C'est sans vergogne que je reste allongée, plafond bas oblige, devant la télé, derrière il y a la baie vitrée, je vois les toits, des nuages, le ciel, et parfois des oiseaux.
Mon regard voyage donc entre la fenêtre et l'écran qui diffuse des documentaires de pays lointains,je bois des yeux les lacs, les mers, les ruisseaux, de la bouffe jusqu'à la nausée dans chaque émission, restent les tricoteuses maison, un petit ghetto avant la maison de retraite. Je rue du brancard auprès de personnes biens intentionnées qui me veulent hors de ma mansarde dans un confort classique. Je m'évertue donc malgré un quadriceps encore faiblard à monter les cinq étages, j'ai eu un choc hier soir dans le film de Laetitia de me voir bouger et marcher comme une petite vieille, pour me rassurer une copine. "C'était avant ta prothèse, tu devais souffrir!" La soirée à été d'une convivialité exemplaire, un salon -bar très cosy jouxte la salle de projection, ça aide.
samedi, novembre 08, 2014
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire