La parano m'a fait songer à passer au commissairiat pour déposer une main courante.J'imaginais les corbeaux d'il y a deux ans me tomber en vrille durant la signature faite à la librairie au moment du marché. Je n'en ai rien fait heureusement, j'aurais été couverte des plumes du ridicule. Nous avons causé avec la charmante libraire, elle m'a offert un verre de lait et nous avons vendu cinq livres, qui dit mieux! Le marché c'est comme une scène de théâtre, il y a l'avant et l'après, j'avais l'oeil sur les coulisses, nos vieilles maraîchères débarquant et rembarquant les cageots à n'en plus finir, les mollets abimés par les bottes qu'elles utilisent aux champs. C'est un monde très courageux que ces lèves-tôt par tous les temps, s'ils sont un peu rogues on peut le comprendre surtout avec le marchandage des touristes. Et le ballet des nettoyeurs de la ville qui aspirent et douchent le moindre noyau de cerise, je ne me suis pas ennuyée devant mes piles de bouquins que peu de gens s'attardaient à regarder...J'ai beau être gâtée par la presse locale, le lectorat ne suit pas.
Pendant ce temps là, Emmanuelle Bataille était intrônisée dans la très sérieuse Académie Alphonse Allais en compagnie de Grégoire qui a eu le prix Alphonse Allais pour ses aphorismes chez l'éditeur Tchou.
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