va la culture, quand on a une pléiade de voix si particulières, de physiques inimitables, l'on ne peut s'arranger du talent de ceux qui revisitent les grands, les uniques, lesquels ont marqué de leur sceau une oeuvre, un chant, comment faire mieux que Brassens, Gainsbourg, et les autres. Les jeunes, neufs dans leurs goûts, peuvent ne pas avoir les oreilles pleines de timbres si particuliers que seule la chanson les séduisent, je me sens amputée de n'avoir pas des ouïes nouvelles et un regard vierge.

lundi, octobre 22, 2007

L'homme n'est pas ce qu'il est, il est ce qu'il n'est pas ( Jean-Paul Sarthe)

A la discution qui a suivit, je n'ai rien compris, seul, marcher sur les pavés au bord du Canal avec un amoureux m'a paru significatif. Nous avons ainsi voyagé à moindre frais sous un ciel clair, l'air ambiant parcemé de pollen, et la paresse des péniches à atteindre l'écluse nous alanguissait sur le banc des badauds

pétition L' imprimerie 168


samedi, octobre 20, 2007

Le mou de chat

C'est ce que l'on donnait à manger à Spoutnick, le bébé chat trouvé lors du lancement de cette fusée. Et mon cerveau en a gardé une rancoeur, je ne suis pas sûr qu'il aimait ça bien que s'y jetant goulûment. Il voulait les aisselles de mon amant, il me semblait que c'était ma propriété privée, le chat et moi ne faisions pas deux, j'entends encore aujourd'hui que l'on aimerait un ménage à trois, je ne réclame rien mais ne suis pas partageuse, plutôt déguerpir. Bref, de cette lancinante quête du plaisir mon cerveau en est ramolli, comme ce mou qui m'écoeurait.
Créée en 1986, la galerie Pascal Gabert est installée au cœur du Marais, où se concentre une part importante de la création artistique contemporaine. Membre du comité des galeries d’art , elle participera successivement à la FIAC, Saga, Découvertes, la Foire Art Paris, au salon d’Angers, et à St’art à Strasbourg.



Lieu vivant d’exposition, d’échange et de dialogue, la galerie Pascal Gabert a su établir, au fil des années, des relations privilégiées propices à la rencontre entre amateurs, artistes et écrivains.
Son fondateur, Pascal Gabert y défend depuis plus de 20 ans la création contemporaine. Peinture, sculpture, photographie : l’art contemporain se présente ici dans une vision globale et ouverte, sans préjugés, au rythme annuel de cinq à huit expositions thématiques ou personnelles.

« Mon rôle est de découvrir, d’établir une relation suivie avec des artistes et d’imposer leur image et leur œuvre auprès du public. Pour moi, le rôle du galeriste s’apparente à celui d’un « passeur ». Mon regard et mon expérience, mon intuition aussi, me permettent de faire découvrir des artistes singuliers à des collectionneurs et amateurs. Derrière chacune des œuvres que je présente, il y a l’histoire et l’avenir de la galerie. »

Pascal GABERT


Video de présentation » PRESENTATION DE L'EXPOSITION EN COURS
Prochainement :
Jean CLERTE
"Bois debout"
du 11 octobre au 17 novembre 2007


Après "le cycle du carbone" et "Ex-voto et lucarnes" en 2002 et 2005, la Galerie Pascal Gabert consacre une troisième exposition personnelle à Jean Clerté du 11 octobre au 17 novembre. Intitulée « bois debout », terme qui désigne à l’origine le cœur du bois partie la plus précieuse, l’exposition présente une sélection de boîtes en bois découpé et polychrome ainsi qu’une série d’aquarelles récentes.
Dans chacune de ses boîtes, Jean Clerté écrit une pièce de théâtre immobile dans laquelle il met en scène personnages, animaux et symbôles, l’ensemble ayant pour décor la nature.
Le principe technique de création reste inchangé : Jean Clerté travaille à partir d’objets et de formes qu’il découpe et superpose dans l’espace de la boîte. Au delà de ces contes mélancoliques, Jean Clerté se révèle l’inventeur d’une langue étrangère peuplée de signes où la main, guidée par l’inconscient, produit une série de scènes énigmatiques dont chacune porte en elle un autoportrait de l’artiste.
La série d’aquarelles présentée permet de mettre en évidence le travail de préparation des boites. L’aquarelle est une technique chère à Jean Clerté, son alliée dans la quête aux images, elle lui permet de fixer avec liberté les formes souhaitées et porte en elle la mémoire de l’ensemble de ses œuvres.
Le livre intitulé : « L’enfance de l’art » sera présenté à l’occasion de cette exposition.

jeudi, octobre 18, 2007

La nuit

Mes nuits sont bercées dans une antre velue de douceur voluptueuse.

mercredi, octobre 17, 2007

Le jardin secret de David

Ghislain Cloquet lors de la remise des Oscars à Hollywood

Ghislain reçoit l'Oscar de la meilleure photo pour le film Tess de Roman Polanski. A l'instant ou j'arrive enfin à enregistrer cette photo, je reçois un mail de son fils Jérome

mardi, octobre 16, 2007

L'automne

Il fait si beau! C'est un crime! Une langueur faite des caresses sans fin, je suis comme ces feuilles d'automne qui tournoient lentement au gré d'un zéphyr voluptueux, quand je toucherai le sol il faudra attendre qu'un autre vent me fasse danser la tarentelle, c'était mon ballet préféré à Mogador, ces pas vifs et sautillants, le coeur léger de nos 20 ans.
En discutant d'échecs dans un bistrot d'habitués, je me suis souvenu avoir été fascinée par La Diagonale du fou, J'ai offert le DVD à un joueur qui ne connaissait pas le film. J'espère qu'il m'invitera à le regarder avec lui.
La diagonale du fou
de Richard Dembo
avec Michel Piccoli, Leslie Caron, Alexandre Arbatt
Editions Montparnasse 2003 / 15 ffr.- 2.29 €
Durée film 103 mn.
Classification : Tous publics

lundi, octobre 15, 2007

La lundinite

C'est un jour vacant, que va devenir la semaine?
Lorsque je faisais du secrétariat chez une femme médecin: Tous les bobos se déclarent le lundi, suite aux weeks-ends frustrants. Et ça sonnait, et ça sonnait, chacun voulait un RV, une raison de se refaire une âme de gagnant. Elle appelait cette maladie La lundinite.

La philo le dimanche

le train-train me revient, café philo, question du désamour: Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais toi! (proverbe arabe)
Prendre de la hauteur sans perdre pied! (l'animateur Gunther). Je ne me tairais que quand je serais entendue! (Nathalie)
L'on s'aime tant que l'on ne se parle pas (inconnu)
Des badauds, il y en a au Canal St Martin, le temps s'y prête, un homme s'est fait une paire de ski pour l'eau avec des sacs poubelles, il habite à 100m mais ne peut s'approcher des écluses, cela fait un effet siphon. Je me rappelle les luges des turcs qui travaillaient pour le Club Medd en Suisse, ils dévalaient la montagne couchés sur du plastique.
La fanfare du quartier remonte le fleuve de part et d'autre.
Un équilibriste du haut de son tricycle se fait lancer des torches allumées par le public.
La promenade dominicale a un franc succès, beaucoup d'enfants et de poussettes, on ne voit plus les tentes des SDF. Une baguette de pain bio, de l'eau à voir, que demande le peuple, j'aimerai bien partager ce plaisir simpliste.

dimanche, octobre 14, 2007

Café philo des Phares

Tel un petit bonjour, un geste léger de la main, et nous nous sommes tourné le dos, trois mois d'étreintes se sont ainsi effacés. Elles étaient si profondes que son coeur résonnait dans tout mon squelette. Cette voix si mâle ne me rappelle pas, le tréfonds de mon ventre se rendort et le train-train me revient, café philo, question du désamour: Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais toi! (proverbe arabe) Le passeur a fait de la belle ouvrage, j'ai oublié la date exacte de la crémation, sauf que nous sommes dans les temps. Et moi, qu'ai-je fait pour lui: Un petit peu heureux! avait-il dit. Il voulait un dernier verre, j'ai refusé, rétractée par ce besoin plus fort que celui de ma présence, ma peau irradiée par le désir il me trouvait plus belle, nous manquait l'humour, trop de viscéral: J'ai donné à elle! Impossible de différencier l'instinct, d'une intelligence, à une tendresse indicible, c'est elle que j'aurai voulu me garder.
Prendre de la hauteur sans perdre pied! (l'animateur Gunther). Je ne me tairais que quand je serais entendue! (Nathalie)
Est-il possible que je retombe dans le vide tel une funambule sans plus de gestes pour garder l'équilibre, la nuit était pleine de nos rauques gémissements, le jour rempli des incertitudes des rencontres de bar. Un blanc me figeait quand je l'en voyais sortir, seul ses bras pouvaient annihiler ma méfiance, il me sentait plus fille que pute: Je ne serais jamais la femme d'un marin qui récupère son bonhomme au gré des trottoirs!
L'on s'aime tant que l'on ne se parle pas (inconnu)
Il me faut imaginer ce noir qui recouvre la représentation, sans artifice pour le masquer, sa parole est annihilée par les vins, son derme excité par des vapeurs qui en diffère la jouissance.

jeudi, octobre 11, 2007




La vérité de l'art, c'est l'omission. Si je savais omettre, je ne demanderais rien d'autre,écrivait Stevenson

lundi, octobre 08, 2007

Cherchez Duras!


Tous les intervenants ont décortiqué l'oeuvre de Marguerite jusqu'à l'os, je suis resté sur ma faim tel un chien galeux qui n'aurait pas léché ce qui suinte, ce que l'on ne sent que sur le bout de la langue. Manquait l'image, les documentaires genre films de Michèle Porte, la main du Consul sur les reins de Delphine Seirig dans India-song,etc..
"Les universitaires restent ce qu'ils sont,des universitaires! -Pas d'insulte, Dorothée! m'a répliqué ma voisine."

Le triomphe de la banalité! Personne ne se retourne sur moi dans la rue!- La solitude est toujours accompagnée de folie!- Personne n'a jamais écrit à deux voix!- Écrire, c'est ne pas parler, se taire! -Hurler sans voix!- J'ai regardé la mer jusqu'au rien!- On ne peux pas écrire sans la force du corps!- Le désespoir est tangible, ça reste, ça tue!- écrire c'est tenter de savoir ce que l'on écrirait si on écrivait
(Marguerite Duras dite MD)

Le temps est divin, la plage est pleine, dernier luxe d'arrière saison, je me sens riche comme à chaque septembre, une volupté non partagée, il me faudrait un homme à la retraite, banderait-il encore pour mes pleins et déliés...

Je est un autre (Arthur Rimbaud)

L'écrivain est un petit bonhomme qui en sait long sur l'homme (Roland Barthes)

Il y a tout juste un an le capitaine s'en est allé avec ses peurs et douleurs


A chaque fois qu'il me savait à Trouville: Allez dire bonjour à mon petit bateau!
Le Sunfish habillé d'hiver attend que quelqu'un le remette à l'eau.
Acte manqué, j'avais oublié tous mes papiers dont la carte vitale, force me fut d'y retourner cette semaine. Ce n'était pas innocent, je pensais y méditer en finissant mon veuvage, tout concordat à des retrouvailles souvenirs, gens du passé passaient dans la rue des Bains évoquant le disparu, un amoureux sauvage vint m'y faire des scènes, j'ai eu beau lui expliquer qu'il ne pouvait être jaloux que d'un fantôme, que personne ne m'avait séduite dans ces lieux depuis des décennies, chaque bonjour que je lançais à la volée, il se sentait lésé. La rupture avec le passé a été consommée au lit, son formidable instinct l'avait fait prendre le train le jour J. Quelle affaire! Cela donnera raison à la rumeur:
Dés qu'elle descend du train et traverse le pont, elle ramasse un homme!
J'adore ces coïncidences qui tournent rond, le parfait d'un accident que l'on attend pas, qui m'a sauvée maintes fois d'un vide qui me tirait au suicide.Une femme qui accepte d'aller chez un inconnu n'est pas une femme bien! Tant pis pour ce qu'il lui arrive! De lui, je n'en reviens pas, on dirait une punaise de sacristie provinciale. Si je n'avais pas suivi des inconnus hommes où femmes, dès mon enfance je ne serais pas vivante, enfermée dans une maison de fou ou suicidée! Il ne comprends pas qu'il ne s'agit pas d'éducation mais de survie, il a élevé ses enfants avec amour et ne peut admettre la permanence d'un besoin viscéral de l'autre, quel qu'il soit.