samedi, décembre 27, 2008

L'Ange bleu -Joseph von Sternberg-Marlène Dietrich- Arté

L'Ange bleu il me semblait légitime de regarder ce film pour prouver que je n'avais pas tourné avec des toquards, ayant participé en 69 à La leçon d'éclairage par Joseph von Sternberg pour la télévision flamande.

lundi, décembre 22, 2008

La fièvre

Ghislain Cloquet disait: La passion, c'est comme avoir une grosse fièvre, il faut attendre qu'elle passe! Ainsi en est-il de l'excitation des fêtes, restons calmes et nous arriverons frais au premier janvier.

Indochine Régis Wargnier Arté

Pour la deuxième fois j'ai adoré Indochine Deneuve en femme de pouvoir, mais déchirée entre ses passions, est extraordinairement sexy.

jeudi, décembre 18, 2008

A une semaine de Noël déjà le cafard s'installe

Je n'ai fêté Noël que dans une famille bardée d'enfants, croire à leur innocence et voir ces yeux encore pleins de sommeil clignoter comme les guirlandes, était ma seule justification aux agapes. Tout le reste est scandaleux, l'orgie des cadeaux, de la bouffe, du budget qui greffe des semaines de salaire. Le petit Jésus à bon dos, on culpabilise les parents s'ils ne font pas mieux année après année, alors que l'enfant sait tout sur les degrés de la consommation, connaissent les marques par coeur, et la mère qui mange des pâtes pour boucler sa fin de mois afin que sa progéniture puisse en jeter devant les copains à l'école. Jusqu'à quand faut-il faire semblant de croire que nos bambins croient au Père Noël?

mercredi, décembre 17, 2008

A propos de modèle: publié par Phil Fax http://nouvellerevuemoderne.free.fr/

Après avoir longuement énuméré les types de femmes "à éviter à tout prix pour ne pas dévier de la dérive en douceur dans les angoisses quotidiennes", Sternberg brosse un portrait de "l'indolente de choc et de charme" apte à partager sa dérive. Son idéal ressemble si peu à la norme qu'on se demande s'il est des femmes réelles pour y ressembler. Le pluriel se réduit au singulier quand il avoue : "Je n'ai rencontré, en réalité, qu'une seule véritable indolente de vocation qui avait tout pour elle, tout pour ne penser qu'à dériver dans le présent sans jamais le moindre souci du lendemain : le charme, la douceur, l'équivoque, le sens aigu du bonheur et de la détente, l'horreur du travail et un besoin effréné de liberté.20 ". "Retrouver sur internet, tant d'années après que Sternberg ait écrit ces lignes, le blog de celle qui les inspira, comme elle inspire Sophie, la mer et la nuit fut pour moi une très émouvante surprise. Dans son Journal d'une dériveuse, Dorothée Blanck évoque sa peine après le décès de Jacques Sternberg et conte un peu ce que fut leur histoire. Actrice (elle apparaît dans les films d'Agnès Varda et de Jacques Demy), elle est aussi l'auteur d'un roman paru chez Denoël, Une chambre pour un moment.

En grève, les modèles des Beaux Arts posent, nus, dans Paris


Grève / lundi 15 décembre par Anaëlle Verzaux

Payés le Smic, mais privés désormais par la mairie de Paris des modestes pourboires qu’ils percevaient, les modèles des Beaux Arts sont, le lundi 15 décembre, en grève.

Le modèle, c’est cette personne, sexy, ventrue, élancée, en chair, abîmée, jeune ou âgée, qui pose pour le peintre, le plus souvent dévêtue. Traditionnellement, quand le modèle est apprécié par les élèves et les peintres, quand il n’a pas trop bougé et qu’il a fait preuve d’imagination, on lui remet un pourboire, appelé cornet, à la fin de la séance. Seulement, le 20 novembre dernier, la ville de Paris a adressé une lettre aux directeurs des Ateliers des Beaux Arts et aux enseignants. Finis les cornets dans les Ateliers ; Plus question de tels pourboires dans des lieux publics.

Cette décision a provoqué l’indignation d’un certain nombre de modèles, qui se mettent en grève ce lundi 15 décembre. En effet, le cornet est plus qu’un symbole, il peut parfois représenter jusqu’au quart du salaire. Le job des modèles des Ateliers des Beaux Arts est en effet assez mal rémunéré : trente six euros pour trois heures de travail, soit un peu plus du Smic.
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Les modèles posent nus dans Paris
© Anaëlle Verzaux
« Un vrai métier »

Pourtant, contrairement à ce qui est inscrit sur nos fiches de paye (« divers et spéciaux »), « c’est un vrai boulot », souligne Kévin, modèle free lance – comme tous ses collègues – depuis plus d’un an. Et de rappeler que l’augmentation de leur salaire figure parmi leurs principales revendications. « Nous demandons à être payés 15 euros de l’heure » (aux Gobelins, école de l’image privée, le tarif, c’est 21 euros de l’heure).

Car bien qu’il n’existe pas de formation pour être modèle, la plupart ont fait des études et des métiers assez proches de celui-ci. « J’ai fait une école de dessin, puis des Arts martiaux », indique Kévin. Deborah, modèle à plein temps depuis trois ans, a, elle, une formation de comédienne. D’autres, comme Salvatori, sont danseurs professionnels.

Pour eux, comme pour environ trente modèles des Ateliers des Beaux-Arts de Paris, poser est un vrai métier, à temps complet ou quasi complet. Les autres (environ soixante personnes) sont des étudiants et des retraités, qui se déshabillent pour compléter leur trop maigre budget.

Au-delà des revendications salariales, ce que les modèles en grève demandent, c’est une vraie reconnaissance de leur travail. Pour eux, ils ne sont pas des statues mobiles au service de l’enseignant, mais des sujets qui contribuent quelquefois à faire l’oeuvre, quand ils parviennent à prolonger le pinceau de l’artiste. « Nous sommes aussi importants que l’enseignant et que le peintre, souligne Salvatori, puisque sans nous, l’un ne peut pas enseigner et l’autre ne peut rien peindre. Et, sans eux, nous ne valons rien. » C’est un trio où chaque personne compte. Sans Gabrielle, qui serait Renoir ? Et sans sa femme, qui fut toute sa vie son modèle, que vaudrait Bonnard ?
Pas de vacances, ni de retraite

Beaucoup d’étudiants laissent rapidement tomber, parfois seulement après une semaine de travail, et déposent leur candidature dans un café-restaurant ou à Mac Do. Car il faut être costaud physiquement, pour tenir les trois heures de pose.

Et d’ailleurs, on s’entraîne. Enfin… quand on a suffisamment d’argent ! Deborah explique : « Depuis trois ans que je fais ce boulot, je vais à la piscine tous les deux-trois jours. Mais depuis la rentrée et la suppression des cornets, je n’ai pas trempé un seul orteil dans la piscine, je n’en ai plus les moyens ».

Et d’ajouter : « Nous n’avons aucune aide, pas de réduction pour les salles de sport, pas de carte pour entrer gratuitement dans les musées, alors que nous avons besoin de voir des peintures, pour renouveler notre imagination. Pas le droit non plus à des salles d’attente – le temps entre chaque séance atteint souvent l’heure – , ni à un chauffage, pas même à des vestiaires, pour nous changer. »

« Le pire reste le manque de considération des politiques. Nous sommes des vacataires ! Ce qui signifie : pas de vacances, pas de retraite, pas de Mutuelle, pas de 13è mois, etc. »

« Un jour, raconte Kévin, vers 8h le matin, le prof de dessin m’appelle pour me dire qu’il annulait non seulement le cours du jour, mais tous les cours de l’année. J’ai râlé, mais je n’ai rien pu faire, je suis vacataire. »

Pour l’adjoint à la Culture de la Mairie de Paris, Christophe Girard, modèle n’est pas un métier, mais « un loisir fait pour les étudiants, les retraités, et autres personnes qui ont besoin d’un peu d’argent de poche ». Il ajoute : « S’ils souhaitent que leur activité soit considérée comme un métier, je n’ai rien contre. Il faut simplement qu’on se mette autour d’un table avec le ministère de la Culture. Ce n’est pas moi qui modifie la politique française ».

Et pour lui, pas question de revenir sur l’interdiction du cornet, « qui n’est pas nouvelle. Mais qui a simplement été rappelée ». Pour Christophe Girard, le pourboire, « c’est de l’argent au noir ». Il précise : « Je ne vois pas pourquoi cet argent là spécifiquement ne serait pas taxé ».
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Un peintre dessine les modèles
© Anaëlle Verzaux

En grève, les modèles des Beaux Arts posent, nus, dans Paris
le mercredi 17 décembre à 08:19, Hiram a dit :En fait les modèles sont payés au smic ou à peine plus, c’est à dire entre 8,71€ et 11€ brut de l’heure. Avec çà c’est pas le Pérou. Ils se battent, à l’instar d’autres professions en CDD, et réclament 27€/h. Quoi de plus naturel pour ces gens qui sont le bas de l’échelle et le kleenex de l’Ecole des Beaux Arts de Paris par exemple. Quant à leur beauté, elle n’a rien à voir avec une "gueule" ou avec un corps que l’on dessine ou que l’on sculpte. Le modèle beau (ou belle) qui se met à poil est un fantasme du voyeurisme mais n’entre pas dans les considérations et les canons d’un peintre ou d’un sculpteur.

mardi, décembre 16, 2008

Le Tizi-land

J'adore les sardines grillées, pour 7 euros, c'est un régal le vendredi chez Tizi 13 rue de Saintonge paris 7503. Les autres jours le patron et son fils nous propose entre autres plats, du couscous, toujours à ces prix défiants toute concurrence. Un chien, Tambour, en visite avec son maître, met sagement ses pattes sur le dossier de la chaise, ne semblant pas mendier de la nourriture que l'on se doit de lui refuser: Il est très bien élevé et ne jappe que si on l'asticote trop visiblement. Quand au jeune patron, pour lui, tout le monde s'appelle Bataclan!, il a même inventé le verbe Bataclanisé pour exprimer son ras le bol, ou toute exagération dans les désiratas de ses clients. On l'apostrophe Bataclan! amène moi de la harissa! -Il répond: Tiens Bataclan, ça ira?
Il y a du Bataclan en l'air à toute les sauces, cela anime l'ambiance du bistrot, chacun se sent concerné par ce surnom à prendre ou à donner. Il n'y a que le chien qui se satisfasse d'être interpellé à jamais: Tambour!

lundi, décembre 15, 2008

La réussite

En parlant de mes ex-copines: "Pourquoi n'ont elles pas joué la comédie puisqu'elles étaient si douées pour le spectacle? - Plus narcissiques qu'une comédienne, elles se seraient ennuyées de devoir obéir à un réalisateur, se plier à des contraintes avec une équipe, il fallait qu'elles se mettent en scène, entre deux verres, et être sur que le public ne bougerait pas. Anna Berbérova qui a si bien raconté cet état de n'être qu'un meuble transparent dans la vie d'une diva (Actes Sud) je rentrais dans ses récits comme dans du beurre, c'est exactement ce que j'avais vécu avec celles qui étaient si drôles, si charmeuses, cela à duré quarante ans, le jour où elles ont découvert sur Internet que j'avais fait des petites choses, elles m'ont vomie, valorisant leur réussite matérielle, et me traitant comme la dernière des dernières!

Derrick est mort


Horst Tapper Derrick est mort

Le plus grand acteur allemand de tous les temps s'est éteint à l'âge de 85 ans. Il avait interprété Derrick pendant 25 ans. » Adieu Horst Tappert

Je n'étais pas la seule à regretter de devoir sortir au moment où Derrick passait à la télé. Il représentait le père tendre et fort, ou le mari idéal, fidèle protecteur et compatissant dont rêvait chaque midinette. Dans mes après-midi quelques peu vaseuses, le personnage résolvait des énigmes d'âmes troubles sans porter de jugement, sa carapace était le fameux imperméable clair.

jeudi, décembre 11, 2008

"Envoyés très spéciaux" Gérard Lanvin et Gérard Jugnot.

Publié le jeudi 3 avril 2008 à 05H42

"Envoyés très spéciaux" réunit un duo inédit sous la houlette du Marseillais Frédéric Aubertin

"A cause de son sujet, le film a eu du mal à se monter", expliquent Gérard Lanvin et Gérard Jugnot.

© Bruno Calvez Les films Manuel Munz - Europacorp - M6 Films - Mandarin films - Malec productions

* En savoir plus
* Gérard Lanvin : "Dans 3 ans, j'arrête de faire l'acteur"
* Gérard Jugnot : "Le mot retraite, pour moi, sonne comme la retraite de Russie !"

Moteur demandé, action, ça tourne ! Il est des films qui, comme ça, nantis de quelques indices - une salle de rédaction plus vraie que nature dans un studio de la SFP en banlieue parisienne - donnent envie d'aller voir. Pas seulement parce que leurs protagonistes sont des journalistes, bluffeurs qui plus est ! Non, si Envoyés très spéciaux, dont le tournage vient de s'achever, titille le désir de savoir, c'est qu'il combine une et même deux belles histoires...

Coécrit par Simon Michaël (scénariste entre autres des Ripoux) et Jacques Labib (ancien reporter à RTL), cette comédie nouvelle, construite sur un "bidonnage" irrévérencieux (une fausse prise d'otages en Irak), a d'abord la bonne idée de réunir Gérard Jugnot et Gérard Lanvin. Deux poids lourds du cinéma français, qui, curieusement, n'avaient encore jamais formé de tandem de premier plan sur grand écran.

"On a quand même passé 30 ans à ne pas tourner ensemble!", s'amuse le Gérard rondouillard, en parlant de l'accorte Lanvin, croisé en 1977 sur le film de Coluche, Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine. "Ce qui m'a plu, c'est justement cette idée de tandem, comme dans L'Emmerdeur", ajoute-t-il avec gourmandise.

Prometteur ? Certes, d'autant que c'est un cinéaste marseillais, Frédéric Auburtin, lui-même fils d'anciens journalistes du Provençal - Edmée Santy et Pierre Roumel - qui dirige les deux "monstres". Retour aux sources et seconde belle histoire en filigrane, donc. Et même un peu plus: avec Envoyés très spéciaux, Auburtin s'extrait d'un film assez calamiteux - San Antonio - initié et produit par Claude Berri auquel il est venu prêter main forte alors que le tournage avait déjà commencé.

"En échange, Berri m'avait promis un autrefilm et puis... il n'y a pas eu de renvoi d'ascenseur", explique-t-il entre deux prises. Conscient de réaliser le film "de la deuxième chance": "C'est Lanvin qui a suggéré mon nom à la production, c'est un homme de parole, lui...". Faut-il voir dans cette conjonction de "vraies 1ères fois" - 1ère rencontre au sommet Jugnot-Lanvin, 1er long métrage assumé par Frédéric Auburtin - le signe d'une renaissance de la "comédie d'actualité", comme la qualifie l'ami Lanvin ?

"Même si c'est un sujet casse-gueule, cela fait des années que je voulais faire un film sur le milieu du journalisme. J'ai grandi dedans, à Marseille, avec les rotatives, l'odeur du papier", sourit encore Frédéric. Et, peut-être aussi, l'odeur de la vérité. Brillant paradoxe pour un film épinglant, avec humour, le... mensonge.

Cela va si vite que l'on a pas le temps de bouder son plaisir sur quelques détails irréalistes

mercredi, décembre 10, 2008

http://walterlewino.unblog.fr/

289 Au royaume des mémères 10 décembre, 2008
Posté par walterlewino dans : CINEMA , 1 commentaire

On n’a pas (plus ?) de stars en France. Regardez nos vedettes. De Deneuve à Binoche, y’a pas plus raisonnable. Des pros un point c’est tout. Les extravagances, les petites folies, les grands délires, elles connaissent pas. De bonnes bourgeoises pas lunatiques pour deux ronds, elle passent leur temps à faire la promo de leur film ou de la pub pour des pommades et des parfums de perlimpinpin.
On avait un peu compté sur Adjani pour jouer les grandes folles, hélas ! on ne sait même pas où elle se planque, ni ce qu’elle fout. Quant à Bardot, c’était bien parti, mais faut voir ce qu’elle est devenue, une mémère à toutous.
Fini le temps des Mae West, des Lana Turner, des Marilyn, des Garbo, des Gloria Swanson, des Rita Hayworth. Ca vous avait une autre allure. Ca flinguait ses amants, ça se suicidait, ça se mariait et ça divorçait à fond la caisse, ça baisait au sommet et en famille, ça vous foutait en l’air un tournage par pur caprice
C’étaient des stars pas des mémères.
On rêve d’un cinéaste qui aurait le cran de nous filmer l’histoire d’une star, d’une vraie, sur la déclin, qui pour refaire parler d’elle, épouserait un acteur nain. Le faste des noces. Les exigences du nabot, ses performances sexuelles. La belle est à la fois fascinée et terrorisée. D’autant que le petit priapique tire tout ce qui passe sa portée. Les plus belles femmes comme les plus grands machos. Tout est possible. Du plus gore au plus érotique. Du plus cucul au plus cynique. Shakespeare et Lagerkvist auraient aimé.

Passion, Passerions pas! Vous avez raison Lewino! dorothée

dimanche, décembre 07, 2008

cadeau de Noël Walter Lewinohttp://walterlewino.unblog.fr/

87 Cadeau de Noel 21 mai, 2008
Posté par walterlewino dans : CINEMA , trackback

Un triste matin de Noël, William, 30 ans, silhouette cafardeuse, marche somnambulique, mèche en travers du visage, pousse la porte d’une brasserie qui n’a pas fermé de la nuit et qui pue les tristes lendemains de fête. Il commande un double express et un croissant. À la table d’à côté, Dorothée, 45 ans (?) chevelure frisottée, légèrement fardée, juste ce qu’il faut, yeux verts. Elle sourit à William et lui demande d’une voix monocorde où pointe un soupçon d’ironie pourquoi il a l’air si triste. Il s’en défend, lui, triste ? un peu fatigué, sans plus, il a horreur de ces lendemains de fête. Elle aussi.
La conversation se poursuit de table à table. Un sourire bon enfant et chaleureux ne cesse d’éclairer le visage de Dorothée. Après un petit silence elle lui annonce qu’elle va lui faire un cadeau. Ah ! oui quel cadeau ? Elle va lui permettre d’assister à son suicide. Quoi ? Mais oui, mais oui, elle a décidé de partir avant que l’année ne redémarre. William croit à une plaisanterie, cela l’amuse.
Elle lui propose de l’accompagner chez elle pour assister audit suicide. Pourquoi pas. On sent bien qu’elle ne le drague pas, qu’il s’agit d’une sorte de marivaudage sur le thème du suicide.
Le marivaudage se poursuit dans le métro pratiquement vide puis dans le minuscule pavillon, bloqué dans la cour d’un petit immeuble de la banlieue Est où Dorothée vit en compagnie de Ouistiti, un petit chien ébouriffé qui aussitôt se jette amicalement sur William et entreprend de le léchouiller.

William accumule les arguments classiques. Pourquoi se suicider. Elle est jolie, non, elle a un boulot, une fille s’il a bien compris, et Ouistiti que va-t-il devenir sans elle…
Tranquillement sans se départir de son sourire, Dorothée a réponse à tout. Qu’on lui donne d’abord une bonne raison pour continuer de vivre. Jolie ? merci, mais quand elle était jeune avec cinq kilos de moins cela ne lui a valu que des emmerdes. Sa fille ? elle n’a plus besoin d’elle, c’est tout juste si elle lui téléphone une fois la semaine, elles n’ont plus rien à se dire. Son boulot ? démarcheur immobilier, vous voulez rire, bidon et compagnie. Ouistiti ? c’est en effet un problème, lui aussi en a peut-être assez de poursuivre cette vie de cons.

William est de plus en plus troublé. Et si elle ne bluffait, pas si elle allait réellement se foutre en l’air, là, devant lui ? Ils en viennent à discuter de quelle manière elle entendait le faire.
Depuis un an qu’elle ne pense qu’à ça elle a tout imaginé. La pendaison, par exemple dans le bois de Vincennes, tout à côté. Elle craint de ne pas savoir comment s’y prendre, où trouver la corde qui convient. Se défenestrer ? pas facile ici, au rez de chaussée. Petit rire… Au revolver ? oui elle possède une arme, mais c’est un truc de mec. Sous le métro ? pas très sympa pour les usagers. Les barbituriques ? bof ! on n’est pas sûr que ça fonctionne.
William recommence à respirer. Alors rien n’est possible ?
Mais si, mais si, c’est à la fois un secret et une surprise.

La conversation s’éternise. William commence à avoir la dalle. Hélas le frigo est vide il n’y a plus le moindre morceau de pain dans la baraque. Elle a fait le grand vide puisque plus personne ne pourra en profiter après sa disparition
Elle suggère à William d’aller chez le Chinois au coin de la rue chercher un peu de bouffe. Pour elle, c’est inutile, pour Ouistiti pareil.
William hésite un moment et fonce à grands pas chez le Chinois.
Brusquement il s’arrête, hésite, voit un bar ouvert, s’y installe, commande une bière, puis deux, puis trois, puis un sandwich dont il avale avec difficulté la moitié. Finalement il décide de revenir chez Dorothée.

La porte est fermée à clé. Les lumières sont éteintes. On entend Ouistiti qui hurle à la mort puis se jette furieusement contre la porte. William appelle Dorothée ! Dorothée ! Personne ne répond.

William de nouveau est dans le métro. La bouche ouverte il retrouve avec peine son souffle. Il est hagard.
Sur les pubs qui défilent figure un petit chien assez semblable à Ouistiti, on entend de nouveau ses hurlements à la mort.
William se bouche les oreilles.
FIN

Un scénario qui en vaut bien un autre. Producteurs, réveillez-vou

le café du dimanche

Un dimanche de ménagère sans heurts, que le cocon de l'édredon, l'homme lui, a toujours un copain qui l'invite au bistrot. Dieu sait ce qui s'y raconte!

jeudi, décembre 04, 2008

Lalalala Monique Tarbès http://lalalala.org/


Monique Tarbès

"Neurasthénie"
(Ricet Barrier / Bernard Lelou)

LP Philips B 76 583 R
1980

La très grande Lucette Raillat créa "Neurasthénie" en 1958, et Ricet Barrier lui-même, l'auteur de la chanson, l'interpréta l'année suivante. Cependant malgré l'application de mademoiselle Raillat, ou peut-être à cause d'elle, la complainte d'une pauvre femme riche "accablée de soucis" tels que se casser un ongle ou avoir un vison qui perd ses poils, ne parvint pas à s'imposer réellement. Il fallut attendre 1964, date de parution du 25 centimètres C'est spécial, mais j'aime, pour que la chanson prenne tout son sens : Monique Tarbès n'hésitait pas, elle, à hurler la douleur de son personnage, transformant par là même la trop sage satire sociale en un portrait-charge d'une violence extraordinaire. Ceux qui supporteront jusqu'au bout les éructations de Monique Tarbès pourront goûter le sel - et le poivre - de l'humour de Ricet Barrier. Ils pourront aussi dire qu'ils ont assisté à la naissance d'un spécimen unique dans l'histoire de la chanson et du music-hall : la fantaisiste punk.

l'identité

Dans le magasine de la santé que je regarde autant que ce peut, afin de rire quelques instants avec Michel Cimès qui joue le candide de l'émission, on nous a montré une opération sur les hémorroïdes, comment relifter le tissu où sont accrochées ces fameuses petites boules de sang. Voir dans le même temps le visage d'un homme satisfait de son chirurgien, laisse croire que l'identité passe par le trou du cul. Il est certain que s'il n'y a pas de satisfaction au lit, nous sommes délités dans notre personnalité. Et s'il n'en passe pas par là (le trou du cul) votre partenaire est gravement vexé que vous lui refusiez votre ultime intimité.

lundi, novembre 24, 2008

walterlewino dans : SOCIETE, COMBINEhttp://walterlewino.unblog.fr/

273 Un coup pour rien 24 novembre, 2008

Quel gâchis ! Des millions de spermatozoïdes virés aux égouts après chaque coup tiré. Oui des millions, on ne sait pas trop combien personne n’a eu le temps de les compter, on se contente d’estimation qui vont de dix millions à deux cents, mettons cinquante, presque la population du pays, en une seule giclée. Foutre !
Bien sûr en face, la bonne femme ne se fatigue pas trop, elle se contente de mettre dans le coup un seul ovule une fois par mois, démerdez-vous les mecs, que le meilleur l’emporte, et t’en as aussitôt 49 999 999 qui se retirent la queue basse.
Les animaux sont infiniment plus économes de leur belle semence, ils ne la dispensent que lorsque la femelle est en période d’ovulation. Seuls, semble-t-il les bonobos s’envoient en l’air quand bon leur semble, c’est-à-dire tout le temps. Les veinards !
Oui, quel gâchis, d’autant que les banques de sperme manquent de matière première et peinent à trouver des donneurs. Il est vrai que ce n’est pas rémunéré, on se demande bien pourquoi. Tout se vend, tout s’achète sauf ce qui est le meilleur de l’homme. Mais pourquoi le même donneur ne sert-il pas un nombre infini de demandeuses puisqu’il a de la marchandise à ne savoir qu’en foutre.
Pour conclure rappelons la définition de ce grand pessimiste de Jacques Sternberg. Spermatozoïde : que la semence de l’homme portât un nom aussi ridicule n’annonçait rien de bon. Nous citons de mémoire

dimanche, novembre 23, 2008

ART Charles Matton

Emma Wallard dans La Lumière des étoiles mortes (1994)

Le peintre et cinéaste Charles Matton est décédé
NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 15:33
Artiste aux multiples facettes, celui qui fut tour à tour conseiller de François Truffaut, décorateur scénographe ou encore essayiste, s'est éteint à l'âge de 77 ans des suites d'un cancer du poumon.
Le peintre, sculpteur et cinéaste Charles Matton connu pour ses "boîtes" réductions de lieux, et qui a notamment révélé Richard Bohringer au cinéma, est mort mercredi soir à l'âge de 77 ans des suites d'un cancer du poumon, a-t-on appris jeudi 20 novembre auprès de ses proches. II était un "fabricant d'images" comme il se qualifiait lui-même, à la recherche, par tous les moyens artistiques, de "l'apparence du monde".
Charles Matton, né en 1931 à Paris où il travaillait, en dehors de quelques incursions à New-York, a mené un parcours aux multiples facettes, utilisant en même temps la peinture, le dessin, la sculpture, la vidéo, la photographie, l'écriture ou le cinéma pour "décrypter les apparences", selon ses proches.
"L'apparence du monde est toujours un mystère. Au fond, je ne m'intéresse qu'à l'ici-bas", disait-il lui-même.
Autodidacte du dessin, il peint en se rangeant du côté de la figuration à un moment où cela ne se fait plus. Il peint de grandes toiles de sport, des "grandes motocyclettes". Il s'attaquera ensuite à ce qu'il appelle des "boîtes", réductions de lieux en trois dimensions comme le cabinet de Freud ou l'atelier du peintre Bacon, qu'il avait rencontré et dont il se sentait proche par la peinture. L'une de ces "boîtes" est visible au café de Flore à Paris, qu'elle reproduit.

Collectionné par le couple Montand-Signoret

Exposé à de nombreuses reprises en France, comme au Centre Pompidou en 1989, à Tokyo en 1990 et encore ces dernières années aux Etats-Unis, à la FIAC ou la Maison européenne de la photographie à Paris, l'artiste figure dans les collections nationales.
Conseiller de François Truffaut sur le tournage de "La mariée était en noir", il réalise les toiles du peintre joué par Charles Denner. Il signera également des décors de théâtre dont ceux de la pièce "L'homme du hasard" de Yasmina Reza en 1995 au Théâtre Hébertot.
Il dira être venu au cinéma parce que le "terrorisme antifiguratif régnait si fort dans la critique (qu'il) n'avait plus aucune chance de pouvoir faire une exposition".
Après un court-métrage en 1967, "La Pomme", il s'attaque au long-métrage avec "L'Italien des Roses" qui fit connaître l'acteur Richard Bohringer. Ce film en noir et blanc sur la désillusion des années post-68, sera sélectionné au festival de Venise.
Il signe "Spermula" (1975), nom donné par la production alors que le titre original était "L'amour est un fleuve en Russie", au scénario érotico-fantastique. "La Lumière des Etoiles Mortes" (1993), avec Catherine Sihol, Richard Bohringer et Jean-François Balmer, explore son enfance. "Rembrandt" (1999), joué par Klaus Maria Brandauer, reçoit un Grand Prix du meilleur scénario.
Ami d'enfance de Gérard Blain, collectionné par le couple Montand-Signoret, Charles Matton et son travail ont été préfacés et analysés par ses amis, le philosophe Jean Baudrillard ou l'écrivaine Françoise Sagan.
Ayant travaillé pour les éditions Christian Bourgois et le magazine new-yorkais Esquire, il était lui-même l'auteur d'une monographie sur Rembrandt et d'un essai en 2002, avec le philosophe Alain Finkielkraut et le peintre Ernest Pignon-Ernest, "Etre artiste aujourd'hui" (Editions du Tricorne).

* Être artiste aujourd'hui (2002, éditions du Tricorne)
* États de lieux (2007, catalogue d'exposition)

Filmographie

* 1967 : La Pomme ou l’histoire d’une histoire (court-métrage, scénario et réalisation)
* 1968 : Mai 68 ou les violences policières (court-métrage, scénario et réalisation)
* 1972 : L’Italien des roses (scénario et réalisation)
* 1976 : Spermula (scénario et réalisation)
* 1988 : Douanes (documentaire, co-réalisé avec Sylvie Matton)
* 1994 : La Lumière des étoiles mortes (scénario et réalisation)
* 1999 : Rembrandt (co-scénario avec Sylvie Matton, réalisation)

Récompenses

* Grand Prix au Festival d’Hyères pour La Pomme ou l’histoire d’une histoire
* Grand Prix de la Biennale de Paris pour La Pomme ou l’histoire d’une histoire
* Grand prix du meilleur scénariste pour Rembrandt

jeudi, novembre 20, 2008

avoir de l'usage

Ces femmes que l'on mettait au couvent afin de les soustraire d'un monde frivole, étaient-elles si malheureuses?
On ne me croit pas honnête, mon côté libertaire laisse à penser que je fais les quatre cent coups. Serai-je plus joyeuse si c'était vrai? J'ai plusieurs connaissances qui se sont défenestrées de crainte de moins séduire, mon côté Cosette m'a épargné de vivre au-dessus de mes moyens, mais les autres n'en démordent pas, ils me prêtent tant de désirs, alors que je n'aspire qu'à l'affection.
Je ne peux en vouloir aux frustrés de tous bords, ils sont simplement usants, le cerne de mes yeux c'est de les savoir tristes.

mardi, novembre 18, 2008

La Wifi

Cela me fait une belle jambe d'aller dans un bistrot qui dit avoir la Wifi, mais garde l'électricité pour l'abat-jour, et n'ouvre pas son internet si bien qu'il n'y a pas de connections. J'y boirais un café qui restera occasionnel, il me faut trouver les bancs de la Mairie, avec ce petit peuple industrieux qui tape portable sur les genoux, sauf les matinaux posés sur une petite table dans les couloirs. J'aurai aimé jouer à l'écrivain fastueux qui oeuvre devant un verre en terrasse, l'oeil au dessus de la ligne bleue des Vosges.

lundi, novembre 17, 2008

264 La Grande Invasion 15 novembre, 2008 Posté par walterlewino dans : DECROISSANCE , ajouter un commentaire

Européens débarquant au secours de l’Afrique
http://walterlewino.unblog.fr/

Ghislain Cloquet disait que le principal dans la vie c'était de trouver son sherpak

jeudi, novembre 13, 2008

En novembre, on se porte pale, comme les chrysanthèmes. J'ai vu Les ailes pourpres ces flamands roses qui déversent leur sang dans le bec de leur oisillon.

mercredi, novembre 05, 2008

Le succès

A la Mairie du troisième, il y a une telle queue, jusqu'au square d'en face, pour La nuit Américaine que je ne suis pas sure d'entrer, et une petite sciatique persistante ne m'autorise pas le piétinement. Va pour la télé à domicile, comme je suis seule, je m'y endors d'heure en heure, enfin à 5h du matin je décide d'un petit café au lait au lit et 2min plus tard, le discours très classe, très émouvant du perdant McCain, pour un peu on regretterait qu'il ne soit pas élu.
C'est magnifique que l'impensable puisse arriver! Quand on se sent merdique, sans faire oeuvre, que des gens puisse avoir une telle vitalité et du talent comme Barack Obama, et Agnès Varda dont je venais de voir le film, cela nous régénère pour peu que nous ayons encore la capacité d'admirer les autres.
Et ce soir un cadeau Le cirque invisible au Théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées, j'avais beau pleurer pour des raisons personnelles, je riais et m'émerveillais constamment, le spectacle marche Du tonnerre de feu! auprès du public,le couple Victoria Chaplin et Jean-Batiste Thiérrée est un ravissement.
Le Cirque invisible. Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée

Par Mag le mardi 24 avril 2007, 08:00 - Théâtre - Lien permanent

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* Victoria Chaplin

cirque_invisibleIl y a deux à peine, on découvrait, émerveillé, sur la scène du théâtre du Rond-Point, le jeune James Thierrée dans sa fascinante Symphonie du Hanneton. Ce fut un coup de foudre. (1)

On pouvait alors ignorer que ses parents sont depuis plus de 30 ans des artistes de la piste incomparables.

Aujourd'hui, Jean-Baptiste Thierrée et Victoria Chaplin (4ème fille de Charlie Chaplin), talentueux géniteurs de James et Aurélia, également artiste (2), présentent Le cirque invisible au même théâtre du Rond-Point.

Lui est un clown, un amuseur au sens noble. Il se déguise, joue avec les accessoires, fait des tours de magie.
Cheveux blancs hirsutes, yeux de malice, sourire espiègle, il a l'âge de l'enfance éternelle et fait rire petits et grands.

Elle est le portrait saisissant de son fils, ou plutôt l'inverse. En réalité elle semble davantage être sa sœur que sa mère.
La filiation ne fait pourtant aucun doute : Victoria et James explorent la même veine ; unique et magnifique.

Car lorsque Victoria Chaplin est sur scène, le monde bascule.
Elle opère des transformations époustouflantes, faites de soies, de craintes, de poésie et de beauté.
D'une robe moirée et de son corps, elle fait un serpent, un coquillage et toutes sortes d'animaux imaginaires.
Sur son corps blanc couvert de verres et d'ustensiles, elle joue Les filles du bord de mer.
D'une ombrelle et d'une table ronde, elle fait un cheval.
Elle fait bien d'autres choses encore.
Il faut les voir.

Et laisser la grâce et la magie du Cirque invisible venir mouiller ses yeux d'enfant.

Le Cirque invisible. De et avec Victoria Chaplin et Jean-Baptiste Thierrée
Théâtre du Rond-Point
2 bis, avenue Franklin-Roosvelt – Paris 8ème
Du mardi au vendredi à 20 h 30, dimanche à 15 h
Jusqu'au 6 mai 2007, date supplémentaire le 7 mai à 18 h 30
De 8,50 € à 30 €
Livre : Le Cirque invisible, numéro spécial des Carnets du Rond-Point, 10 €

(1) Enthousiasme partagé par le jury des Molières 2006, qui a décerné quatre prix à La Symphonie du Hanneton.
(2) Aurélia Chaplin a présenté en février dernier aux Abesses le spectacle Oratorio d'Aurélia.

Jour des morts

"Comment va Sternberg? demande Jean-Batiste Thiérrée. -Depuis deux ans, je lui écris des petits mots sur mon blog! - Lui qui avait si peur de la mort, depuis le temps, j'espère qu'il s'y est habitué!"
Je lui rappelle de Woody Hallen: Je n'ai rien contre la mort, mais je préfèrerais ne pas être là quand elle arrivera!

mardi, novembre 04, 2008

La masochiste psychique

Telles ont été taxées par le psy de service chez Mireille Dumas, deux femmes si différentes que Françoise Hardy et Mylène Demongeot: Masochistes psychiques, vous vous effacez derrière le dos de vos hommes! 20 ans pour l'une, 35 ans pour l'autre, c'est une paye avant que de vivre pour soi!
Et Pierre Palmade l'homosexuel qui dit avoir vécu la même soirée pendant 15 ans en ramassant chaque soir un autre garçon.La pleine lune et le soleil qui vous traversent de leurs rayons, c'est la même image d'ectoplasme!
Quand au médecin assassin qui a drogué (....)comment se fait-il qu'il ne soit pas radié
par ses pairs ou mieux emprisonné.
C'est l'oeil et le sourire qui sont assassins chez Christian Clavier

Film flamboyant sur sa vie et son oeuvre Les Plages D'Agnes


Date de sortie : 17 Décembre 2008
> Toutes les sorties de la semaine
Réalisé par : Agnès Varda
Avec : Jacques Demy , Agnès Varda
> Tout le casting
Durée : 1h50min
Pays de production : france
Titre original : Les Plages d'Agnes
Distributeur : Les Films du Losange
En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente une forme d’autodocumentaire. Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre puis de cinéaste novatrice dans les années cinquante, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux USA, son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et son amour des plages. Une femme libre et curieuse !

jeudi, octobre 30, 2008

L'emmerdeur

L'emmerdeur
Version originale en français Genre Comédie Origine France Date de sortie au Québec
13 mars 2009 Réalisateur Francis Veber Acteurs Richard Berry, Patrick Timsit, Pascal Elbé, Virginie Ledoyen, Laurent Paolini, Cédric Chevalme, Laurie Lefret, José Paul Scénariste/Écrivain Francis Veber Producteur lPatrice Ledoux

Deux chambres d'hôtel contiguës.
Dans l'une, un tueur, Ralph Milan. Dans l'autre, un suicidaire, François Pignon.
Pignon a un chagrin d'amour. Ralph, un homme à abattre.
Entre les deux chambres : une porte de communication.
Et quand elle s'ouvre, Ralph, la machine à tuer parfaitement huilée, voit débarquer l'énorme grain de sable qu'est François Pignon.
Pignon qui mérite sans discussion le titre de champion du monde des emmerdeurs...

On veut bien rire dans un fauteuil, les gags menés klaxon de police tambour battant sont téléphonés, manque la dimension poétique qu'en avait donné Jacques Brel.

mardi, octobre 28, 2008

Paris la libre!

Il n'y a qu'à Paris que je me sens libre d'aller-venir, triste ou gaie, repue ou maigre, sale ou parfumée, personne ne trouve rien à y redire, tout le monde s'en fout, aucun compte à rendre, même pas à ses proches, c'est d'un oxygène! Peut-être suis-je quand même jalouse de la femme de 96 ans qui s'est envoyée en l'air sous l'aile d'un parachute à plus de 3000m d'altitude, comme quoi j'ai encore à faire!

mercredi, octobre 15, 2008

Il y a du mieux dans l'air, les feuilles d'automne éblouissent les trottoirs parisiens

Si ce message ne s'affiche pas correctement cliquez ici

Enfin en ligne !!!
Voilà 1 mois Off-Courts se terminait en fête.
Durant 10 jours, chacun a pu laisser aller ses pulsions créatrices dans le cadre des Labos Numériques.
Et bien, ça y est… L’ensemble des films, photos et musiques qui a vu le jour est maintenant disponible sur notre site à la rubrique multimédia.
55 films kinos, une sélection des meilleures photos de Tristan, Pierre et Grand A, mais aussi des clips vous sont offerts pour que chacun puisse en profiter librement et à son rythme.
www.off-courts.com/vidéo/kinos.html

Bazzart
À Québec, Claire Goutier et son équipe travaillent encore comme des damnés !
En effet, c’est le 7 novembre que va être lancé le nouveau numéro de Bazzart spécial Off-Courts.
Ce joyeux magazine culturel québécois qui aime bouger et toujours à l’affût des choses qui bougent était présent à notre dernière édition pour suivre ce qui s’y passait.
Comme d’habitude, le numéro de novembre / décembre sera accompagné d’un DVD.
À lire, à voir et à écouter… Voilà qui nous plait !
www.bazzart.qc.ca

Revue de presse
Il semble bien que notre travail porte ses fruits et que notre action suscite de l’intérêt, puisque cette année encore la couverture média a été un peu plus importante : France 2, France 3, Canal +, ShortsTv, TPS et bien d’autres encore se sont déplacés. Des vidéos seront très bientôt dispos.
En attendant, c’est la revue de presse écrite 2008 qui est en ligne sur notre site.
www.off-courts.com/presse/presse.htm

Préparatifs !!!
Nous allons vous en parler régulièrement, mais c’est maintenant que commence la préparation d’un événement très important pour nous (et pour vous nous l’espérons) : La 10° édition d' Off-Courts Trouville.

De nombreuses surprises au menu à découvrir
du 4 au 12 septembre 2009 !=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5257290591432771570" />

mardi, octobre 14, 2008

Théâtre du Temps Le Shagha Marguerite Duras

Le Shaga a été créé au Théâtre Gramont, le 5 janvier 1968, par Marie-Ange Dutheil, Claire Deluca et René Erouk, dans la mise en scène de Marguerite Duras, après cinq mois d'un travail exceptionnel qui a permis à la pièce de se développer et d'atteindre son accomplissement au fil des répétitions.


"J'ai apporté aux répétitions des canevas. Je fais, je défais, refais à mesure. J'ai l'impression d'avoir écrit une pièce, mais eux en ont appris cinq ou six " disait Marguerite Duras.



Dans Recommandations aux comédiens, elle écrivait cette phrase prémonitoire :
"Si la pièce doit agir dans le sens que je souhaite, ce ne sera peut-être pas tout de suite. Faites votre travail."


Extraits d'une répétition, septembre 1967, Neauphle-le Château (transcription de Claire Deluca) :

"Nous ne savons ni vous ni moi ce que vaut la pièce. Personne ne le sait. Vous vous lancez dans une aventure. Il faut l'assumer ou non. Si vous l'assumez, vous l'assumez à fond ou vous ne le faites pas. Vous comprenez ce que je veux dire? Bon.
Dire ce qu'est ce théâtre, je ne le sais pas moi-même qui l'ai écrit. C'est un théâtre tout à fait naissant, instinctif, qui a cette qualité première d'être, de commencer quelque chose.
Au fond de tout ça, il y a une intuition de l'absurde. Cela se place au niveau du langage. Ce sont de gens qui parlent et que la parole entraîne. Qu'est-ce qu'ils ont en commun? Une certaine folie.
Ils s'amusent énormément tous les trois. Ils sont impudiques et gais. Il y a dans tout cela une gaîté essentielle, un pessimisme très joyeux, un pessimisme qui a le fou rire. Leur mystère c'est cette faculté fantastique de fabulation qu'ils ont. D'où ça vient, ça? Si vous savez d'où ça vient, vous ne pouvez plus le faire"

M.D.

En 1978, elle dira, lors d'un entretien avec Lucien Attoun :

"Le Shaga est la chose la plus folle que j'aie jamais écrite.
C'est la négation du langage, c'est-à-dire qu'à partir du Shaga tout est remis en question, les mots les plus simples, les situations linguistiques les plus simples. La chose principale, c'est que c'est le langage le plus courant, le plus habituel, le plus concret et le plus quotidien qui est remis en question.
C'est une pièce ardue, une pièce sur le refus.
Il y a une provocation. Lorsqu'on attaque une institution, même celle du langage, on est dans la subversion. C'est une transgression, Le Shaga. Les gens ne sont pas assez libres avec le langage. Les gens sont englués dans le mode de se servir des mots.
C'est ardu à force de simplicité, à force de lisibilité"

QUELQUES AVIS SUR LE SHAGA

«Sorte de "happening". Théâtre en mouvement constamment recréé par la fusion fantastique entre les comédiens et l'auteur. Un théâtre d'une telle nouveauté qu'il s'affirmera nécessairement. Le rire provoqué ici par un humour sans cesse présent est, pour moi, de cette qualité qui doit être celle du théâtre moderne. »
Nathalie SARRAUTE

« A grands éclats de rire, de poésie et d'innocence souveraine, Le Shaga abat les murailles de mort. Duras est bien mieux que d'avant-garde : très loin en avant de tout et déjà à l'air libre.» . Claude ROY

Paru dans La Croix du 3 novembre 1978 :
« Ce triomphe de l'illogisme et de l'incompréhensible, c'est la revanche de l'absurde. On ne comprend pas, mais on rit ; on ne comprend pas, mais on aime…»
Dominique QUINIO


Interview de Claude Sarraute publiée dans Le Monde du 6 janvier 1968 :
« Le Shaga est une langue qui n'existe pas, que j'ai inventée. Je suis partie de mots cambodgiens, siamois et malais et j'en ai inventé d'autres.
C'est moins facile qu'il n'y paraît.»
Marguerite DURAS


THÉÂTRE du TEMPS
9 Rue du Morvan, Paris 11e
Métro Voltaire

lundi, octobre 13, 2008

Je suis!

Un appel sur l'interphone: "Qui c'est?- Je suis!" (C'est mon amoureux, c'est si charmant son Je suis! au lieu du sempiternel C'est moi!

Le Shaga

Dimanche, jour de marché

Sachant qu'il ne vont pas acheter, le regard des passants effleure à peine les livres en continuant à marcher, il ne lèvent pas le nez sur moi, histoire de voir la tête de l'auteur.
Un clodo s'attarde, canette de bière à la main, il fait des gestes expressifs avec, aux dessus de mes couvertures. 20 ans de rues, ça ne se décrit plus, d'Amsterdam à Paris en passant par Dieu sait quel pays où l'on touche au pétard avec des séjours derrière les barreaux. Il veut tailler une bavette: "Aucun intérêt des écrivaillons de la vie courante! (sic)- Laissez moi travailler!- Faites pas la gueule!"
Un autre ma raconte garder une dame âgée qui se plaint tout le temps de ses bobos, son amie lui réplique: "Tu es une jeunette, tu n'as que 80 ans, tu verra quand tu en aura 100ans.
Une femme toute de grège vêtue lit l'affiche et me lance: Je ne vous connais pas!- (Moi non plus, je ne vous connais pas! avais-je envie de lui répondre, mais je n'ai jamais répliqué par une insolence à une grossièreté, ce n'est pas mon truc).- Tout est autobiographique? - Oui!- Même Maupassant racontait ce qu'il avait vu! rajoute t-elle"
Juste face à moi, sur l'étal, j'aperçois l'album d'Eugène Chaplin: "Le manoir de mon père".

"Touches noires"

Extrait

Cela faisait bien deux ans que je partais tous les matins m'engouffrer dans une de ces cavernes du boulot en plein centre de la ville, deux ans que je rentrais tous les soirs chez moi, en banlieue, vers neuf heures seulement. Bien sûr, ça me guillotinait toutes mes soirées mais qu'aurais-je pu objecter ? L'emploi n'était pas trop mal payé, le repas de midi on me l'offrait là-bas, je n'avais ni femme ,ni gosse à retrouver, puis quoi... rien ne serait jamais arrivé sans cette histoire du raccourci. Un raccourci, oui, car il y avait deux chemins qui tombaient en pleine gueule de ma maison : l'un assez long qui se tortillait, un peu bosselé par ci, un peu névrosé par là, entre deux houles de façades, l'autre bien plus court qui balayait les obstacles, passant à travers quelques champs vaguement moisis, à travers un cimetière ensuite, en ligne droite, d'une seule lancée. Les champs, le cimetière, culture de verdure ou culture de cadavres, ce n'étaient que des clichés en somme, clichés stagnants puisque je n'y pensais jamais et justement ce ne devint un drame que le jour où, pour la première fois, j'y pensai. J'imaginai très nettement les quelques flaques de terre enceinte, le cimetière et je trouvai soudain bizarre de ne jamais avoir eu l'idée de prendre ce raccourci.

Copyright © Jacques Sternberg et les éditions Cyrano

Information
"Le nom de Jacques Sternberg apparaît pour la première fois sur la couverture d’un livre en décembre 1948...

Eric Dejaegger

Lire la suite ici...



Courriels à adresser au: Bureau des réponses

Article Ouest-France : Signature Librairie du Quai - Trouville

lundi, octobre 06, 2008

Walter Lewino http://walterlewino.unblog.fr/

224 Médecine et pognon 6 octobre, 2008
Posté par walterlewino dans : SOCIETE, COMBINE , ajouter un commentaire

C’est l’histoire d’un vieux mec un peu faiblard du poumon. Tuyauté par des gens qui savent, il prend rendez-vous avec un grand patron spécialiste de ces choses-là dans un tout aussi grand hôpital parisien. On lui demande s’il désire être reçu en visite privée. Pourquoi pas, ça doit être plus cool, non ?
Coût de la visite, 150 euros, durée un bon quart d’heure. On souffle dans une petite machine, on se fait ausculter en toussotant, en écoute le compte rendu sur un dictaphone, on prend l’ordonnance, merci et au revoir, à dans six mois. Ca va chercher dans les 600 euros de l’heure, pas de loyer, ça se passe dans les locaux publiques, secrétaire à disposition, à qui, renseignements pris, on ne laisse même pas une petite pièce.
Pourquoi s’en faire, la sécu et les mutuelles sont là pour ça, partiellement du moins. Justement si.
Au bout de deux ans notre faiblard du poumon, de plus en plus faiblard, décide de changer de crémerie et de s’adresser à un Institut mutualiste tout aussi coté que le grand hôpital. Là, pas une thune à débourser, la carte vitale suffit. D’accord le docteur qui vous reçoit n’est pas professeur. Professeur, qu’est-ce que ça veut dire ? qu’il a passé de supers examens (la France baigne dans le diplôme) qu’il enseigne en faculté. On ignore s’il enseigne aussi l’art de se faire du pognon sur le dos de l’hôpital et des valétudinaires.
Aucun problème, les mutualistes travaillent aussi bien que les morfals de la galette. De plus ils prennent leur temps, ne jouent pas les caïds, et disposent de toute la machinerie nécessaire.
Mutualisme oblige, leur règle leur interdit de recevoir de la clientèle privée, aussi grands patrons qu’ils soient. A l’évidence ils pensent que médecine et argent ne font pas bon ménage.
On en revient toujours à cette histoire de mentalité. Aucun système n’est mauvais en soi, il n’y a que des mentalités pourries. Faut bien dire que certains systèmes fécondent plus de pourriture que d’autres. Si vous voyez ce qu’on veut dire.

Aux Rôches Noires à Trouville

J'ai entendu la belle voix grave de Marie-Christine Barreault lire le texte sur une soirée de beuverie, son côté charnel excelle dans ce récit de Marguerite Duras.

Puis, l'on m'a fait visiter un moulin, ça fait moudre le cerveau de bien des dames esseulées dans les parages.

dimanche, octobre 05, 2008

Un barrage sur le Pacifique( Marguerite Duras)

Je craignais de voir cette pièce, n'en ayant pas aimé la représentation à la Villette.
Hier soir, à la Mairie de Trouville, J'ai été sous le charme des élèves du lycée Lamartine (Paris). Suzanne est dite par 7 ravissantes élèves toutes de blanc vêtues, c'est un prisme de récitantes qui ressemble fort à l'ambivalence de l'auteur, le réalisateur David Géry, a tapé dans le mille en ne faisant pas jouer les acteurs, ce sont des disants, la violence des personnages est sourde, murmurée, l'intensité y gagne. La mère, dans une robe rouge reste statique, en soi elle représente le sang de la folie, et le frère voyou joue sur le registre de la tendresse perverse; ( Daniele Chouraqui avait dit dans sa conférence : Il y a une brume d'inceste qui flotte sur cette famille) C'est rare de voir une représentation ou prime la grâce, l'élégance et la fluidité avec une troupe en scène, tous ensemble...

samedi, octobre 04, 2008

Je pioche

Je fonce dans le travail en piochant des extraits dans mon blog

vendredi, octobre 03, 2008

Le sourire

Toujours en cas de crise, je rencontre un sourire qui laisse croire que la vie continue. Annuellement je tombe sur cette infirmière , Liliane Dubost qui connaît mes malheurs par le Net, dès ma sortie de train à Trouville elle est là, pour Duras bien sûr, comme nous tous, mais intéressée à avoir son avis, nous prenons un café...Que de drames ces femmes doivent écluser, je ne sais comment elles font, on leur tombe dessus à bras raccourcis avec nos litanies dont elles connaissent l'épilogue par coeur, le tout c'est le temps que ça prendra...Ma soeur n'en pouvait plus de la compassion, elle pleurait autant sur elle que sur l'histoire qu'elle écoutait de ses beaux yeux, la déprime l'a gagnée. Je comprends que l'on ait du mal à recruter des infirmières, on leur laisse sur le dos le pire à venir, les médecins font des croisières pour se laver..

le train

Certaines mamans bercent leur enfant autiste en le promenant en voiture, la nuit, ainsi je prends le train

jeudi, octobre 02, 2008

Cirque invisible Théâtre du Rond Point

LE CIRQUE INVISIBLE
ROND-POINT
du 7 octobre au 30 novembre 2008

Places disponibles : Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 21H00 | Dimanche à 15H00.
Tarifs : 37,5 € tarif plein ou 28 € tarif adhérent

D’abord une belle rencontre, celle de Jean-Baptiste Thiérrée comédien épris de cirque et de Victoria Chaplin, 4ème fille de Charlie. Ils forment avec leurs enfants James (La Symphonie du Hanneton …) et Aurélia (L’Oratorio d’Aurélia… ) un formidable clan de saltimbanques qui revient au Rond-Point.


Frédéric Tachou me signale que le Cirque invisible est programmé au Rond-Point, j'y vais de ce pas voir les dates, c'est à partir du 7 octobre, en notant sur mon carnet je m'aperçois que c'est le jour où j'ai donné mon dernier baiser à Nathy il y a deux ans, et que c'est le couple Jean-Batiste Thiérrée et Victoria Chaplin qui l'ont dépanné durant des mois ramenant dans des sacs plastiques de l'argent de tous pays. Sternberg, au bar de chez Gallimard quittait notre table pour faire un tour de salle et saluer ses confrères dont la très belle et languide Noëlle Châtelet dont j'étais jalouse, heureusement pour moi, elle était accompagnée par son mari. Bref, Sternberg ne faisait pas cas du sac laissé sur la banquette. Jean-Batiste me disait: Pourvu qu'il ne l'oublie pas dans un taxi, c'est notre travail de tout un mois!

mercredi, octobre 01, 2008

Boucle et reboucle

Pour déposer mes livres à la production d'Alain Resnais, je sors au métro Jasmin, il me suffit de descendre l'avenue Mozart pour me retrouver dans le café où Jacques Sternberg achetait ses ninas. Alain Resnais lui avait fait écrire le scénario de "Je t'aime, je t'aime" Comme j'aime ce qui tourne rond, je décide d'un petit pélerinage.
Etre dans le tabac de Stern me rassérène comme si j'avais trouvé un ami protecteur et consolant. Je murmure son nom en pensant à un autre, alors que de son vivant il ne fallait surtout pas parler à Stern du moindre bobo, il en avait assez des siens dont il nous regorgeait avec sa hantise de la mort. Mais les morts ne peuvent rouspéter, je m'en sers comme d'un tuteur afin de marcher encore et encore dans la ville.
Je suis en avance de quelques jours pour la date anniversaire de sa disparition, mais il y a des loups qui hurlent avant que la lune ne soit pleine.

Claire Deluca- Marguerite Duras- Trouville

En juillet 2005, Claire Deluca, comédienne française bien connue entre autre pour son association avec Marguerite Duras, a passé commande à Paul Wehage d' une musique de scène pour un spectacle intitulé "Nevers", adaptation des annexes au scenario du célèbre film d' Alain Resnais "Hiroshima Mon Amour". L"oeuvre a été créée à Paris dans une version préliminaire dans le cadre du Marché de la Poésie au Cinéma L'Harlequin le 25 Juillet 2005 à Paris et sa création dans sa forme définitive à Trouville dans le cadre du 10ème "Hommage à Marguerite Duras" dans le hall de la résidence Les Roches Noires , le 2 octobre 2005. Les deux comédiennes à la création de "Nevers", Claire Deluca et Sophie Lahayville, sont les dédicataires de cette présente version de concert de la musique de scène.

Dans "Nevers", une femme raconte à un étranger son amour pour un soldat allemand dans la France occupée, la mort de ce soldat et et qu'elle fut tondue à la Libération. La musique exprime les émotions très fortes que la femme traverse: amour, désir, deuil et finalement l'acceptation, mais à travers un voile de souvenirs, le souvenir que Duras voit comme effacé presque avant le fin de chaque moment.

L'oeuvre devrait être interprêtée comme venant d'un autre temps, comme si la musique existait seulement en état de pensée plutôt que de son. Malgré la relative violence des états émotifs, les effets expressifs devront toujours être intériorisé.

samedi, septembre 20, 2008

La trouvillaise 20/21 septembre La Femme dans tous ses états

Elles courent, elles courent, avec filles, ou copines, les femmes sur la plage. Le temps est divin, une douceur angevine. Pendant ce temps je pioche dans un bar rue des Bains, un jeune homme me branche sur la wifi sur un petit ordinateur acheté chez Surcouf, je n'aurai donc pas vu mes consoeurs courir.
Par contre, une voisine me demande abruptement:"Est-ce que tu couches avec lui? parlant de celui qui était venu lui emprunter une scie? -Je vis avec lui depuis un an!- Mais ici, à Trouville est-ce que vous avez couché ensemble? - Nous avons dormi ensemble, sauf le dernier soir, il était tellement soûl que j'ai été dans un hôtel!- tu comprends, j'ai été très gentille avec lui!" Elle martèle ses phrases avec une lourdeur toute nordique, que veut-elle que je sache, qu'ils ont copulé pendant que j'étais en train de voir des films, il lui avait dit être mon ouvrier parce qu'il arrangeait ma chambre. Je préfère que la rupture vienne de lui, je ne lui veux aucun mal, le couple de spys tel Napoléon il n'y a que la fuite! Il ne se soignera pas,sera toujours dans le déni de sa maladie!
Il me manque je crains de le rencontrer dans une rue, de lui aucune nouvelle, il m'avait dit persuadé de mon infidélité à tout versingue: Faut que je me remette en chasse!

vendredi, septembre 12, 2008

Ah! J'ai bien mangé! Je pourrais retourner une vache sur le dos!

Entendu au Central à Trouville après une casserole de moules à la crème.

Québec

A en croire les films, l'enfant serait plus sage que l'homme .

jeudi, septembre 11, 2008

Le climat

Quand il pleut on se sent chez nous en Normandie, point de vent, les drapeaux ne flottent pas, toujours dans l'excitation d'être dans un cénacle fait que l'on ne marche plus au dehors, mes pieds gonflent, je bavasse avec des voisines visionneuses, l'atmosphère....Vous avez dit atmosphère! Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère? ( Arletty dans Hôtel du Nord de Marcel Carné), me parait moins tonitruante, à moins que mes oreilles...

Triangle sacro Saint-Off -Courts entre le casino, la plage, et la place Tivoli

C'est avec une manifeste bonne grâce que monsieur Cardon, maire de Trouville avait ouvert le festival dans une allocution filmée en prenant l'accent québécois, ceux ci étaient aux anges.
Hier au soir une centaine de transats allongés sur la place Tivoli, les prudents s'emmitouflent de polaire, l'écran accroché sur le pan d'une des maisons ravissantes, c'est un décor presque féerique, j'ai toujours aimé les représentations de plein air, on y respire mieux, la poésie du paysage se marie avec les jolis sujets proposés, une demi nuit encore estivale.  
Donc, dans ce fameux triangle les minis films se tournent, équipes se cherchant, se croisant, bardés de leur matériel de pointe prêtés par de fameux labos, deux acteurs miment Charlot et le gendarme, un chien pisse dans le champ, ce n'était pas prévu, quelques rares touristes de fin de saison, il pleut ce matin, traînent en ville afin de voir en live. 
A l'intérieur du complexe festivalier c'est la ruche, nombre des participants officiant derrière les baies vitrées qui protègent les ordinateurs dont ils ont l'air de maîtriser toutes les techniques, c'est jeune et ça sait!

Sur le chemin chemin d'AlexisWawanoloath (Cédric Corbeil)
Mon nom signifie: Celui qui se met dans le chemin de ses ennemis!  à dit le nouveau parlementaire, un énorme colosse Amérindien (Abénaquis) au sourire d'enfant, élu au Québec.


mercredi, septembre 10, 2008

Griffonner

Griffonner un bout de papier sur un coin de table est un bon alibi pour profiter de la terrasse face à la mer, alors qu'autour de vous s'agitent de jeunes équipes toutes excitées de leurs projets, de leurs tournages, des nuits à passer au montage, je n'y participe de rien, force m'est de rester calme sans frustration d'une actrice sans emploi. En déconfiture, je ne lève le nez que face à l'écran où se déroule tous les courts invités. Je n'arrive pas à les noter, l'un annulant l'autre de par le style, un sujet, on n'a pas le temps comme dans un long de s'installer dans l'histoire, comment fait le jury pour les départager?
Ce qui m'intéresse chez les québécois c'est leur côté trilingue: culture américaine, française, sans oublier leur origine inuit, on dirait des diablotins sortant de leurs boites, une énergie et une fraîcheur qui n'est pas de notre crû.

Anne Revel "Africa"

Anne Revel a quadrillé l'Afrique, se fondant dans certaines tribus, et parfois ramenant des images volées au péril de sa vie, c'est une symphonie de couleurs, de visages, de musique, rien de didactique.

mardi, septembre 09, 2008

2ème soirée de kinos à Trouville

Faut pas croire, il y a de la profondeur dans ces films courts (kinos) ,j'ai relevé une citation: Nous avons l'art  pour ne point mourir de la vérité. (Friedrich Nietzsch)
Cela m'a sortie d'une somnolence tristounette, l'imagination créative ne fait pas défaut aux kinoistes, cette soirée était une bonne cuvée.

L'heure des cacahouèttes à Trouville

Nil Hahoutoff enseignant de yoga nous disait qu'autrefois, lorsque les lavandières se rencontraient au lavoir, il n'y avait pas de psy, c'était l'heure des cacahouètes, chacune racontant aux autres son problème existentiel, l'intendance  se gérait en groupe. C'est un peu ce qui se passe en terrasse, entre les projections et la créativité dans le creux des vagues entre deux tournages, face à la mer, aujourd'hui le redoux, ça aide à la conversation personne n'a envie de s'abriter, il est clair que tout créateur s'expose, il doit se mettre en danger pour être dans l'étincelle, dans les étoiles, ne fusse qu'un instant, quitte à se payer une déprime quand le rideau retombe, beaucoup de gens se protège espérant quand même faire oeuvre sans bobo à l'âme, hors des tripes que reste t-il dans ce qu'on donne à voir, à entendre, un lieu limité dans le temps comme dans le cadre d'un festival est propice à ces échanges, éphémères seront les sentiments partagés mais qu'importe, il faut vite avoir un autre projet de vie. 

dimanche, septembre 07, 2008

Du Riffiffi à Off Courts Trouville

Samuel Le Prat, président du festival  nous rappelle que c'est Auguste Le Breton qui a inventé le verlan.
La fille et la petite fille Vivi, ( laquelle sévit chaque année avec humour dans le petit journal du festival) d'Auguste Le Breton, nous ont présenté Les Hauts Murs ( Christian Faure-2008) ce drame de l'enfance saccagée, mutilée, humiliée, abandonnée de père et mère, récit autobiographique de l'écrivain. Plus noir que noir c'est noir, de la mise en scène, des décors, aux jeux des acteurs on s'y croirait.

samedi, septembre 06, 2008

Resistances

Monsieur l'ambassadeur Stéphane Hessel s'adressant à la jeunesse dans un documentaire où divers autres résistants s'expriment: Résister c'est créer! Créer c'est résister!
C'est le premier film présenté ce vendredi 5 septembre à l'ouverture du Festival Off Courts de Trouville

mercredi, septembre 03, 2008

HOMMAGE A PIERRE LHOMME - La Cinémathèque française

Un des plus importants directeurs de la photographie du cinéma français. Il débute en 1960 après avoir été assistant de Ghislain Cloquet, d’Henri Alekan ou ...
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mercredi, août 27, 2008

Le temps de la liberté

Un homme réputé pour sa distraction légendaire raconte: Je ne suis jamais en retard à mes rendez-vous, mais je suis incapable de donner l'heure exacte à quelqu'un, je dois cacher ma montre avec la manche, car chacune de mes pendules est soit avancée, soit reculée de quelques minutes, ainsi je n'ai pas le sentiment d'être un fonctionnaire, d'obéir à une horloge, je n'obéis qu'à mon propre temps!

mardi, août 26, 2008

17 ans après

Toujours ce même rêve récurant, nous nous rencontrons avec P. une étreinte tendre qui laisserait présager d'une intimité, mais il s'en va sur d'autres chemins, vers des dames dont il ne dit pas si c'est du sérieux où pour six mois, cette fois nous faisons le bilan de toutes ces fuites, et pour la dernière, je crie: Mais c'est de la merde tout ce que nous avons vécu ensemble! C'est de la merde!

kung Fu

j'avoue me délecter dans les films sur le kung Fu, beauté des décors, des filles aussi qui ne cèdent en rien dans la brutalité des combats, lesquels réglés comme une chorégraphie sont d'une élégance folle d'autant que les sauts sur les toits des montagnes ne laissent pas de glace. L'humour zen est assez enfantin pour nous laisser espérer trouver un jour notre maître, la loi du genre le permet, c'est d'une morale à toute épreuve, et l'érotisme à la hollywoodienne ne fait de mal à personne; Tels les péplums de jadis où nous admirions les esclaves des égyptiens, ici il s'agit de gamins pauvres des quartiers chinois.

Le mardi il faut être culotté

Je passerai des castings en toute sérénité, me disant que la vieillesse est devant moi, que je n'ai pas à m'en expliquer, le regard des autres c'est leur problème. Gréco chante toujours très bien le poème de Jacques Prévert: Je suis comme je suis! Est-ce ma faute à moi! En amour, j'y mets le même jus...

samedi, août 23, 2008

"Intrusions" Emmanuel Bourdieu

C'est le film d'un cinéphile, il y a du Bunuel, du Chabrol, Natacha Regnier ressemble aux vénéneuses héroïne d'Hitchkok, suspense psychologique qui aime qui, et qui hait quoi? Et que reste t'il de ces passions à part le rapport de pouvoir?

J'ai pris mon pied (d'athlète) aux JO de Pékin

Inimaginable l'énergie, la somme de travail, le mental, et l'humilité de ces athlètes, ils nous ont offert des finals éblouissants, je ne pouvais quitter mon poste des yeux. Des créatures de rêve en gym, en natation synchronisée, une élégance britannique pour le lanceur de javelot, un tempérament haut perché pour les sauts de ces dames elles mêmes si hautes de stature, et les pierres qui n'ont pas réussies à démonter les coureurs en VTT, et en course à pieds le Békélé qui file comme une flèche après avoir semé un américain plus grand que lui.
Cela nous fait prendre la mesure de nos petits pas étriqués tout le long d'une vie sans gloire ni panache.

vendredi, août 22, 2008

l'église

Je suis planquée en Espagne, mais au bout d'une rue, je le vois sur mes pas, un pull sombre jeté sur ses épaules, les manches se croisant devant sa barbe blanche comme pour la cacher. Je rentre dans une petite église et demande s'il y a une porte de sortie; Une jeune femme responsable me tire par le bras à travers la foule et s'accroupit à gauche de l'autel vers l'entrée d'un soupirail, j'essaie de la suivre à quatre pattes, mais elle ne parvient pas à y entrer. Il va forcement rentrer dans l'église et risquer d'y faire un ramdam, je ressors au grand jour...

mercredi, août 20, 2008

Surcouf

A Surcouf un chouette petit ordinateur de poche, il n'y en a pas ailleurs, je dois patienter un mois.
Il y avait le fameux film; Une femme sous influence, (John Cassavates- Gena Rowlands) je suis une femme sous contrôle.

lundi, août 18, 2008

Ramollo de chez ramollo

Je passe mes journées alitée devant les JO, je suis de plus en plus molle devant ces finalistes qui ont bouffé du cheval à faire des records, les cris d'encouragements des animateurs télé dépassent l'athlète qui n'a jamais l'air d'en revenir de son exploit. (La fameuse solitude du coureur...) Français contre Américain, Français contre Russe, Français contre Chinois, Français contre Hongrois, avec en boucle les séquences permutées entre la 2 et la 3, cela se veut Cocorico! Et fait un peu bouillie de chat? Me manque un reportage sur les jeux de A à Z..Voir Pékin!

jeudi, août 14, 2008

Il se passe toujours quelque chose à Paris

Hier j'ai loupé la séance ciné-club à la Mairie 3ème, French-Cancan de Jean Renoir, l'homme qui saluait l'artiste en ôtant son chapeau avant chaque clap de: Partez!

J'avais rodé toute la matinée chez Surcouf devant les portables de poche, il vont en sortir un de 10 pouces.

mardi, août 05, 2008

“VOYAGES FANTASTIQUES”
COLLAGES DE PHILIPPE LEMAIRE
EXPOSITION VISIBLE DU 2 AU 30 SEPTEMBRE 2008
CONTACT
Voyages en images
Le voyage et le rêve ont partie liée. On rêve d’un monde différent. On part à sa rencontre ; on en revient changé, chargé
d’images, d’émotions et de nouveaux rêves.
Les images de cette exposition suivent un itinéraire singulier dont l’illustration des récits des grands voyageurs du XIXe
siècle est le point de départ. Réalisés à partir de gravures sur bois découpées dans les revues de voyages qui ont fasciné
leur époque (Le Tour du Monde, le Journal des Voyages…), les collages de Philippe Lemaire en renouvellent le charme et
en accentuent l’impression d’étrangeté. Ils rendent hommage à la sensibilité romantique des artistes oubliés d’un siècle
écartelé entre la montée dévorante de l’industrie et des conquêtes coloniales, et l’appel d’un ailleurs magnifié par les
poètes et les écrivains voyageurs.
Teintés de fantastique et de fantaisie, ces voyages en images font souffler un air de liberté aux confins du réel et du rêve.
Philippe Lemaire
Né au Havre, ville portuaire, Philippe Lemaire vit dans le Nord depuis 1985. C’est la faute à Prévert s’il a découvert le collage
sans suivre aucune école d’art, et celle à Max Ernst s’il n’a jamais réussi à s’en décoller. Première exposition à Lille en 1988,
suivie de nombreuses autres en France et en Belgique. Passionné de littérature, Philippe Lemaire anime La Nouvelle Revue
Moderne depuis 2002.
Il a récemment illustré Lettres de château, de Gérard Farasse (Presses Universitaires du Septentrion, 2008) et vient de publier
La Bibliothèque d’un rêveur (éditions du Riffle, 2008).
Site internet : http://nouvellerevuemoderne.free.fr
Contact : phil.fax@free.fr
Vernissage le samedi 13 septembre, à partir de 17h30.
Agence Voyageurs du Monde - 147, boulevard de la Liberté, Lille.
Claudie Rieu
Voyageurs du Monde - Terres d’Aventure
147, boulevard de la Liberté - 59000 Lille
 03 20 06 76 30 - crieu@vdm.com www.vdm.com • www.terdav.com

samedi, juillet 26, 2008

Prendre le train

Je n'ai jamais trouvé que cette solution afin de régler un problème existentiel, le problème est dépassé par la distance même si la logique ne suit pas le train.

mercredi, juillet 23, 2008

Il ne sert à rien de bien écrire, il faut écrire juste (Walter Lewino)

L'été est là, Paris-Plage aussi, j'ai pu trouver un transat à l'ombre à 11h. Pour ce qui est des rafraichissements vaut mieux apporter son panier, c'est amusant que le quidam se soit leurré sur un piquenique gratuit le soir de l'ouverture. Je ne vois personne de connaissance, concentrés sur le bronzage les animaux ne lèvent pas le nez, ainsi en est-il dans les espaces numériques, par désir de respect du silence on n'ose même pas murmurer un bonjour à la cantonade.

lundi, juillet 21, 2008

La monocratie ( qu'est-ce-que le mérite) Café philo des Phares

Je pense que la lutte des classes existe encore au 21ème siècle, dans cette optique, le seul mérite est celui qui émane du courage. Le mérite ce n'est pas de dépasser les contraintes de sa conditions sociale, c'est oeuvrer pour une société égalitaire avec courage. (Agnès)
Voltaire critiquait les nobles en disant Ceux qui se sont donnés le mal que de naître!
"L'art d'avoir toujours raison" (Chopenauer)

Je me sens riche tant que je suis libre, parce-que pas aliénée par des appétits voraces.

J'ai appris dans un jardinet de Montfermeil par un infirmier en psychiatrie: Le névrosé construit des châteaux en Espagne, le psychotique les habite, et le psy touche les loyers!

Le fait que nous lisions même dans nos rêves est remarquable (Henri Miller)

lundi, juillet 14, 2008

Café philo des Phares "Se dépasser"

Se dépasser n'est qu'un alibi pour dépasser l'autre!
L'être humain est divisé par le langage!
La métaphore n'explique rien, elle suggère les choses!
Luky Luck tire plus vite que son ombre!
Ce que j'ai fait, aucune bête ne l'aurait fait, (Saint Exupéry) perte d'identité
Je suis radin, si je donne 10 euros à un SDF, je perds mon identité
Avant de tourner la page, il faut l'avoir lue!
Le coach est là pour vous donner une image de vous!
J'ai en moi des horizons inassouvis! (un poète)
Se dépasser c'est entrer dans une compétition!
Après toutes ces belles phrases, Charles a dit: Le débat marche un peu sur la tête!
Et j'ai raconté qu'un professeur de danse nous disait: Pressez citron! Pressez citron! afin que nous levions la jambe plus haute.
Une vieille pub des Pompes Funèbres au USA: Mourrez! Nous ferons le reste!

jeudi, juillet 10, 2008

Le 86

De Saint-Mandé, l'autobus 86 est direct pour Saint-Germain-des-Près, va pour le terminus. A peine descendue, et au moment où je me formulais: Les assassins reviennent toujours sur le lieu du crime! La légère chiquenaude d'une dame m'a fait rater le trottoir, j'ai chu. Cela m'apprendra à penser à Sternberg. Et, face à moi, alors que je voulais piquer du nez au Flore pour y voir des têtes, Reznikoff (ex-monteur de films). Il a toujours la parole brillante. "Je ne suis plus que deux notes sur le piano, l'une est le mot exil, l'autre, vieillesse! Je ne suis pas en exil territorial, reste la vieillesse! Excuses-moi, mais je suis encore invité à déjeuner!- C'est parce que tu es toujours une gloire récente!"
Les garçons chez Lipp m'acceuillent comme du bon pain, j'en profite pour leur en demander avec un oeuf dur et mon rituel lait froid qu'ils n'ont pas oublié.

Le Zoo silencieux

Première à entrer, il est 9h. Des balayeurs, nez vers le sable ratissent celui-ci avec un balai de sorcière, aucun bruit mécanique. Quelques dames à poussette pour moutards en bas âge. Fini le temps des cacahouètes et les cris des enfants égayés par la mimique des chimpanzés. Chimène trône sur son pneu balançoire sans mâle de compagnie car elle a été nourrie à la main, donc sauvage envers ses congénères. On ne sent aucune odeur de fauves, seulement dans la mare aux hippopotames, lesquels masquent leur présence avec leurs déjections. Quelques singes aux fesses roses. Une douzaine de girafes nous snobent du haut de leur long cou. Éléphants et lions et autre spécimens dangereux s'en sont partis, les rochers n'assuraient plus leur protection, ni la nôtre. Le zoo va hiberner durant des temps, jusqu'à réfection complète. C'est presque une promenade surréaliste. Je puis m'asseoir sur chacun des bancs libres et rêvasser dans une ombre douce devant ces cages désertées. Un couple de loups blancs venus d'une lointaine banquise, fait la grasse matinée. Des pigeons piquent les graines sous la corne de quelques élans. Le public, aussi clairsemé que les animaux, est calme. Une jeune femme, bottes d'égoutier, nourrit les canards dans l'étang. Foin d'agitation, le pire ce sont les handicapés face à face avec les vautours qui ne volent pas. Puis viennent les écoles, et j'entends les: Quoi? Pourquoi? des petits d'hommes qui interrogent. J'avais lu toutes les pancartes qui expliquaient l'extinction des races par le plus grand des prédateurs: Nous!

lundi, juin 30, 2008

Jérôme Reybaud " Trois dames pour Jean-Claude Guiguet"

Le naturel c'est le conformisme!
La liberté dans le danger est le seul terreau de l'amour!
L'amour n'existe que par la conscience de la séparation!

Jérôme Reybaud, par le truchement de trois actrices, rend hommage en forme d'exégèse, à l'oeuvre cinématographique de Jean-Claude Guiguet, lequel avait montré à l'écran le glamour incroyable d'une Patachou et d'une Françoise Fabian.

vendredi, juin 27, 2008

Le dépaysement

En Normandie ce sont les mouettes qui me rappellent, lors des marées, que je suis à la mer. Dans une cour à Paris, les mêmes cris plaintifs ne me permettent plus d'identifier l'endroit où je dors. Et les moustiques s'y mettent, attaquant notre Capitale comme en campagne. En fait de soldes je cherche une moustiquaire, ce n'est pas donné. Et même aux Quais aux fleurs, la citronnelle se fait rare. Bref, je me sens en vacance partout, foin d'une retraite parcimonieuse, faire les planches ou le trottoir, même combat contre le bedon...dondaine...
Il va y avoir l'exode, moins l'essence, faut'il garder son tacot où prendre un vélo, il y a déjà trente ans je décidais que je ne travaillerais pas pour une voiture et que je monterai les étages à pieds.
Le surendettement c'est bien une boulimie de consommation, maladie longue durée, la sécu n'en peut plus, et les patients donc, heureusement le tolé général a fait reculer le spectre de ne plus se soigner.

jeudi, juin 26, 2008

N'est pas macho qui veut!

122 Si tu prends femme 25 juin, 2008

Posté par walterlewino.unblog.fr

Choisit-la un peu maso. ? Ca peut toujours servir.
Même si ta religion ou tes fantasmes l’exigent, ne prend pas une vierge. Les femmes haïssent leur dépuceleur, au mieux, elles le méprisent.
Méfie-toi si elle n’a pas d’amies ou de copines. Elle va faire le vide autour de toi.
Pareil si elle est vraiment folle de ton corps. Un jour elle sera folle d’un autre corps.
Pareil si, une fois comblée, elle fonce sous la douche. C’est parce qu’elle craint que tu ne l’aies souillée.
Choisis-la plutôt enseignante que secrétaire. Peu de chance qu’elle te trompe avec un de ses élèves, encore que…
Plutôt fille de famille nombreuse que fille unique.
Plutôt de la même origine sociale que toi. C’est con, ça fait raciste, communautariste, mais c’est quand même ce qui marche le mieux.
Plutôt une frigide qu’une nympho. La première peut s’améliorer, la seconde jamais. Et puis c’est moins fatiguant,
Regarde sa mère, elle sera pareille à son âge, c’est un classique.

Thetime Ontime

mercredi, juin 25, 2008

Rendre à César

Il faut toujours rendre à César, ce qui appartient à César! disait mon enseignant de yoga Nil Hahoutoff. J'essayais de ne jamais omettre mes sources en donnant des exercices à mes élèves.
Beaucoup de personnes font l'impasse sur ceux qui leur ont mis le pied à l'étrier, c'est particulièrement le péché mignon des artistes.

Les univers de Jean Gourmelin

Dessins

Expositions au Centre

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18 juin - 29 septembre 2008
11h00 - 21h00

Mezzanine est Plan d'accès Plan d'accès

entrée libre



© Illustration Jean Gourmelin

Autour de l'événement

Liens


Une rétrospective de l'œuvre du dessinateur et humoriste Jean Gourmelin, dont l'univers sombre, souvent proche de celui de Roland Topor, va jusqu'aux confins du surréalisme et de l'absurde.

Âgé de 80 ans, Jean Gourmelin a publié de nombreux ouvrages et recueils de dessins (Le Hasard, Pour tuer le temps, Instants d'espace, À la mémoire de l'humanité…) et collaboré à de nombreuses revues (Bizarre , Planète , Zoom , Le Point , Hara-Kiri, Charlie mensuel , Pilote , Elle , Le Monde Diplomatique, France Soir…). Il développe également une importante carrière d'illustrateur d'œuvres littéraires (Rimbaud, Leroux, Maupassant, Sternberg, Hugo, Lovecraft, etc.) et d'affichiste.
Cette exposition retrace, tout au long d'un parcours thématique, la très grande diversité de son œuvre, son inscription dans la société de son temps et son extrême modernité ; elle sera accompagnée d'ateliers de dessin proposés au public par de jeunes dessinateurs d'actualité, ainsi que d'un débat sur l'avenir du dessin de presse.


Biographie succinte
Jean Gourmelin est né à Paris le 23 novembre 1920.
Enfant unique, il commence à dessiner avec passion dès l'âge de cinq ans.
À 15 ans, sa famille quitte Paris pour Vendôme, où deux ans plus tard, le peintre Charles Portel l'initie à la technique du papier peint, un domaine où il commencera à se faire un nom.
À 20 ans il retrouve Paris et se perfectionne dans le dessin aux Arts Décoratifs et à l'Académie de la Grande Chaumière. En 1945, il intègre l'atelier du célèbre maître verrier Max Ingrand. Il y restera vingt-trois ans et travaillera, entre autres, sur les vitraux de la cathédrale de Rouen.
Les rencontres avec Maximilien Vox, Jacques Sternberg, Louis Pauwels, l'inciteront à s'orienter vers le dessin de presse. Ses dessins sont parus dans Bizarre, Planète, Plexus, Hara-Kiri mensuel, Pilote, Elle, Le Monde, Le Figaro et, Le Point, où il dessinera pendant plus de 13 ans.

Celtte manifestatin est organisée par la
Bibliothèque publique d'information du Centre Pompidou, Pôle Action culturelle et commmunication, Service de l'Animation,

Commissariat :
Valérie Bouissou (Bpi)
01.44.78.45.04
valerie.bouissou@bpi.fr
Conseil scientifique : François Forcadell

Régie générale : Jérôme Girard (Bpi), avec la collaboration des Ateliers et moyens techniques du Centre Pompidou

Audiovisuel, réalisation Bernard Lévêque
Moyens techniques : Direction de la production, service Audiovisuel du Centre Pompidou

Service Communication (Bpi) :
Cécile Desauziers, Marie Leroy, Coralie Salmeron
01.44.78.45.41
servicecommunication@bpi.fr