Se laisser dissoudre dans une folie douce, cela a toujours été mon rêve, alors pourquoi pas me couler dans celle de l'autre, si elle n'était pas faite d'injures, d'obcènitées.
Je suis restée au chevet d'une délirante durant plus d'un an, c'était Shérazade, elle me fascinait par sa culture persane et contemporaine, son flot ne cessait de crainte que nous ne rentrions dormir chez nous, je ne touchais à rien ne voulant faire office de boniche, elle arrosait son personnel de crachats, jetant leur dû par terre, afin de les humilier à ramasser l'argent. Un jour je lui ai vendu un bracelet africain, elle m'a reprit l'argent en me traitant de Connasse! Je n'ai plus eu de nouvelle jusqu'au jour où, un an après, elle s'était défenestrée.
mardi, décembre 14, 2010
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