J'ai beau avoir prévenu la dentiste que j'étais comédienne, elle a affublée ma prothése d'un crochet, que faire d'une telle parure, ni sourire, ni parler en gros plan, au cas où un malheur m'arriverait.
Cela me rappelle cet homme qui passait ses après midi dans les salons de thé chics de la rue Saint Honoré. Il avait une dent en or et il était tout sourire en regardant les autres consommateurs. Peut-être était- il un fier nabab avec cette bouche qui scintillait comme l'entrée d'une caverne d'Ali Baba?
Un jour, au coin de la rue de la Paix, face à l'Opéra, nous le vîmes, Jacques Loew et moi, en train de vendre, au dessus des charbons ardents qui grillaient les marrons chauds que nous convoitions, ce même personnage au sourire doré dont nous connaissions enfin le mystère.
jeudi, juin 28, 2012
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