Ce soir, chez Aurèle et Gildas, je vais causer des courts qui me courent derrière comme de vieilles casseroles lesquelles ont à peine servies. Enfilées les unes derrières les autres ce serait des heures de projection, de quoi rendre célèbre ma contribution, puisque dans les courts j'ai toujours le rôle titre, et dans les longs, le plan unique . Rien n'est dérisoire puisque le temps n'a pas effacé ce travail, une médecine homéopathique, à dilution telle, comme me l'avait dit un médecin allopathe: C'est comme si vous mettiez une goutte de produit dans la Seine, au pont suivant, il ne resterait que la mémoire du produit, aucune trace, comment voulez-vous guérir avec ça? Peut-être Aurèle et Gildas sont-ils attachés à réparer cet oubli dû aux cinémas qui ne programment plus de courts depuis belle lurette, si bien que ceux-ci tournent en circuit fermé lors de festivals quand ils sont sélectionnés.
Ma façon de ne pas cabotiner c'est d'en faire trop en jouant les idiotes...
Longtemps les connaissances de mes concubins m'ont prise pour une demeurée, je ne disais rien devant les grands bavards, laissant leur gente féminine triompher de ma modestie. Dès qu'il y a eu l'écrit, ils se sont tous offusqués, se sentant trahis alors qu'ils m'aimaient transparente.
vendredi, décembre 07, 2007
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