(46)*Renaud est absent, en voyage. Je ne puis résister à l’idée d’humer au moins l’air du quartier où vous respirez.
Du pont des Arts, je redécouvre Paris tout embrumé. Je vois à peine le dôme de l’Institut.
Nous nous rencontrons dans un petit bistrot vers la rue de Verneuil, le choc est si brutal qu’il y a orgasme, sans qu’il y ait eu attouchement. Vous me dites, très froid: « Il n’y a plus qu’à parler ! »
Je sais que vous m’entraînez dans votre petite chambre nouvellement acquise, rue Mazarine.
Une femme vous interpelle, pas tellement votre type. Elle est en ciré jaune ainsi que l’enfant qui l’accompagne.
Selon votre habitude, vous ne me présentez pas. Je m’éloigne de quelques mètres, espérant être rejointe. Vous descendez, toujours vous disputant avec elle, au sous-sol du bistrot pour téléphoner.
L’enfant reste seul, et je ne sais pour combien de temps, car tous deux vous avez oublié sa présence. Je ne puis donc pas partir, surveillant en douce le passage des autos.
samedi, septembre 05, 2009
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