Non pas un documentaire, des fragments, des instants, des personnes! dit Agnès Varda. Un feuilleton de feuilles, en quelques sorte! elle venait de nous montrer son arbre qui avait refait son feuillage durant les trois mois d'absence de la réalisatrice. Il y a beaucoup de chaises dans le musée, je me souviens de celle que Joris Ivens avait juchée sur le haut d'une dune afin de s'y asseoir en attendant de pouvoir filmer le vent du désert.
Scutenaire nous avait accueillis Sternberg et moi pour nous montrer tous les Magritte qui couvraient ses murs sur trois étages. Il y avait un dessin que j'aurais bien offert à Sternberg: d'un seul trait le contour d'un homme avec son nez et un sexe qui se reliaient. Scutenaire, ami et éditeur de Magritte était un délicieux homme, il m'avait offert son album que j'ai malencontreusement prêté et jamais retrouvé, et sa femme, une plaquette de poésie de son cru.
Comme toujours dans les reportages de Varda il y a des morceaux d'anthologies: à Stockolm, une jeune journaliste radieuse, portant son crane chauve avec panache. au Portugal un happening où deux hommes jettent sur leurs figures des vases en argile,les modèlent en forme de têtes d'oiseaux, puis les fracassent sur un mur dans lequel ils disparaissent eux mêmes.
Miquel Barceló, né le 8 janvier 1957 à Félanitx sur l'île espagnole de Majorque aux Baléares, est un artiste espagnol catalan associé au mouvement néo-expressioniste. Bien que Miquel Barceló se soit initialement consacré à la peinture et au dessin, grâce auxquels il est devenu l'un des artistes contemporains les plus en vue et a obtenu une reconnaissance internationale très jeune[2], il s'est également orienté dans le courant des années 1990 vers la sculpture et la céramique comme supports de création artistique alternatifs. Barceló a également reçu deux importantes commandes, l'une pour la réalisation des décorations de la Chapelle Sant Pere de la Cathédrale de Palma de Majorque en 2007 et l'autre de la part de l'État espagnol pour la coupole du Palais des Nations de l'ONU à Genève en 2008.
Depuis quelques années, Miquel Barceló vit et travaille en alternance à Majorque, à Paris, et au Mali sur la falaise de Bandiagara[3],[4]. Il a reçu, en 2003, le prestigieux Prix Prince des Asturies pour les Arts.
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