J'ai échappé à la mode des yéyés, Jacques Loew m'emmenait écouter Charles Trenet à Bobino, de préférence qu'à l'Olympia. Bobino était un music-hall plus intime, d'autant qu'il y avait un promenoir ce qui autorisait le pince fesses.
Plus tard Gilles Durieux me fit découvrir Le Cheval d'Or Habitant près de la Contrescarpe nous y allions en voisins voir ses potes : Boby Lapointe, Michel Fanon, Anne Sylvestre. Ce fùt mon éducation Rive-Gauche, la promenade du soir obligée.
Ce soir, j'ai donc découvert à la télé nos deux idoles des jeunes: Johnny Hallyday et Sylvie Vartan. J'ai été agréablement surprise de leur fraicheur, malgré cet incroyable acharnement des médias. Je ne comprends pas comment ils ont gardé la santé jusqu'à aujourd'hui. Sylvie qui était fine, mutine, avec les dents du bonheur, bougeait à merveille. Depuis un certain temps elle s'est momifiée par un maquillage sophistiqué et des poses de star. Seul son rire brisé atteste de ses douleurs ou de ses amertumes. Le dialogue n'était pas au rendez-vous.
mardi, septembre 20, 2005
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