jeudi, juin 28, 2012

rêve

Dans la cour un gardien me tend une lettre, je veux lui montrer ma boite pour mettre le courrier, je ne la trouve pas, je veux lui montrer ma porte afin qu'il sache que je demeure ici, impossible de distinguer une porte de l'autre, je dois bien avoir un repaire dans la rue pour rentrer chez moi, c'est pareil tous ces couloirs et porches se ressemblent, de l'autre coté il y a une sortie, elle donne sur un ensemble de murs lépreux, on ne peux imaginer que des squatters pour y vivre, une copine m'interpelle, je suis contente de cette diversion agréable pour distraire le gardien qu'il n'ait pas perdu son temps par cette agréable rencontre, puis une autre, et encore une autre, je les présente les uns aux autres, n'étant pas assurée de me rappeler de leurs prénoms.
 Et je me trouve allongée devant la mer qui a monté, une femme est sur un transat, s'il y a l'eau aux pieds des murs, c'est quand même pas mal comme coin, de pouvoir nager devant chez soi! Je demande si la marée redescend, de crainte qu'elle ne m'embarque au large, et si cette mare est salubre, tout en me déshabillant, on ne me répond pas, toute nue je m'y jette en brasse, elle est tout juste assez profonde pour faire quelques mouvements, une poule rousse devant moi, couchée sur le dos, avance ses pattes palmées en avant qui ont plus d'effets que mes bras lesquels ont du mal à fendre l'eau dure, je n'arrive pas à  dépasser ce volatile, mais très vite il n'y a plus de mer, en face un pont, et latéralement une voie express pour les voitures.

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