mardi, octobre 06, 2009

(52)*Nous sommes trois à fuir, comme dans un roman policier. Un autre trio nous coince contre l’arête d’une façade. Et,du milieu de ce groupe, vous me tuez d’une grande rafale de mitraillette.
C’est l’aube, nous avons dormi toute la nuit dans les bras l’un de l’autre, ponctuant notre sommeil de baisers brûlants. Mais ces brèves étreintes se diluaient dans notre envie de dormir.
Il est six heures du matin, un scandale ! J’envoie vite un télégramme à ma mère qui lui sera distribué à huit heures. Elle ne pourra pas ainsi me reprocher d’avoir découché sans la prévenir par téléphone. Rien n’était prémédité. C’est un cadeau de tendresse que nous nous sommes fait l’un à l’autre.

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