samedi, juin 28, 2014

Surconsommation.

Quand on voit la quantité de selles que peut déféquer un être humain, ça me rappelle Pierre Bergman professeur de trapèze nous disant: "Rentres ton sac à merde!
Est-ce raisonnable de suralimenter quelqu'un déjà  fatigué par la maladie, et où vont les plats refusés et non ouverts?. J'ai des souvenirs de clubs de vacances où les gens se servent de peur du manque, laissant la moitié dans l'assiette.
J'ai aimé Gide parce qu'il a écrit dans "la porte étroite " son plaisir cosmique de pisser dans l'herbe, j'y pensait chaque fois que j'étais en caravane, cherchant un buisson pour me soulager, et aussi la volupté d'un petit déjeuner prit sur la margelle de mon habitacle, et le soir m'endormant dans un hamac d'où je pouvais voir les étoiles autant que la petite télé à l'intérieur offerte par un ferrailleur du coin, tous ces plaisirs solitaires, personne avec qui les partager, une amie Claire venant m'y déloger pour dormir dans sa maison de crainte des rôdeurs.

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