mercredi, octobre 20, 2010

cauchemard

Dans un bazar je cherche un soutien-gorge blanc, il n'y en a pas à ma taille, la vendeuse veut que j'essaie une blouse en très jolie soie chamarrée, celle ci me convient avec ses dessins raffinés, mais une fois sur moi, je la trouve qui me bouffie, mal coupée, de plus elle a un zip au milieu de la poitrine ce qui fait vulgaire. A la recherche d'autres magasins je me trouve au pied d'un pic glacé, des skieurs, deux par deux s'élancent à l'assaut à la force des bâtons plantés dans la glace, les deux premiers arrivés sont propulsés en l'air par leur énergie à une hauteur phénoménale pour se retrouver sûrement sur la piste de l'autre côté car je ne les vois plus. Les deux autres, plaqués contre la paroi abrupte arrivent aussi au sommet mais disparaissent à ma vue. Je demande à un homme qui regarde comme moi. "Combien de degré est la pente?- Elle est à pic! - Mais combien de degré?- C'est complètement raide, heureusement qu'ils n'ont pas bu un verre d'alcool, sinon ils n'y seraient jamais arrivés!"
Je rebrousse chemin avec mon caddy rempli de vêtements divers, mais je vois que de l'eau déborde de dessus la montagne, puis la marée qui s'avance à grande vitesse sous mes pieds, je me mets à courir, le bâtiment est dans une enclave, une classe d'écolier en sort avec la maîtresse, je vois plus haut des autobus bleus scolaires et quelques cars ordinaires qui attendent sur la route, j'espère en profiter pour fuir l'eau, mais je dois prévenir mon ex-amoureux avec mon portable qui jusqu'alors est resté fermé, que F. sorte tout de suite, sans s'attarder à prendre des bagages, lui indiquant: Tu sors à droite de ta chambre, puis, à gauche au premier chemin, et tu verras en hauteur des véhicules qui attendent les civils! Il y a dans la cour glacée une pelleteuse jaune à l'arrêt, peut être que je devrais faire un coup de force pour la réquisitionner pour nous échapper tous les deux, mais il me semble qu'il va d'abord se précipiter dans les classes pour essayer de sauver nos enfants, tout en réfléchissant aux termes à employer pour le décider à me rejoindre au plus vite, je continue à monter le remblai de terre, mais je pense que si les enfants ne sont pas déjà à l'abri avec leurs maîtres, il sera trop tard, l'eau va tout noyer.

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