La moindre bestiole a de quoi manger dans les villes sur les trottoirs, dans les squares. Dans la campagne aseptisée par les insecticides, les oiseaux n'ont plus d'insectes à se mettre dans le bec, dans la cour où ne courent plus les canards, les oies, les poules, ni les chiens après, aucun grain ne traîne, à peine une salade dans le potager d'un vieux paysan qui ne cultive plus sa terre et ne peut s'acheter du mais. C'est pour cela qu'on ne voit plus les mésanges. Ce silence les rend tristes, leurs femmes acariâtres, et nous touristes surpris par un calme peu ordinaire, on peut prendre des petits chemins creux sans voir âme qui vive.
Dans mon quartier je vais au jardin public casser la croûte aux heures de soleil. Les enfants sont avec leur nounous, et les petits vieux et vieilles qui n'adressent la parole à personne se rabattent sur les pigeons pour faire amis amis moyennant quelques miettes, c'est ce qui nous vaut, outre des fiantes sur les bancs, un ballet d'oiseaux de branches en branches avec des couic! couic! joyeux. Pas de quoi désespérer!
Dans mon quartier je vais au jardin public casser la croûte aux heures de soleil. Les enfants sont avec leur nounous, et les petits vieux et vieilles qui n'adressent la parole à personne se rabattent sur les pigeons pour faire amis amis moyennant quelques miettes, c'est ce qui nous vaut, outre des fiantes sur les bancs, un ballet d'oiseaux de branches en branches avec des couic! couic! joyeux. Pas de quoi désespérer!
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