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Communiqué du 30 novembre 2006
« La création n’est-elle pas comme la vie, un mouvement qui se transmet et ne s’arrête jamais ?» Charles Brabant
Un auteur, un militant, un ami est mort, jeudi 30 novembre.
Avec la disparition de Charles Brabant, né en 1920, la Scam perd son fondateur. Tous ceux qui le connaissaient, parlaient de son intégrité, de sa loyauté, de sa fidélité, de son sens politique mis au service de la collectivité des auteurs. Avec quelques amis, il s’était battu à la fin des années 70 afin d’obtenir pour les auteurs de documentaires, les mêmes droits qu’avaient les auteurs de fiction. Cette poignée d’auteurs, entraînée par Charles Brabant, a donné naissance à la Scam en 1981. Si plusieurs milliers d’auteurs perçoivent aujourd’hui des droits pour les documentaires et les reportages qu’ils réalisent, c’est à lui qu’ils le doivent.
Sa carrière débute réellement dans les années 50, lorsqu’il réalise pour le cinéma plusieurs longs métrages dont La Putain respectueuse en 1952 d’après Jean-Paul Sartre, Les Possédés en 1956 ou encore Les Carillons sans joie en 1961.
Son œuvre documentaire est marquée par les sujets de société (Les Prisons, Les Vieux, L’alcoolisme, Les Hôpitaux) et par l’art (Erik Satie en 1968, Le Râmâyana en 1972, Rimbaud ou le voleur de feu en 1977)…
Les Liaisons dangereuses en 1979, Les Nuits révolutionnaires en 1988 illustrent également son talent en matière de fiction.
Son travail à TF1 en tant que responsable de l’unité fiction dans les années 80, où il a favorisé le talent de jeunes auteurs, a rapporté quatorze prix nationaux et internationaux aux œuvres produites.
Nous présentons à Annick Brabant, son épouse, ainsi qu’à ses enfants, nos plus chaleureuses condoléances.
Me reste la douceur de rencontrer parfois Dominique Brabant, le fils, chef opérateur.
vendredi, décembre 07, 2007
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