La jeunesse a de longues jambes, c'est beau de les voir marcher, des heures. Quelques uns un peu bus, se font des croches pieds, on dirait qu'ils dansent le charleston.
Un noir a refusé de mettre le bracelet qui nous permet de rentrer ces trois jours: Je ne suis pas un esclave!
Lorsque l'on distribue des tracts c'est les yeux dans les yeux, avec le sourire, ça change du commerce habituel, c'est émouvant.
La musique lithurgique a calmé les trémoussements des spectateurs de musique techno sur le devant de la scène. On peut dire: un silence religieux. Le ciel gris, gentil, ne s'est pas déversé. Tout le monde debout, durant une heure, sans moufter, sauf une délégation asiatique dans le coin parqué des VIP qui se photographiait en discutant, rires à l'appui. Quel manque de respect pour le public et les artistes.
dimanche, septembre 11, 2005
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