Je me rends compte que je suis un réservoir de souvenirs du vécu pour les curieux de l'œil en coulisse. Mais, comme le dit Anne Roumanoff, "On ne vous dit pas tout!" Y'en a qui balance le sordide sous couvert d'anonymat, je suis contre ce principe, alors la censure se fait d'elle même. Mes amis me reprochaient des fréquentations peu avouables ou masochistes, sans comprendre que de chacun j'étais nourrie. Notre enseignant de yoga Nil Hahoutoff nous disait que même un mauvais professeur pouvait nous apporter quelque chose. D'un balayeur de rue â un ponte de cinéma, mon respect est le même. Walter Lewino, journaliste à l'Obs, l'avait remarqué :" Tu écris aussi bien sur les petits que les grands de ce monde, tu ne fais pas de distinguo, ils ont la même importance!" Il en va de même pour mes copines de bistrot, bien qu'agacée par leur vie de bourgeoise, j'ai de la tendresse pour elles, et je sais depuis toujours que je suis " le vent du large" bien que devenue âgée mais sans attaches, ce qui fait que je les vois seules, sans leurs maris, est-ce eux qui craignent une contamination? Ou bien ont-elles honte d'une romanichelle, ou comme le dit René Quinson, journaliste de cinéma " -Elles sont jalouses. de toi!-mais elles ont tout, le chat, le chien, des enfants, le mari, la maison!- Mais pas la liberté ! "
Les peintres me racontaient que leur mentors aussi riches qu'ils pouvaient l'être, face à la renommée de leurs poulains qu'ils exploitaient, étaient jaloux.
Dans une boutade, Guy Loudmer, commissaire priseur oh combien célèbre" Les artistes ne sont intéressants que morts!"
jeudi, avril 02, 2015
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