Nous y sommes arrivés, pas très frais après 12h de car, mais la cigogne était au rendez-vous, perchée sur le seul mur du village d'Ostheim qui ait résisté durant la dernière guerre dans La Poche de Colmar, et la nourriture est si succulente que nous ne nous sommes privé de rien: cuisine raffinée (sic). Le régime ce sera pour la maison! Cette équipée d'une quarantaine de personnes, me faisait peur, que des veuves, divorcées, retraitées célibataires malgré elles, et à peine trois hommes qui se sont sagement tus suivant leur dame sans se faire remarquer.(J'ai remballé mes préservatifs de secours) L'habitude aidant, la place dans le car où au restaurant est restée la même durant le séjour, je n'ai pu me faire une idée de qui était qui...Je suis sure qu'il y aurait de quoi écrire une saga avec toutes les personnalités représentées. Il a fallu beaucoup d'humour à Philippe le guide régional pour ne pas se laisser déborder par le caquetage de mise dans les groupes, et chacun d'aller chercher sa carte postale aux quatre coins des rues, sans parler de ceux qui avancent avec une canne. Pour un passionné d'art, faire des minis conférences sans perdre ses ouailles, c'est sportif, sa ferveur à nous raconter l'Alsace était si chaude, autant que le temps, mais il n'a pas perdu sa salive pour rien, le charme a agi. Et moi, qui tombe amoureuse de chaque paysage de France, espérant continuer ce genre de périple organisé par la Mairie de Paris: J'ai demandé au guide qui nous montrait les délicieuses maisons de Roquewihr: "Comment se fait-il qu'au Moyen âge les gens avaient autant de goût?- Parce qu'ils avaient le sens de l'équilibre!" Nous avons vu les quartiers SDF ( sans soucis de fiscalité) de Colmar et de Strasbourg, c'était le 14 juillet, à part des touristes aux abords des monuments historiques, pas de vie citadine. Par contre, la pouponnière des cigognes battait son plein, deux cent oiseaux à domicile soignés avant que d'entreprendre une migration à hauts risques, à peine 10% reviennent dans leur nid; Soit électrocutés, soit empoisonnés par les insectes eux mêmes empoisonnés par les insecticides.
A voir chaque ville, chaque village, on se demande où il ferait le mieux bon de vivre! Les arrêts dégustations liqueurs, pains d'épices, Munsters, ont achevé notre bonne mine face aux régimes, le chauffeur très doux prenait les tournants de façon à ne pas bousculer les mémères comme elles s'appelaient, nous sommes rentrées saines et sauves.
A voir chaque ville, chaque village, on se demande où il ferait le mieux bon de vivre! Les arrêts dégustations liqueurs, pains d'épices, Munsters, ont achevé notre bonne mine face aux régimes, le chauffeur très doux prenait les tournants de façon à ne pas bousculer les mémères comme elles s'appelaient, nous sommes rentrées saines et sauves.
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