Je tape sur mon petit blog quotidien comme je prendrais un café dans un bistrot.
Que dire des vacances sinon la lumière cruelle quand un avion se crashe, un passant vous fait remarquer que votre jupon dépasse, (je ne porte pas de jupon), que l'eau rigole sur les toits chassant les mouettes lesquelles sont poursuivies par les goélands: A chacun sa sardine! Je suis à la mer, et faute d'aération dans ma chambrette j'en mange beaucoup en boite, plutôt que du poisson frais. Il faut attendre le soleil du soir, pour jouir de la plage vidée des savattes qui trainent, des ventres rebondis sur des shorts taille basse, et des familles qui s'époumonnent contre des enfants gatés. Je me dis que nous sommes laids en vacances. J'attends que l'on m'appelle pour du travail. Chose esthétique à voir et à revoir, le port avec ses bateaux chamarés, sa vase blanchie par une armée d'oiseaux marins qui attendent patiemment le retour de pêche, les petits ruisseaux à marée basse, et si on lève le nez, tous ses ravissants toits des maisons de pêcheurs. Fors nous les vacanciers, c'est du charme en barre.
mercredi, août 03, 2005
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