mardi, août 30, 2005
Anouk Ferjac
J'allais de ce pas, en changeant trois fois d'autobus, vendre mes petits écrits à Agnès Varda. Au passage, j'avais pris les horaires de ses films qui passent au Saint-André- des Arts. Arrivée au milieu de sa rue, je suis hélée par la voix ensorceleuse d'Anouk Ferjac, nous ne nous étions plus parlé depuis 1965. J'étais trop fatiguée à l'époque en tentant de consoler son amoureux transi. Nous avons passé une après midi délicieuse à nous raconter les frasques de plusieurs personnages de nos amis. J'ai vendu deux livres à Anouk, si bien que je n'avais plus de provende pour Agnès qui de toute façon n'était pas là. Et son DVD avec bonis dont j'espérais tirer gloire, c'est pour décembre.
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