samedi, février 20, 2010

(74)*Il est minuit; en rentrant dans ma maison je vous vois enfourcher votre vélo. Vous av((ez dû attendre mon retour, mais depuis quand ? Vous êtes fâché que j’aie pu vous surprendre si tard sous mes fenêtres.
Nous visitons un appartement vide, le plafond est haut et les pièces sont rectangulaires, pas très intimes. Mais c’est en Belgique, et c’est heureux que vous vouliez bien vivre hors de Paris.
Dans le hangar il y a un cheval, vous le faites travailler. La cour est boueuse pour mes chaussures de ville. Avec cette bête vous avez l’air à votre affaire. Un autre cheval sort de l’écurie, il est si haut que j’ai peur de le monter. Le petit abreuvoir est asphyxié par la végétation, j’y cherche des champignons. Une femme du coin et son enfant tirent de l’eau un énorme paquet de coquillages, tous tenus par les fibres d’une plante plongeant dans l’eau. Nous abîmons la plante à force de tirer pour dégager les coques. Un peu plus tard on m’en offre une qui a été cuite. C’est très bon, on dirait des crevettes à plusieurs queues.

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