Au sortir de la gare, je prends l'autobus. Un spleen soudain, le passé me remonte à la gorge, pourtant il n'y a personne à moi dans Paris. Une silhouette très amaigrie monte à la station suivante, je n'avais pas eu de contact avec cette personne depuis vingt ans. Nous avons pris un café ensemble, juste de quoi ne pas avoir le temps de s'attendrir.
mardi, juillet 10, 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire