jeudi, octobre 13, 2011

Un océan de bois

Je marche des heures dans les sentiers espérant reconnaître les quelques toits en pente du hameau, au dessus des crêtes de milliers de chênes tous dorés par cet été indien, entre, des prés, quelques vaches joliment rousses ou couleur sable, des moutons, et les chiens qui grondent à l'approche d'intrus, les maisons endormies sont portes ouvertes, mais tout le monde à ramasser les noix, je marche et finit par le stop, ce sont des femmes qui s'arrêtent et me remettent sur un chemin. Un déjeuner rituel dans les villages alentours, j'y va de ce pas ou m'en reviens panse pleine, un tel calme surprend, que des sourires, rien de renfrogné, les rivières sont à sec, on fait avec la nature. Il n'y a plus qu'à attendre l'heure de l'apéro, les gens se visitent les uns chez les autres, il n'y a aucun secret qui résiste au feu des questions, bah! Il fait si bon, on pourrait croire au Paradis!

Aucun commentaire: