"Comme une heure qui n'existait pas" Je suis surprise de la bonne santé du cinéma québeqois de leur énergie qui traite souvent de problèmes existentiels. Ils paraissent vivre plus confortablement que nous, le scénariste, Marc-Antoine Godin, m'explique que les espaces sont plus grands avec moins de densité de population, dont des logis plus spacieux. Que leur culture est matinée de la culture américaine et française. Mais les problèmes de couple sont aussi tendus qu'ailleurs, la permissivité du sexe les compliquent. Dans ce film, il s'agit de deux journalistes qui se retrouvent par hasard dans un hôpital après plusieurs années d'exil professionel chacun de leur côté. Le ton est juste, la mise en scène naturelle, j'ai beaucoup aimé la simplicité du propos et le happy end.
Loin des hurlements de tueurs, de crissement des voitures qui dérapent, de toute la panoplie américaine justement il y a dans ce bloc Québec 5 plusieurs films qui sont touchants:
"Le gant " Kim N'Guyen
"Svaok (l'appel)" Jennifer Alleyn
"Les derniers jours" Simon Ollivier Fecteau
J'ai vu aussi dans le bloc 1 l'histoire d'une jeune fille si émotive qu'elle se cogne à chaque objet, à chaque porte, la refermant brutalement sur un gentil garçon qui emménage à côté ."Soap-Opéra" de Sylvain Marotte
J'ai une dent contre le film qui utilise les enfants pour chanter des chansons d'adultes. ils font cela à la perfection, c'est bien là l'inquiétant, jusqu'à l'hystérisme leur interprétation! J'ai un très mauvais souvenir d'un camp de vacances à la montagne, pour enfants de trois à quatorze ans; le soir, pour les distraire, on leur demandait de jouer un spectacle en play-back; les garcons étaient tous des Travolta en puissance et les filles déguisée en bas résilles. Cette érotisation forcée les rendait malades, ils ne pouvaient plus s'endormir, ils vomissaient de fatique, c'était tous les jours "La fièvre du samedi soir" ce scandale, je n'ai pù le dénoncer, je le fais aujourd'hui ;
dimanche, septembre 04, 2005
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire