mercredi, février 25, 2009
NVF STORY 25 février, 2009
Posté par walterlewino dans : Non classé , 2 commentaires
Merci pour tous vos regrets
Est-ce que vous pensez que je ne vais pas regretter :
L’agressivité revigorante de Marc
La poétique dépression de Crétine
Le solide bon sens de Xavier
L’amour-haine de Helga pour son mari
La grande culture de Sani
Plume ce poète de la contre-culture
Et tant d’autres, tous ces intermittents du spectacle lewinesque, que je ne peux citer tant ils sont nombreux
Que penser de plus de toutes ces belles gravures qui ont rêvé de connaître une seconde vie que je n’ai plus le courage de leur offrir.
Comme promis voici l’amusante dérive qui a conduit le petit Walter Edmond Léonce Lewino à de devenir un Noble Vieillard Facétieux, avec en prime un de ses récents portraits.
Fils du peintre et astrologue anglais, Walter Affroville Lewino, et petit-fils de Léonce Tobo, créateur des syndicats ouvriers de Boulogne-sur-Mer.
Porte, en second rang, les prénoms de ses deux oncles maternels morts au champ d’honneur en 1915, Edmond et Léonce.
A évité la racaille anti-sémite en 1941 en s’évadant de France par l’Espagne et en gagnant l’Angleterre.
En a profité pour se rappeler au bon souvenir des nazis à 70 reprises, grâce à des bombardiers gentiment mis à la disposition des Français Libres par la Royal Air Force.
En fut récompensé par la Légion d’honneur, la Médaille militaire, quatre citations à sa Croix de guerre et 5 000 francs pour reprendre ses études et passer son bac.
Fut longtemps, et fièrement, correcteur d’imprimerie (Journal officiel, Combat, l’Equipe, Les Lettres françaises…)
Puis, sous le pseudonyme de Didier Mazeau, devint le mathématicien du tiercé et, sous celui de Pierre Talbero, le premier astrologue hippique. Auteur, au passage, du mémorable Guide du tiercé, les 44 recettes gagnantes, chez Albin Michel, son best-seller.
Bascula enfin dans un journalisme plus sérieux (Arts, France Observateur, l’Express, le Point, le Nouvel Observateur où il approcha des sommets avec le titre de rédacteur en chef adjoint).
Y fut moins apprécié pour son talent dérangeant que pour son aptitude à verser quelque fantaisie au cœur de lecteurs saisis par la langueur estivale : « les Jeux du Point », « les Tests du Nouvel Observateur ».
Parallèlement, a bricolé à la télé sans en tirer une grande satisfaction.
Fut une grande victime de l’urbanisme parisien, trois des maisons qu’il y habita, sur cinq, ont été détruites.
A fréquenté d’assez près, Pierre Mendès France, Romain Gary, Nicolas de Staël, Alexandre Vialatte, Jean Dubuffet, Guy Debord et quelques personnalités de moindre calibre.
Son œuvre de romancier se résume à une douzaine d’ouvrages dont certains connurent un beau succès d’estime et une modeste réussite commerciale. Il y expérimenta tour à tour les dialogues indirectes, les collages, les contre-chutes, les incipits et l’hyperhypotaxe. Ils lui ont valu trois petits prix littéraires. Comment leur échapper ?
A écrit plusieurs scénarios de cinéma qui ont laissé la profession indifférente. S’en est consolé en inventant un jeu de stratégie, le Shootball, qui aux dires de spécialistes offre autant de possibilités que les échecs.
A consacré sa retraite en Noble Vieillard Facétieux avec un blog quotidien et ininterrompu qui compte un certain nombre de groupies.
Ce long périple lui a, toutefois, laissé le loisir de concevoir deux enfants et de les élever avec leur mère à peu près correctement.
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1 commentaire:
Un moment j'ai imaginé te demander si tu en connaissais la vraie raison... mais `a la réflexion j'ai aussi pensée que ce serait comme regarder le bout du doigt au lieu de regarder la lune... et je ne t'ai pas posé la question ;-)
Sache que j'ai mis presque quarante ans à insérer le DVD dans le lecteur et regarder Cléo de 5 à 7 ce matin 28 février 2009.
En fait j'ai emprunté le paquet de 4 films Agnès Varda et j'en ferai un commentaire dans mon blog.
Ça repose pour la enième fois la question de savoir si c'est vraiment vrai ou si c'est tout à fait faux que
a: que le temps ne fait rien à l'affaire
b. il n'est jamais trop tard ...
Tu en sais rien, chère dériveuse ?
Dis bonjour de ma part à Walter si te le vois un de ces jours...
Avoir beaucoup à faire, c'est la seule chose qui nous éloigne du spleen tueur...
Tant mieux pour toi !
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