dimanche, juin 10, 2012

La finale

Tous les pronostics du matin étaient en faveur de Nadal, mais en ce moment c'est le bras de fer! comme dit l'autre.

Dans les plongées sur les gradins on voit une marée de canotiers, on dirait des figurants dans un film sicilien. Quand au parterre d'officiel, ils sont tous en costumes cravates.

Il pleut depuis une heure, les balles gorgées d'eau sont comme des pamplemousses, Nadal a demandé une interruption.

Mon premier, Jacques Loew m'avait entrainée dans les années cinquante sur le stade Coubertin, les gradins étaient au trois quart vides.
Mon deuxième, Gilles Durieux, me faisait tenir la marque lors de ses matchs de basquet le samedi, et ceux de foot qu'il organisait le dimanche entre les journalistes et les artistes. L'on y voyait Roger Coggio à l'arrière car il était petit; Bébel en goal se jetant sur le ballon- Jean Claude Drouot en plein Thierry la Fronde sorti de sa voiture par la marée chaussée tant les fans s'accrochaient à ses vêtements, etc.
Entre temps, Mayer du journal l'Equipe nous offrait des places à la boxe,  ou pour voir jouer les Harlem Globe Trotters
Mon troisième Jacques Sternberg que j'appelais Le fumier des mers, tellement je souffrais d'être battue par les vagues en tenant le foc sur notre Zef.
Aujourdhui, un ami Walter Lewino, qui connaissait tous ses personnages fait la boucle en me commentant Roland Garros, mais il a tenté sans succès de m'initier aux mystères du Rugby.

Ce qui me fait dire avec certitude que Sacha Guitry avait raison; Une femme qui a eu plusieurs maris est forcément plus interessante qu'une femme qui n'en a eu qu'un seul! (sic, je spécifie que je n'ai jamais été mariée).



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