Pour déposer mes livres à la production d'Alain Resnais, je sors au métro Jasmin, il me suffit de descendre l'avenue Mozart pour me retrouver dans le café où Jacques Sternberg achetait ses ninas. Alain Resnais lui avait fait écrire le scénario de "Je t'aime, je t'aime" Comme j'aime ce qui tourne rond, je décide d'un petit pélerinage.
Etre dans le tabac de Stern me rassérène comme si j'avais trouvé un ami protecteur et consolant. Je murmure son nom en pensant à un autre, alors que de son vivant il ne fallait surtout pas parler à Stern du moindre bobo, il en avait assez des siens dont il nous regorgeait avec sa hantise de la mort. Mais les morts ne peuvent rouspéter, je m'en sers comme d'un tuteur afin de marcher encore et encore dans la ville.
Je suis en avance de quelques jours pour la date anniversaire de sa disparition, mais il y a des loups qui hurlent avant que la lune ne soit pleine.
mercredi, octobre 01, 2008
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