lundi, juin 07, 2010
Raphaël Nadal
Il y a des anges déchus, ce sont ceux qui m'émeuvent le plus, et puis il y a des anges miraculeux où tout concorde: grâce-force- technique- renommée, et qui arrivent encore à nous toucher par le petit rien comme de s'écrouler en pleurs lors d'une victoire, tel Nadal. Parfois il lui prend des airs farouches de jeune matador, ou carrément une moue de taureau: A la vie, à la mort! sur chaque balle.
En 1955 Robert Haillet avait gagné la demi finale à Roland-Garros en remontant tout son handicap point par point,le court retenait son souffle, l'adversaire n'avait qu'une balle de match pour conclure, les spectateurs tétanisés n'osaient manifester, ce fut un miracle!
Rod Laver, lui, en petit rouquin agressif, faisait des entourloupettes avec chacune de ses balles, c'était imparable! En voulant imiter son service, dans le jardin du Luxembourg,je me suis foulée la cheville à la veille d'un voyage en Allemagne, c'était gagné!
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