vendredi, décembre 23, 2005

Dineysland

Marcher, faire la queue, puis quelques minutes de spectacle, et remarcher, et refaire la queue, nous n'avons pas réussi à profiter de toutes les attractions qu'il était huit heures du soir. Un bon bol d'air frais en cette saison. Beaucoup de tunnels avec des lumières glauques, je me demande comment les jeunes enfants assimilent celà. Ils étaient sages, pas de crises de nerfs, mais pas d'applaudissemnts non plus, puisque tout est marionnettes électrifiées, nous ne voyont pas qui tirent les ficelles. Un monde virtuel sans émotion autre que de regarder des images. Etrangement nous ne sommes fatigués ni par le froid, ni par les longues stations dans le dédale des grottes, est-ce parce que nous sommes déconnectés de la réalité par le décor qui est si joliment peint à neuf que l'on dirait du carton pâte. Il faut l'avoir fait, mon neveu et sa femme m'ont offert cette promenade enfantine pour Noêl. Avec la maman nous avions une Tour de Babel, elle parlait turc avec sa fille, anglais avec son gendre, allemand avec moi, et charmante de surcroit. Une jonglerie digne de respect. J'aurais bien aimé avoir ce genre d'éducation. Le dépaysement est tel qu'en prenant un thé je me suis crue dans un châlet de montagne avec la neige qui tombait des souffleurs de la Grande Parade, seul moment où j'ai vu des danseurs en vrai.

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