AGENDA CULTUREL
Exposition du dessinateur Jean Gourmelin
EXPOSITION (CENTRE D'ART ET DE CULTURE), EXPOSITION
DATE : Du jeudi 18 avril 2013 au dimanche 19 mai 2013
HEURE : De 15h00 à 18h30
ORGANISATEUR : Centre d’art et de culture
LIEU : Centre d’art et de culture
HEURE : De 15h00 à 18h30
ORGANISATEUR : Centre d’art et de culture
LIEU : Centre d’art et de culture
Les réalisations de Jean Gourmelin évoquent un univers artistique unique et parfois étrange, d'influence surréaliste.
Disparu en 2011 à 90 ans, le meudonnais Jean Gourmelin laisse une œuvre artistique où la puissance du trait servait un esprit acéré, soulignant les paradoxes d’une société dont ses dessins sont les témoins.
Après le Centre Pompidou en 2008, la Ville de Meudon rend hommage au dessinateur Jean Gourmelin (1920-2011) en lui consacrant une exposition rétrospective. Il a marqué l’univers du dessin de presse, tout au long de la seconde moitié du XXe siècle, en émancipant ses figurations de la narration et du principe de traduction des évènements inhérents à son métier. Gourmelin a imaginé un univers perçu comme étant proche du surréalisme et de ses prolongements. Les espaces de Jean Gourmelin sont composés de perspectives étranges et
ses réalisations constituent un ensemble artistique unique et inclassable. Cette spatialité de l’impossible est renforcée par une humanité en marche au cœur du néant, actionnant une série de mouvements à la finalité toujours incertaine. Le monde de Gourmelin, au bord du vide,
donne le vertige.
ses réalisations constituent un ensemble artistique unique et inclassable. Cette spatialité de l’impossible est renforcée par une humanité en marche au cœur du néant, actionnant une série de mouvements à la finalité toujours incertaine. Le monde de Gourmelin, au bord du vide,
donne le vertige.
Dessinateur de l' « absurde » et du fantastique, d’un ailleurs innomé qui pourrait figurer notre monde et son reflet dans le miroir d’un œil rompu à ses pratiques, Jean Gourmelin a imaginé des espaces où l’impossible se situe à un point d’équilibre parfaitement cohérent, où l’humain se meut dans le silence, auteur de mouvements dont on ne peut a priori comprendre la dynamique originelle. Son œuvre est aussi surprenante qu’attachante, aux accents drôles sertis d’une plume et d’un trait parfaitement aiguisés. Dessinateur inspiré par le ruban de
Möbius, Jean Gourmelin a peut-être livré, à travers son traitement de l’actualité, une vision de l’humain et de ses rouages où se laisse entrevoir une forme d’incompréhension digne des casses tête chinois. Philippe Soupault disait qu’il s’agissait de « sortilèges », avouant :
« Le plus difficile, c’est de savoir où Gourmelin veut nous conduire ».
Cette exposition proposera de parcourir la carrière de Jean Gourmelin en donnant à voir les projets de papiers peints, de décors et de costumes originels. Cet ensemble de « jeunesse » inaugurera la présentation de ses dessins à la plume de la série des foules, des acrobates, des animaux, des masques, des slips de Möbius et des manteaux. Un ensemble de dessins de presse permettra également de (re)découvrir cette œuvre singulière, finalement connue de tous, au sujet de laquelle Cavanna avait pensé : « Chaque dessin est un coup de sonde vers un univers inconnu, qui a sa propre logique, ses propres lois. » Univers qui communique surtout de salvateurs sourires, comme si le dialogue qu’il a instauré persistait.
Möbius, Jean Gourmelin a peut-être livré, à travers son traitement de l’actualité, une vision de l’humain et de ses rouages où se laisse entrevoir une forme d’incompréhension digne des casses tête chinois. Philippe Soupault disait qu’il s’agissait de « sortilèges », avouant :
« Le plus difficile, c’est de savoir où Gourmelin veut nous conduire ».
Cette exposition proposera de parcourir la carrière de Jean Gourmelin en donnant à voir les projets de papiers peints, de décors et de costumes originels. Cet ensemble de « jeunesse » inaugurera la présentation de ses dessins à la plume de la série des foules, des acrobates, des animaux, des masques, des slips de Möbius et des manteaux. Un ensemble de dessins de presse permettra également de (re)découvrir cette œuvre singulière, finalement connue de tous, au sujet de laquelle Cavanna avait pensé : « Chaque dessin est un coup de sonde vers un univers inconnu, qui a sa propre logique, ses propres lois. » Univers qui communique surtout de salvateurs sourires, comme si le dialogue qu’il a instauré persistait.
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