
Il est tard, et Nelly doit être levée tôt. Je lui dis de dormir ici, ce qui couronnera le sans-gêne qu’on me reproche.
Je vous vois attablé dans un bistrot, seul, souriant dans le vide, avec une larme qui perle à l’extrême bord de vos cils. Je ne résiste pas à l’envie de vous appeler.
Nous roulons dans les bras l’un de l’autre sur la banquette, et je retrouve un peu le goût de votre bouche si longtemps perdu. Toutes ces embrassades sont tendrement heureuses. Alors je vous chuchote à l’oreille « Si je ne devais jamais vous revoir, j’en mourrais ». Vous acquiescez comme si cela était évident pour vous aussi.
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