samedi, octobre 30, 2010

Ce qu'en pense Walter Lewino*

C’est l’histoire d’une bourgade du sud de la Belgique saisie par la musique, qui finit par réaliser un gigantesque spectacle son et lumière à son unique usage.
Non, c’est plutôt l’histoire d’une septuagénaire, vieille fille devenue riche héritière et brusquement saisie par l’amour, la folie douce et le démon de la jalousie.
À moins que ce ne soit l’histoire d’une adolescente (la récitante) saisie par la poésie, l’amour du père, la haine de la mère et les tourments de l’âge.
C’est aussi l’histoire d’une fanfare saisie par le délire commémoratif, celle d’un fabricant de bougies, professeur de piano et amoureux des chevaux, celle d’une femme de médecin, saisie par la langueur romantique, celle d’un curé enfermé dans ses dogmes.
Histoires hors du temps, gentiment provinciales ? Dieu merci, non ! Comme disait Chesterton : tout est dans le ton. Fabiola Sustendal possède un « ton », une touche diraient les peintres ; une façon de caresser la réalité, de mêler descriptions et pensées secrètes, dialogues indirects et petites notations ; de rompre le récit avant qu’il ne bascule dans le trivial… qui charment et déroutent. C’est selon. Et si parler d’originalité en matière littéraire relève soit de la flagornerie, soit de la prise de risque, on peut cependant avancer que l’auteur de Rue du Chat-Dormeur écrit comme personne, entendez : comme personne d’autre n’écrit.

*Journaliste, romancier, scénariste (walterlewino.unblog.fr)

http://sipayat.com/auteurs-fabiola-sustendal.htmlhttp://sipayat.com/auteurs-fabiola-sustendal.html

vendredi, octobre 29, 2010

Les Parapluies de Cherbourg

Je débarque gare St-Lazare, soûlée par la foule, je titube telle une convalescente, le train n'était pas chauffé, j'ai mangé une crêpe périmée, mon dentiste ne prend pas la CMU, il me renvoie à un collègue, Émile qui habite le quartier n'a pas le temps de prendre un café, j'attends durant cinq heures la séance au cinéma Chaplin, soirée débats sur les Parapluies de Cherbourg ce qui m'a décidée de venir c'est d'avoir vu ce matin sur la télé que cela fait vingt ans que Jacques Demy à disparu.

mardi, octobre 26, 2010

Un jour, un destin par Laurent Delahousse "Jean Moncorgé, la face caché de Jean Gabin"


En partant de la gauche, je suis la quatrième, juste derrière l'épaule droite de Gabin. Jean Renoir lui a fait recommencer ce long tunnel (monologue)plusieurs fois, incriminant, tantôt l'un, tantôt l'autre des techniciens de façon à ne pas lasser la patience de Gabin. French-Cancan (1954)
Je vais veiller pour voir Le jour se lève (1939-Marcel Carné)

Nina Hagen- Ari Up- Anton Corbijn (Malibu 1980)

susauvieuxmonde.canalblog.com


lundi, octobre 25, 2010

Woody Allen "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu"


Moralité du film: Il vaut mieux avoir des illusions que de prendre des médicaments!

La retraite


Balayeur parisien de 60 ans rêvant de se retirer à la campagne.
http//:walterlewino.unblog.fr
Je me sens devenir chèvre à force d'arpenter seule, les rues. J'ai pris une chaussure qui de par son instabilité force le ventre à se serrer, elle est sensée muscler le mollet, accélérer le retour veineux, et corriger la posture du bassin.

dimanche, octobre 24, 2010

Comment ça va bien?

La phrase de Stéphane Berg fait école, je l'entends dans la rue; Comment ça va bien!

samedi, octobre 23, 2010

La légende du colibris

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt.
Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre.
Seul, le petit colibri s'activait allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu.
Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit: Colibri! Tu n'es pas fou? Ce n'est pas avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu!" et le colibri lui répondit: Je le sais, mais je fais ma part!"
http://www.colibris-lemouvement.org/

vendredi, octobre 22, 2010

Solutions locales pour un désordre global (Coline Serreau)

Après un après midi affreux à apprendre le suicide de beaucoup d'agriculteurs indiens victimes de multinationales qui vendent Les semences de la mort, Coline Serreau nous offrent avec son film un coin de ciel bleu, les paniers qui s'essaiment dans les rues des villes grâce à des maraîchers bio.
www.SOLUTIONSLOCALES-lefilm.com
Deux agriculteurs testent un insecticide, sur le bidon de l'un, biodégradable, sur l'autre de la même marque, rien...A celui qui manipule:"Tu ne vas pas m'en foutre dans les yeux!-Je ne suis pas un assassin!"
Il y a déjà trente ans dans les cours de diététique: Le poisson le plus gras est plus maigre que la viande la plus maigre. Mais la mer est trois fois plus polluée que la terre. Maintenant avec la polonisation par le vent, la pluie qui ruisselle des champs avec des OGM, on est de toutes les façons contaminés.

jeudi, octobre 21, 2010

"Le seul véritable voyage n'est pas d'aller vers d'autres paysages, mais d'avoir d'autres yeux" Marcel Proust

Ecran sur notre environnement "La disparition des abeilles"

C'est assez affolant de voir des abeilles incapables de retrouver leur ruche à cause des champs magnétiques genres portables. Les enfants sont très receptifs aux problèmes d'environnement, ils ont posé de bonnes questions à l'apiculteur du terroir. Un vrai génocide, certains ont perdu 90/00 de leurs ruches; Le coquelicot ne fleurit plus dans les champs de blé, les insecticides ne laissent place qu'à l'agriculture univoque.

mercredi, octobre 20, 2010

cauchemard

Dans un bazar je cherche un soutien-gorge blanc, il n'y en a pas à ma taille, la vendeuse veut que j'essaie une blouse en très jolie soie chamarrée, celle ci me convient avec ses dessins raffinés, mais une fois sur moi, je la trouve qui me bouffie, mal coupée, de plus elle a un zip au milieu de la poitrine ce qui fait vulgaire. A la recherche d'autres magasins je me trouve au pied d'un pic glacé, des skieurs, deux par deux s'élancent à l'assaut à la force des bâtons plantés dans la glace, les deux premiers arrivés sont propulsés en l'air par leur énergie à une hauteur phénoménale pour se retrouver sûrement sur la piste de l'autre côté car je ne les vois plus. Les deux autres, plaqués contre la paroi abrupte arrivent aussi au sommet mais disparaissent à ma vue. Je demande à un homme qui regarde comme moi. "Combien de degré est la pente?- Elle est à pic! - Mais combien de degré?- C'est complètement raide, heureusement qu'ils n'ont pas bu un verre d'alcool, sinon ils n'y seraient jamais arrivés!"
Je rebrousse chemin avec mon caddy rempli de vêtements divers, mais je vois que de l'eau déborde de dessus la montagne, puis la marée qui s'avance à grande vitesse sous mes pieds, je me mets à courir, le bâtiment est dans une enclave, une classe d'écolier en sort avec la maîtresse, je vois plus haut des autobus bleus scolaires et quelques cars ordinaires qui attendent sur la route, j'espère en profiter pour fuir l'eau, mais je dois prévenir mon ex-amoureux avec mon portable qui jusqu'alors est resté fermé, que F. sorte tout de suite, sans s'attarder à prendre des bagages, lui indiquant: Tu sors à droite de ta chambre, puis, à gauche au premier chemin, et tu verras en hauteur des véhicules qui attendent les civils! Il y a dans la cour glacée une pelleteuse jaune à l'arrêt, peut être que je devrais faire un coup de force pour la réquisitionner pour nous échapper tous les deux, mais il me semble qu'il va d'abord se précipiter dans les classes pour essayer de sauver nos enfants, tout en réfléchissant aux termes à employer pour le décider à me rejoindre au plus vite, je continue à monter le remblai de terre, mais je pense que si les enfants ne sont pas déjà à l'abri avec leurs maîtres, il sera trop tard, l'eau va tout noyer.

mardi, octobre 19, 2010

Nous nous sommes tant aimés FR3




Pour la première fois je m'avise d'une similitude de Jacques Villeret avec Roland Topor, même physique de petit rondouillard, regards un peu globuleux, sauf que Topor avait un rire démentiel (Nosferatus), et Villeret un sourire triste qui s'excuse: Mon problème avec l'alcoolisme, c'est l'alcool!
Quand à faire rire, ils ont démontré leurs talents.

samedi, octobre 16, 2010

Thé ou Café-Catherine Ceylac-Kad Merad

Si Kad Merad a besoin de conseil, Jean-Claude Drouot a été un Cyrano de Bergerac parfait (Les trétaux de Jean Danet-1979)

vendredi, octobre 15, 2010

Nous avons le même âge avec BB

L'avocat de la terreur (Jacques Vergès-Barber Schroeder-2007) Arté

Quand on est avocat, contrairement aux médecins, on peut refuser un client, mais si on choisit de le défendre, il faut le faire avec bec et ongles, mais ne pas franchir "la ligne rouge" sinon on s'affaiblit!

mercredi, octobre 13, 2010

Chez un dentiste en province: Nous ne prenons pas de nouveau client avec la CMU
Chez un dentiste: Nous ne prenons pas de nouveau client avec la CMU

lundi, octobre 11, 2010

"Est-ce-que la mort me consolera de ma vie? Jacques Sternberg-fin de siècle

Jacques Sternberg (Anvers 17 avril 1923- Paris 11 octobre 20006)
Je suis allée saluer son Sunfish, il est enveloppé d'une toile bleue telle une relique au milieu des catamarans du CNTH. De l'eau a coulé sous les ponts, quatre-ans, je demande si quelqu'un s'en sert: Il ne sort pas souvent!
Je n'ai jamais su barrer, je me contentais de tirer sur le foc.


Les Contes glacés ont été traduits en espagnol par l'écrivain Eduardo Berti.

Sophie, la mer et la nuit réedition Albin Michel
Auteur(s) : Jacques Sternberg
Touche à tout de génie, esprit anticonformiste, Jacques Sternberg avait plusieurs passions : l'écriture, le jazz, la voile, et la dérive "au bord de l'éternel féminin".
Sophie a le charme, le mystère, l’indolence et la soif de liberté qui peut faire chavirer le plus habile des marins. À la fois "royale et minable, fauve et perdue, nocive et désarmée";, elle fascine dès le premier instant. Son déchirant sourire cache une dangereuse évidence qui va faire découvrir au narrateur de ce roman des paysages dont il n'aurait jamais soupçonné l'existence. D'une banale rencontre à un improbable voyage, l'amant et enquêteur, proie et chasseur, se perd dans une nuit sans fin dont la seule lumière est la cause de sa perte.

Après avoir été le plus grand succès de Jacques Sternberg, Sophie, la mer et la nuit, est devenu un livre-culte. À mi-chemin entre le suspense psychologique et le récit fantastique, il dévoile le goût pour l’absurde, l’érotisme et l’humour noir d’une figure marquante du bouillonnement culturel des années 70.

Du même auteur chez Albin Michel

* "Sophie, la mer et la nuit (2010)
* L' Anonyme (1982)
* Suite pour Éveline, Sweet Evelin (1980)
* Agathe et Béatrice, Claire et Dorothée (1979)

samedi, octobre 09, 2010

Combien un escargot fait-il de km par jour?


Le courrier envoyé de Pont l'Evêque le 24 septembre est arrivé à Trouville le 2 octobre, soit une quinzaine de km parcourus dans ce laps de temps. C'est pour dire que pour les journées MargueriteDuras, tout était complet. L'office du tourisme m'avait gentiment assurée que je pouvais rentrer de Paris pour la séance du soir, mais à quelques mètres de là, je n'étais pas sur le listing. drôle de pataquès! J'ai quand même pu assister à la représentation.

Amusante mise en scène d'entretiens enregistrés en 1980 pour France-Culture. On ne peut pas avoir écrit Lol V? Stein et désirer être encore à l'écrire...par Jean Pierre Ceton.Les acteurs ont chacun un portable, c'est sur cet engin qu'ils lisent le texte.
Je suis jalouse de mes livres!
Ecrire c'est n'être personne!
Vous croyez que les gens vont comprendre ce que je raconte? (là, la salle rit)
Si on commence à expliquer le texte, on va tout foutre en l'air!

Agatha (1981-Yann Mascolo-Jérome Beaujour)
Il arrive qu'un amour ne meurt pas, qu'il faille l'anéantir.
Bulle Ogier est surprenante dans une lenteur rentrée, elle qui a été mademoiselle mille wolts dans la troupe de Marco avec Pierre Clémenti, Jean Pierre Kalfon, Valérie Lagrange, je les ai vu jouer dans la rue Saint Benoit.

(à propos, les escargots avancent de six centimètres par heure)
La Maison, jouée par coeur par une comédienne de la Comédie-Française Tania Torrens On se serait cru à Neaufle le Chateau, J'y ai mangé des pâtes délicieuses préparées par Jeanne Moreau après une journée de tournage de Nathalie Granger. Je me suis souvenue d'une fière cavalière dans le film de Michel Deville (Benjamin) Je l'ai dit à Tania Torrens.

vendredi, octobre 01, 2010

Même le silence a une fin (Pablo Neruda)

Marie-Antoinette a quitté Le Lot


Je n'étais pas là pour lui tenir la main, cette photo date d'il y a trois ans, mais le coeur y est, et surtout je pense à la peine de son admirateur inconditionnel Didi