Sachant qu'il ne vont pas acheter, le regard des passants effleure à peine les livres en continuant à marcher, il ne lèvent pas le nez sur moi, histoire de voir la tête de l'auteur.
Un clodo s'attarde, canette de bière à la main, il fait des gestes expressifs avec, aux dessus de mes couvertures. 20 ans de rues, ça ne se décrit plus, d'Amsterdam à Paris en passant par Dieu sait quel pays où l'on touche au pétard avec des séjours derrière les barreaux. Il veut tailler une bavette: "Aucun intérêt des écrivaillons de la vie courante! (sic)- Laissez moi travailler!- Faites pas la gueule!"
Un autre ma raconte garder une dame âgée qui se plaint tout le temps de ses bobos, son amie lui réplique: "Tu es une jeunette, tu n'as que 80 ans, tu verra quand tu en aura 100ans.
Une femme toute de grège vêtue lit l'affiche et me lance: Je ne vous connais pas!- (Moi non plus, je ne vous connais pas! avais-je envie de lui répondre, mais je n'ai jamais répliqué par une insolence à une grossièreté, ce n'est pas mon truc).- Tout est autobiographique? - Oui!- Même Maupassant racontait ce qu'il avait vu! rajoute t-elle"
Juste face à moi, sur l'étal, j'aperçois l'album d'Eugène Chaplin: "Le manoir de mon père".
lundi, octobre 13, 2008
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