mercredi, juillet 30, 2014
Paris éventrée
Chaque août revient le phantasme d'une ville à flâner , à se laisser séduire par la fausse disponibilité de maris dont le temps est compté pour retrouver une âme d'amant, d'amoureux, pendant que la famille est aux eaux. Que de rêve libérés dans cette ville aux quais de Seine exempte de voitures, de ses parcs où l'on flirte à même l'herbe décemment cachés sous un plaid de voiture. Il n'y a pas d'amour sale sous le soleil, partout ailleurs les feux du ciel assainissent la rue, laissant femmes et enfants sans vie. Nos artères citadines sont ouvertes aux hémoragies trottoirs encombrés par les vélos, urbanisme oblige pour rester la plus belle ville du monde, mais les réfugiés tournent en rond devant les métropoles du monde entier pour trouver un refuge, et le sang ne cesse de couler alors que les hôpitaux en sont démunis, non! Il ne fait pas bon d'être au mois d'août aujourd'hui.
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