(119)*Avec une autre personne, je visite un potager rectangulaire, assez étroit, ceint de chaque côté de murs à hauteur d’homme. Je sais qu’il y a un habitant meurtrier, un grand serpent. En prévision de son attaque, je me hisse à califourchon sur le mur, me retenant à la branche d’un arbre de l’extérieur dont la ramure vient au-dessus du mur. Je me dis que le serpent peut très bien être dans ce feuillage sans qu’on le voie, se glisser sur le mur… et je serais cuite. L’animal sort de dessous la terre, immédiatement il a trouvé une proie, une mangouste ou un rat, je ne sais exactement. Le petit animal, condamné d’avance, se défend. Bien que je trouve cela cruel, je veux voir comment techniquement il pourrait faire face. Le petit réussit à mordre les joues du gros serpent, et celui-ci, blessé, avale la tête du rat et d’une seule dent lui fait la piqûre meurtrière dans la nuque. Il ne lui reste qu’à avaler le reste du corps. Puis le serpent se glisse hors du potager par un trou à la base d’un mur.
Dans la rue, c’est l’animation d’un marché. Un homme, porteur d’une grosse côtelette, l’offre au serpent. Celui-ci n’y trouve pas grand intérêt. Son instinct de chasseur ne trouve pas son compte dans de la chair inerte. Alors il sort sa mâchoire de rechange et lui offre ce cadeau à déglutir.
jeudi, octobre 13, 2011
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