Ce samedi, la froidure nous reprend, ce n'est pas faute d'être incitée au voyage, la télé nous abreuve de tous les continents à voir, point besoin de passer par une agence, toutes les destinations sont bonnes à prendre, il faut simplement avoir la foi de n'être pas pris en otage par de pauvres hères, ou les éléments déchaînés qui balaient tout, déjà il y a trente ans, mes enseignants de yoga disaient: La terre se nettoie! histoire de nous culpabiliser parce qu'il faut dix kilos de riz pour produire une kilo de viande, et que la mer et les poissons étaient plus pollués, surtout le thon, le dernier dans la chaîne alimentaire.
Je bois du lait caillé comme les gens du désert, un vendeur de grande surface à qui j'en demandais: Ah! Non! du lait arabe!
Il y a ceux qui ne mélangent pas l'eau au vin, ont-ils raison?
Claude Sarraute m'amuse beaucoup: Je suis en roue libre! Je vais en mourant! il est facile avec l'âge d'être désinhibé, de pouvoir parler de tout sans fausse pudeur, elle dit s'être lâchée, et quel bonheur de gourmandise à 76 ans. Je vois encore ma grand-mère levant le pied sur le lavabo pour laver son entre-jambe, si je prenais mon vélo pour la fuir, elle sortait le sien de la cave, le narcissisme du vieillard vaut celui d'un enfant.
samedi, juin 19, 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire