mardi, mai 17, 2011

L'air

A Paris je m'oxygène, ailleurs je prends l'air, c'était déjà comme ça lorsque je m'exilais au Club Med lors de chagrins sentimentaux, l'on y disait:La légion étrangère des coeurs brisés!Fatiguée par la frustration infligée par des intellectuels parisiens, je me refaisais une santé physique en travaillant à la montagne ou à la mer. Puis, asséchée par la débilité ambiante de vacanciers, je retournais dans la Capitale me refaire une santé cérébrale.
Mon équilibre, je l'ai mixé en sautant dans un train dès que je sens mes nerfs en pelote. Je continue cette discipline, à la moindre alerte, je lève le pied, sans pouvoir décider de l'endroit qui serait le mieux pour vivre, déjà la survie...

Aucun commentaire: