jeudi, février 24, 2011

Goha-Jacques Baratier

Un bain de poésie pure, foin des cafés philo j'aimerais me laisser immerger dans cette philosophie orientale à laquelle participe chaque protagoniste, entre l'âne qui écoute les sages, et le simple du village Goha qui leur rive le clou. Il y a aussi Emilfork le magnifique, en aveugle. C'est long mais lancinant, surtout en langue arabe, la musicalité des gestes à l'appui des décors et de l'intrigue simple mais tragique.
Il y a peu de temps j'ai appris que Jacques Baratier était peintre à l'origine, d'où son esthétisme raffiné bien que cinéma de fauché. Son Eves futures est d'un érotisme exacerbé, les mannequins de cire manipulés aussi bien à la scie qu'au massage, on se croirait dans un film sado-maso, les fillettes qui figurent en vraies, ne provoquent pas ce trouble.

Aucun commentaire: