Je n'ai jamais eu de rivale considérant que tout le monde est soit plus intelligent, soit plus doué, plus beau, plus jeune, plus désirable que moi. Cela m'a sauvée d'être envieuse, jalouse, aigrie, frustrée, et moche. J'ai toujours laissée mes amants partir avec qui les voulait, sans discuter, quittant le gîte la première au demeurant. J'appelais ça: "Ne pas disputer le bout de gras". Avec l'âge , ne pouvant rivaliser avec rien ni personne je laisse les femmes s'énerver pour conserver ce qu'elles croient leur être dù. Elles ont souvent fait de leurs partenaires des chapons ou de gros porcs, de crainte d'être abandonnées. J'ai toujours voulu m'enorgueillir de rester une violette au parfum entêtant par la liberté et la tendresse que je laissais aux miens, afin de n'être pas oubliée. Donc jamais mariée ni divorcée, je n'ai eu aucune sécurité matérielle de la part de ces messieurs , sauf le respect commun de ne s'être pas déchirés pour des raisons mercantiles. C'est cela qui me paraissait vulgaire, se battre pour la petite cuillère.
Sternberg avait un terme terrible à propos de certaines personnalités qu'il appelait " "Des vulgras".
Ses maîtresses dont le triomphalisme sur moi l'ennuyait ne faisaient pas long feu.
Niels Hahoutoff, professeur de Yoga,nous disait "La solitude est La Voie Royale!" C'est à voir!
jeudi, juin 25, 2015
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