samedi, mars 19, 2005

l'engourdissement

Nous étions engourdis par le froid, et le soleil frappant, la sève a du mal à remonter d'un coup, d'oû la fatigue. Les gens sont mollement assis aux terrasses, un drageur professionel a mis du temps à réaliser que j'étais une vieille proie, j'y ai gagné un verre de lait.
Ce matin, j'ai vu une chauve souris qui volait sur les écrans des ordinateurs. Cela m'a rappellé que lorsque nous jouions Rabelais au Château de Roqueferre, dès qu'on allumait la scène sous les voutes, des centaines de bestioles s'exilaient pour la soirée. Mais dans le grenier où je logeais, j'avais peur que celles-ci ne viennent prendre refuge dans mes cheveux.