dimanche, novembre 29, 2009

(60)*Allongé sur un lit vous m’enserrez dans un joue à joue que rien ne dérange. Jean Batiste Thierré vous parle pendant ce temps d’un auteur qui vous doit 5.000 francs pour avoir signé une pièce vous appartenant.
Un wagon passe avec à bord deux rigolardes qui s’embrassent à pleine bouche sans que leur rouge à lèvres très vif ne bave. Je les reconnais, ce sont des choristes de Mogador. Derrière les barreaux de ce wagon à bestiaux, elles singent un tas de mouvements de gymnastique pour continuer à s’embrasser dans les cahots.

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