Peut-être les souvenirs d'enfance en Suisse et dans les Pyrenées à grimper aux arbres jusqu'à en avoir le vertige, mais dès que je pouvais travailler à la montagne, grâce à trois chefs de village du Club Med: Gilbert Héron, Arlette Gilles, et Mirdieu, j'étais heureuse malgré mon salaire modique, d'être aux cimes, je marchais toujours plus haut suivant à la trace les pisteurs. Ils se moquaient quand il voyaient une ombre sur la poudreuse, ils savaient que c'était moi? Dès fin août, en altitude, il neigeait...Cela surprenait beaucoup de femmes en escarpins. Mais en saison d'hiver, au bout de quatre mois,je rêvais de terre brune, c'est fatiguant le blanc, fatiguant et angoissant.
Il ne faut pas croire que les jours de fêtes étaient des agapes pour nous petits GO (gentils organisateurs), la nuit à répéter les spectacles et à gonfler les ballons ou poser des guirlandes; et lors du grand buffet, nous étions derrière à servir les GM (gentils membres) qui prenaient des plâtrées goinfres des denrées de la fiesta, nous espérions en vain qu'il resterait un petit homard de derrière les fagots, que nenni, nous finissions en cuisine, n'ayant plus le choix de rien, c'étaient des jours de carême pour nous.
vendredi, décembre 17, 2010
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