samedi, mai 06, 2006

Le chant

J'étais en train de penser au feuilleton doré que nous a donné la télé sur la Callas et Onassis. La Callas était l'essence même d'une tragédienne, à la première note j'avais déjà des frissons. Et je traverse la Place des Vosges et entend ce contre-ténor Jeando Carli au coin de la rue de Bearn sous les arcades. L'émotion m'étreint à chaque fois de le voir se produire par n'importe quel temps, les voitures passant, sa silhouette inquiétante de romantique attardé, et ces aigus qui déchirent nos coeurs de femmes.

Aucun commentaire: