Pour la soirée de clôture, un encouragement évident: un cocktail à base de Cointreau.Les films de l'après midi, je les avais trouvés gentillets comme leurs histoires.
Puis, un court métrage clash, frappant: Mardi matin quelque part de Hélène Bélanger-Martin avec Geneviève Alarie. Une femme enceinte sur le point d'accoucher monte dans un autobus. Une autre vient avec un aussi gros ventre, mais celui-ci est bardé d'explosif. Cette kamikase a juste le temps de jeter un regard effaré sur sa voisine, que tout saute...
En guise de préhambule le réalisateur cite: On ne finit jamais un film, on l'abandonne! (Orson Wells) La vie avec mon père de Sébastien Rose avec Raymond Bouchard, Paul Ahmanani, David La Haye, Hélène Florent. En toile de fond, une maison délabrée qui prend l'eau de toute part. Un homme qui a trop aimé les femmes est puni par où il a pêché. Mais il reste magnifique et donne une leçon de vie à ses deux garçons qui sont impuissants à créer et à bien vivre. Le père n'a écrit qu'un seul roman: Les plus belles tranches de ma vie sont restées au fond d'un lit ! Une égérie tendre et pleine de charme réconcilient ces trois hommes, et le père disparaît ayant redonné leur dignité à ses fils parce que ceux-ci l'ont secouru.
Je déplore toujours lors des présentations le manque de projecteur sur les intervenants, ils sont glabres avec des ombres qui leur bouffent le visage, sans compter que les animateurs ne présentent souvent que les réalisateurs, pas les comédiens. Au titre de marraine du festival, Carole Laure ne se laisse pas oublier...
Est-ce un phénomène d'époque, les réalisateurs montrent souvent les femmes hystériques, folle de leur corps. Je préfèrent, dans les scènes de baisers regarder l'expression des hommes, c'est plus tendre dans l'amollissement de la chair. Mais cela vient aussi du maquillage, les femmes ont du rimmel au lit ce qui durcit le regard.
mercredi, novembre 30, 2005
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